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 Ce site a été scindé. Il y a la partie persécution religieuse en Espagne et la partie persécution religieuse en France.
Voici le lien  pour la partie France:
https://persecution-religieuse-france.la-guerre-d-espagne.net/ 
Nom du site: Persécution religieuse et christianophobie

Arguments - 1er argument : l'Eglise se rangea derrière Franco

 

 Argument 1

separation.jpg

religieuses.jpg

Les corps momifiés de religieuses, déterrés et exposés devant une église saccagée

 

L'Eglise se rangea tout de suite du côté de Franco:

 

 



MADARIAGA, (Salvador de Madariaga y Rojo (1886-1978) résume dans cette phrase une des principales accusations faites contre l'Eglise : "Quand la guerre éclata, l'Eglise espagnole aurait du ouvrir les bras comme Jésus-Christ, à la droite et à la gauche (….) elle aurait du lutter pour la paix et l'unité et mourir pour elle. Mais non! Depuis le début elle se rangea d'un seul côté, du côté de la force militaire (…) l'Eglise n'avait pas, elle n'avait pas le droit d'être partiale et encore moins partiale du côté de la force"

Faux : Quand la guerre éclata........................... Reste à savoir à quelle date nous fixons le début de la guerre!

La persécution religieuse avait commencé, physiquement, le 11 mai 1931 - moins d'un mois après l'arrivée de la République - avec les incendies, saccages et pillages de centaines d'églises, mais aussi et on pourrait dire et surtout, de centres d'enseignement professionnel tenus par des religieux.

Ces incendies se dirigèrent, non par hasard, contre cette formation professionnelle et sur les écoles salésiennes pour ouvriers. En réalité, les persécuteurs détestaient spécialement ces activités, car ils les voyaient comme une intrusion dans la classe ouvrière qu'ils considéraient comme leur propriété, leur monopole. En fait, une concurrence, qu'ils ne pouvaient supporter.

Au cours de l'insurrection des gauches en octobre 1934, 34 religieux ou séminaristes furent assassinés aux Asturies, 3 autres dans d'autres régions. La grande bibliothèque de l'université d'Oviedo incendiée et de nombreux monuments historiques des plus prestigieux de l'art roman, dynamités. La persécution était encouragée par une dure propagande et d'innombrables agressions et actes de vandalisme, déjà depuis 1931. Entre les élections du 16 février 1936 et le 18 juillet, 17 autres prêtres furent abattus. D'autres furent blessés, battus ou jetés en prison. Des dizaines d'entre eux menacés ou expulsés de leurs paroisses. Dans beaucoup de régions, les gauches interdirent de sonner les cloches et les enterrements catholiques publics. De fait, les offices religieux cessèrent. Les fidèles se rendant à la messe se faisaient insulter, subissaient des jets de pierres, recevaient des menaces de mort ou étaient suivis de gens ricanant et lançant des quolibets. Ceci dans le meilleur des cas. Le simple fait de posséder des images pieuses ou des livres religieux était considéré comme un signe d'hostilité au régime.
Dans les cimetières, des croix étaient détruites. Des centaines d'églises, chapelles, bâtiments religieux furent saccagés. Une fois les images pieuses détruites elles étaient incendiées de façon que le feu se propage dans toute l'église. Et tout cela sans que le gouvernement bourgeois de gauche d'AZAÑA ou CASARES ne prenne la moindre mesure pour l'empêcher.

L'assurance d'une impunité libère les instincts les plus bas, il est évident que tous ces actes n'étaient pas spontanés ni venant tous des couches populaires. Ils étaient encouragés par une propagande haineuse et une provocation systématique qui se faisait dans la certitude qu'une réaction quelconque de la part des croyants n'aurait pas lieu ou serait facilement écrasée.
Mais de tels actes soulevaient l'indignation d'une bonne partie de la population, catholique dans sa majorité, et accumulaient des charges d'explosifs, mélange de peur et de haine, qui allaient s'enflammer à leurs tours dans un esprit de revanche exacerbé quand une partie de l'armée se souleva.

