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https://persecution-religieuse-france.la-guerre-d-espagne.net/ 
Nom du site: Persécution religieuse et christianophobie

9 désinformation - La désinformation dans l'Espagne actuelle

Désinformation

Page ajoutée le 1er janvier 2009


Depuis quelques années, comme il n’est plus possible de cacher les assassinats commis par les républicains, deux tactiques ont été adoptées :


Une, (qui à même été agréée récemment par un historien) consiste à dire que, bien entendu, il y eut des atrocités perpétrées par les républicains, mais celles-ci avait été commises "sobre la marcha". "Sur la marche" voudrait dire sans préméditation, sans ordre et sans ordres venus d’en haut. Et même avec une justification puisqu’elles étaient provoquées par vengeance et sous l’emprise de l’indignation à la suite des atrocités commises par les "nacionales ". Puis les chiffres sont revus à la baisse. Une première fois sous un gouvernement de gauche le chiffre passa de 86 (chiffres Hugh Thomas communément admis) à 70 mille. Ils sont ramenés maintenant à 50 mille sous le gouvernement de José-Luis Rodriguez Zapatero.

On peut -et on devrait- se poser la question : Pourquoi cette acharnement, cette rage, du gouvernement de Rodriguez Zapatero à  transférer à tout prix les archives de la guerre civile de Salamanca à Barcelone ? Et ceci malgré toutes les objections soulevées ? De l'avis même de catalans un tri sévère est en train de s'effectuer. Quelle valeur auront ces archives à l'avenir ?

Avec la loi sur le devoir de mémoire, les miliciens victimes du franquisme sont réhabilités. Certes, rien de plus juste que les victimes innocentes soient réhabilitées, mais du coup, les assassins le sont aussi. (1)


La deuxième tactique consiste à déterrer des charniers les morts victimes des purges du franquisme. On brandit les cadavres des uns pour cacher derrière les cadavres des autres ! La vraie démocratie ne consisterait-elle pas à tenir comptes des victimes et des uns et des autres ?, Qui plus est, un des deux principaux responsables de l’assassinat des 8 000 des prisonniers "politiques" de Madrid a été fait récemment docteur honoris causa ! Santiago Carrillo pour ne pas le nommer ! No comment !
 

La désinformation est complète en ce qui concerne la journée de violences du 11 mai 1931, (soit moins d'un mois après les élections) Les manifestations monstres, réclamant l'expulsion des évêques, la dissolution des congrégations, le licenciement de la " guardia civil " dans presque toutes les capitales d’Espagne auraient été « spontanées ». De même que l’incendie, le pillage et la destruction de centaines de bâtiment religieux et d’enseignement religieux. De nos jours, avec tous les moyens de communications dont nous disposons, cela serait très plausible. Mais il faut se replacer en 1931 où le téléphone en était à ses balbutiements (surtout en Espagne); les journaux n’étaient lus que par certaines catégories de personnes, mais les ouvriers n’avaient pas les moyens de les acheter ; très peu de personnes avaient une radio et la télévision, bien sûr, n’existait pas. Il était impossible que ces manifestations éclatent dans pratiquement toute l’Espagne le même jour, en même temps, sans concertation et sans ordres venus de la hiérarchie !


Une autre désinformation est celle de dire que l’Eglise et les chrétiens se rangèrent tout de suite derrière les généraux. Bien que la persécution ait commencé en 1931, nombreux étaient ceux qui croyaient encore en une République vraiment démocratique. Ceci, malgré les virulentes campagnes de la presse de gauche et les prêtres qui avaient déjà été assassinés.


Dés le 19 juillet – et ceci est extrêmement important – alors que les nouvelles officielles disaient que le soulèvement était circonscrit au Maroc, les comités ou "checas"  (tchékas) étaient déjà formés. Ils s’étaient donné le pouvoir de juger, de condamner à mort et exécuter tous ceux qu’ils considéraient «ennemis de la République » et les assassinats de prêtres, religieux ou religieuses avaient commencé. Ceci démontre que la situation militaire servit de prétexte à une persécution qui avait déjà été programmée avant cette date. Elle était tout, sauf improvisée.

(1)Prenons un exemple : le nommé  « el enterrador »  coupa les testicules de l’évêque de Barbastro Florentino Asensio Barroso, se promena dans tous les bars étalant, en riant aux éclats, son trophée enveloppé dans du papier journal sur les comptoirs. Ensuite il participa à l'assassinat de l’évêque après l'avoir fait marcher, les jambes ruisselantes de sang,  jusqu'au mur du cimetière. Après la guerre il fut fusillé, mais il doit surement être réhabilité maintenant ! Et à quand la décoration? Ce sera pour bientôt ! Vous verrez, elle ne tardera pas!

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UN OUBLI ET UN MENSONGE

La propagande faite après la guerre civile espagnole a eu une efficacité à peine croyable.

Les faits ont été dénaturés, les éléments importants desservant la cause ont été cachés, les chiffres falsifiés, l'ennemi caricaturé. On a lancé de fausses rumeurs, truqué l'information, toutes les recettes possibles et imaginables ont été utilisées. Le redoutable arsenal utilisé par le Komintern et ses élèves ensuite, a été relayé  internationalement. En effet, cette étonnante (étonnante par le résultat) campagne de désinformation a été reprise par les appareils communistes dans le monde entier. Les communistes oui, mais aussi et surtout par les francs-maçons, les anarchistes et les innombrables idiots utiles et même des chrétiens se croyant plus intelligents et plus près du peuple que d’autres. S’ajouta l’intelligentsia progressiste et les libéraux sociaux-démocrates. Il ne faut pas oublier non plus, les imbéciles qui répètent bêtement ce qu’ils ont entendu, sans chercher plus loin, comme les moutons qui suivent le troupeau en bêlant. 80 ans plus tard la manœuvre  continue encore, toujours renouvelée. De 1936 à nos jours, on peut ainsi affirmer que 95 % de tout ce qui a été dit, écrit, chanté, peint ou filmé hors d'Espagne et sur le sujet relève de l'intoxica­tion pure, dure ou fruit du mensonge.