Et en 1936, l'Eglise espagnole souffrit un harcèlement mortel non pas à partir du 18 juillet, mais depuis le 16 février dans ce qu'on appela le printemps tragique. Du 16 février au 2 avril 1936 il y eu : 72 incendies d'établissements publics ou privés. 33 de domiciles particuliers 36 destructions d'églises. 106 incendies d'églises, dont 56 complètement détruites ; 65 agressions. 24 attaques. 345 blessés. 74 morts, dont 17 prêtres Du 2 avril au 18 juillet, tous ces actes criminels continuèrent à la même cadence.

La persécution prit des proportions tragiques avec la distribution des armes au peuple. Un peuple que les dirigeants des gauches avaient préalablement fanatisé. On a pu lire,récemment d'un historien "neutre": "-la haine longtemps contenue se déchaina contre l'Église"- Cet auteur fait une erreur monumentale, volontaire ou pas, d'analyse. Au lieu de dire: longtemps contenue il aurait été plus inspiré de dire longtemps entretenue

La déclaration de guerre avait bien commencé tout de suite après les élections de 1931, -pour s'en convaincre il n'y a qu'à lire les discussions des députés sur la Constitution- et dire que l'Église s'était rangée du côté des puissants est totalement faux :

L'Église avait accueilli la République tout à fait confiante. La majorité des prêtres de campagne avait voté en sa faveur et beaucoup de membres importants de l'Église, suivant la tendance du pape Pie XI, préféraient un système démocratique si celui-ci était possible. Elle n'avait aucunement manifesté une hostilité à la République. Le 11 mai 1931 avec son déchainement de violence, l'Église, déçue et apeurée, n'appela pas à la révolte. (D'ailleurs, des politiciens plus extrémistes critiquèrent l'attitude de la droite modérée et de l'Église, les traitant de timorés et même de lâches). Elle eu cette même conduite pendant les cinq ans.

Doublement faux:
La première réaction ne vint que le 23 août et encore elle émanait de l'évêque de Pampelune, monseigneur Olaechea. Alors que tous les historiens s'accordent à dire que, premièrement, la Navarre était une région profondément catholique, traditionaliste et Carliste, donc plus sensible à la situation qui se développait. Deuxièmement plus de la moitié des assassinats de prêtres, religieuses, laïcs, la destruction d'églises et bâtiments religieux le furent dans le premier mois de la guerre, 70 % dans les deux premiers mois. Le terme de "croisade" ne fut utilisé pour la première fois que le 28 mars 1937 par l'archevêque de Valladolid.

Peut-on imaginer une victime se faisant assassiner se retourner contre son libérateur -même si les motivations du "libérateur" ne sont pas encore très claires-.
Elle essaie de se libérer d'abord, ensuite elle peut réfléchir. 

Et là on pourrait appliquer une phrase de Gilles-William Goldnadel dans sa préface du livre "Vendée, du génocide au mémoricide" :
A chaque fois je me suis posé la question : pourquoi personne ne s’était posé la question de la véritable nature de ce qui s’était passé en Vendée /en Espagne? Là pour moi est le scandale, un scandale incroyable. Et, au-delà, pourquoi un tel silence ? Pire, pourquoi une telle inversion des faits qui entraine que les bourreaux deviennent des victimes et les victimes des bourreaux, y compris au niveau des descendants.

 


Date de création : 15/06/2008 @ 09:42
Dernière modification : 26/12/2012 @ 09:07
Catégorie : Arguments
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Roberto Bueria Julian

                     Les chrétiens persécutés

 Persécution en Espagne pendant la II République



La conduite de l'Eglise espagnole pendant la guerre civile est encore et toujours, violemment critiquée.
On l'accuse d'avoir été réactionnaire, hypocrite, fasciste, obscurantiste. Elle aurait été soumise aux puissants et aurait méprisé les pauvres. Immensément riche, elle se serait rangée du côté de la force de peur de perdre ses privilèges.

Pourtant, il suffit d'étudier un peu cette époque pour s'apercevoir que toutes ces critiques ne dépassent pas le stade de la propagande. Elles peuvent facilement être réfutées, une par une.
C'est ce que vous pourrez trouver sur ce site.

Lisez argument par argument. vous comprendrez vite qu'il suffit juste d'un peu de bon sens, pour s'en convaincre.
Puis vous pourez lire  quelques unes des horreurs commises dans la page "le massacre"
 

 

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