Dès le départ, les « nacionales » avaient tort et les gauches raison. Cette gigantesque imposture se perpétue, hélas, largement aujourd’hui. À la base de cette mystification, il y a bien sûr le mensonge et  le mensonge par omission qui cache tout ce qui peut nuire. D’autres thèmes sont exploités à outrance sans aucune vérification comme le bombardement de Guernica ou la répression chez les « rouges ». L'assassinat de Federico García Lorca sert à dissimuler les dizaines d’intellectuels qui furent assassinés parce qu’ils n’étaient pas de bruyants défenseurs de la République.

Mais la plus grande injustice est subie par les dizaines de milliers de catholiques qui furent assassinés parce qu’ils refusèrent de renier leur foi et uniquement pour cette raison. Aujourd’hui encore leur mémoire est bafouée. L’Église est vilipendée, traitée de fasciste, réactionnaire et toutes les tares du monde parce qu’elle se rangea du côté des rebelles. On oublie de dire que les plus de huit mille prêtres, évêques, religieux ou religieuses qui furent assassinés par les différentes gauches, le furent dans les tous premiers mois de la guerre et que si l’Église se rangea du côté de Franco, elle le fit acculées par cette haineuse persécution qui avait déjà commencé en 1931

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Témoignage

LES MARTYRS DE LA GUERRE D'ESPAGNE

∎ Félicitations d'avoir osé parler des martyrs de la guerre d'Espagne. Je ne sais pour quelle raison ce sujet semble être tabou en France. C'est incompréhensible pour ceux qui, comme moi, ont vécu ces moments dramatiques à Barcelone. Lors de la béatification des carmélites de Guadalajara, j'ai envoyé un feuillet commémoratif à une amie d'enfance, religieuse en France, qui a aussi connu cette époque. Elle m'avait répondu que c'était inutile, même leur aumônier ne voulait pas en entendre parler ! On a tout fait pour ignorer ce génocide, si pro­che de la France, en pleine Europe ! (...)
Le 19 juillet 1936, toutes les églises de Barcelone étaient en flammes, même Santa-Maria-del-Mar, belle église gothique du XIVe, et tout le clergé du diocèse fut exterminé. Une fois désaf­fectés, les couvents furent transformés en checa, à la russe, où ceux qui y étaient enfermés subissaient la torture avant d'être exécutés. Une de ces checas se trouvait à Sainte-Agnès, alors église d'un monastère de clarisses. Dans la cave à bois des religieuses, trois cents personnes furent assassinées. D'autres en sortirent pour être abattues aux alentours de la ville.
Ce fut le cas de l'évêque de Barcelone, Mgr Irurita, un Basque au grand cceur. Il aurait pu partir, aidé par des amis. Il refusa, voulant subir le même sort que ses fidèles. Le 3 décembre 1936, il fut exé­cuté en même temps que onze fidèles, parmi lesquels un père de famille qui l'avait reçu chez lui. Cette checa est, aujourd'hui, la crypte de Santa-Inès. On peut encore y voir l'impact des balles sur les murs, ainsi que les photos de quarante­-neuf jeunes maristes, âgés de 17 à 19 ans, qui y furent fusillés.
Il faudrait aussi évoquer les moines de Montserrat, des Frères-de-Saint- Jean-de­Dieu, assassinés au chevet de leurs petits malades qu'ils n'avaient pas voulu aban­donner. Ces derniers ont été béatifiés par Jean-Paul II. Grâce à lui, ces martyrs ne seront pas oubliés, ce que désiraient beaucoup de personnes sous prétexte de «réconciliation»! Ne parle-t-on pas con­tinuellement de Garcia Lorca ?
Un évêque a dit qu'il y avait eu plus de martyrs pendant la guerre d'Espagne que du temps de Rome. En effet, ce ne furent pas seulement les religieux qui furent poursuivis, mais de nombreux laïcs : membres de l'Action Catholique, de congrégations mariales, simples fidèles, familles de prêtres... On disait que la moitié de la ville cachait l'autre moitié ! Chez nous, nous avons eu quelqu'un pendant trois mois !
Mme d'O...k, Barcelone (Espagne).

 

 

 

 

 

 


Date de création : 01/01/2009 @ 10:36
Dernière modification : 28/09/2016 @ 12:00
Catégorie : 9 désinformation
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Roberto Bueria Julian

                     Les chrétiens persécutés

 Persécution en Espagne pendant la II République



La conduite de l'Eglise espagnole pendant la guerre civile est encore et toujours, violemment critiquée.
On l'accuse d'avoir été réactionnaire, hypocrite, fasciste, obscurantiste. Elle aurait été soumise aux puissants et aurait méprisé les pauvres. Immensément riche, elle se serait rangée du côté de la force de peur de perdre ses privilèges.

Pourtant, il suffit d'étudier un peu cette époque pour s'apercevoir que toutes ces critiques ne dépassent pas le stade de la propagande. Elles peuvent facilement être réfutées, une par une.
C'est ce que vous pourrez trouver sur ce site.

Lisez argument par argument. vous comprendrez vite qu'il suffit juste d'un peu de bon sens, pour s'en convaincre.
Puis vous pourez lire  quelques unes des horreurs commises dans la page "le massacre"
 

 

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Roberto Bueria Julian
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