Les chrétiens persécutés
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4 Le massacre à Madrid - Massacre-Madrid
Page provisoire de travail
Hugh Thomas, dans son livre "la guerre civile d'Espagne" :"en aucune époque de l'histoire européenne et possiblement du monde, on a pu constater une haine aussi grande contre la religion et tout ce qui était en relation avec elle". 5 juin 1936 Madrid
Assassiné Luis López Ortego 16 ans. Des bandes armées agissaient en toute impunité et Luis López Ortego 16 ans affilié à l'Action Catholique allait en faire l'amère expérience le 5 juin 1936. Après avoir fini sa journée de travail et qu'il se promenait avec sa fiancée dans la rue Tutor, ils croisèrent un autre jeune à peine plus âgé qu'eux appelé Baena, celui-ci sorti un pistolet et tira trois fois à bout portant. Une des balles atteignit la moelle épinière et Luis lutta pendant cinq jours contre la mort. Avant de mourir il avait dit à sa mère : -"No le hagáis nada"- (Ne lui faites rien)
Assassiné Juan José de Olano y de 0ribe 18 ans
Assassiné Enrique Bellsolell Castiñeira 17 ans. A peu près la même chose était arrivée à Juan José de Olano y de 0ribe y Enrique Bellsolell Castiñeira arrêtés en pleine rue Alberto Aguilera, le groupe de communiste les fouilla et découvrit qu'ils avait une carte d'Action Catholique. Celui qui paraissait le chef leur tira alors deux balles dans l'estomac. Emmenés dans des hôpitaux différents, ils moururent tous les deux, mais tous les deux aussi pardonnèrent leur assassin et en demandant à leurs proches d'en faire autant. Le seul journal à écrire un article fut "El Debate" et même s'il ne fut pas publié, il reste dans les archives. Juan José Olano avait 18 ans et Enrique Bellsolell 17.
Un séminariste écrit à ses parents:
Le mystérieux équilibre maintenu jusqu'au 1er mai s'est rompu hier. Il y a eu quatre incendies de collèges ou couvents. Quelques religieuses ont eu le visage tailladé à coups de couteaux, d'autres ont été déshabillées et traînées dans la rue. Ils ont même voulu incendier un collège avec 400 enfants à l'intérieur. Ils disaient que s'ils étaient là, c'est qu'ils étaient pareils que les moines. Le pire c'est que la police qui était là, n'est pas intervenue. Ils disaient qu'ils n'avaient aucun ordre.
14 Juillet 1936
Les syndicats ouvriers catholiques sont interdits.
18 juillet Madrid. Le matin même du samedi 18 juillet eut lieu le premier assassinat et l'un des plus exécrables s'il est possible, celui d'un enfant, fils du sacristain de San Ramón Nonato tué de sang froid à l'intérieur de la paroisse au pont de Vallecas. L'âge de cet enfant n'est pas précisé. Est indiqué seulement "el niño".
Ce matin également est pris d'assaut le séminaire conciliaire de Madrid. Les séminaristes sont en vacances et seuls deux qui habitent à proximité sont présents. Le curé Hermógenes Vicente qui célébrait la messe sera tué dans les jours suivants. Les deux autres avaient réussi à s'échapper habillés en civil.
19 juillet Madrid (1936)
Assassinées plusieurs personnes (Le nombre n'est pas précisé) quartier des Torrijos, église des dominicains, un groupe de jeunes, les uns armés de pistolets et d'autres de fusils se mettent à tirer sur l'édifice en disant que de là sont partis des coups de feu en leur direction. Des fidèles réussissent à s'échapper par des portes latérales, mais ceux qui essayent de fuir par une fenêtre sont assassinés. Certainement à cause de la confusion régnante, le nombre n'est pas précisé. Le père Justo Santonja reçoit une balle dans l'épaule. L'église est envahie pillée de tous les objets de valeur et transformée en caserne. A un autre endroit on découvre des moines qui sont encerclés et assassinés sur place. Par prudence presque tous les offices religieux vont être momentanément suspendus.
Pourtant, ce jour-là on observe encore un calme relatif, mais un acte va certainement être perçu comme une provocation et accroître la violence: Les quarante deux cadets de la caserne de la Montaña sortent en formation pour assister à la messe au proche couvent des carmélites. Le fait d'être consignés à la caserne les dispensait de la messe et c'est donc volontairement et en mesurant les conséquences qu'ils avaient choisi d'y assister. Ils ne furent inquiétés ni à l'aller ni au retour, mais ils allaient payer très cher ce geste.
20 juillet Madrid.
Assassinées 20 prêtres ou religieux. L'attaque de la caserne de la caserne de la Montaña, où pratiquement tous les occupants vont être assassinés dans des conditions atroces, se produit ce jour-là. 17 autres prêtres, moines ou religieuses sont assassinés. On peut y ajouter les deux frères "Paules" de Hortaleza qui avaient disparu la veille et le curé Cecilio Hernández Caballero.
Toujours ce 20 juillet, une bande de miliciens tirent sur le couvent de la "Congregación de San Pedro" sous prétexte qu'on avait tiré sur le "peuple souverain" à partir de cet édifice. Puis le couvent est pris d'assaut. On entend hurler l'intention de ne laisser aucun témoin. Les treize religieuses des "Mercedes" qui soignent des prêtres vieux ou malades sont arrêtées, montées dans un camion au milieu d'insultes, crachats et quolibets vers une destination inconnue. Dans les lits, il y avait quatorze prêtres malades et dix-huit à la maison de retraite. On les emmena à l'hôpital de "la Princesa" et ils furent tous assassinés les jours suivants. Les restes mortels ne seront jamais retrouvés. Les treize religieuses eurent provisoirement la vie sauve; quelques unes seront assassinées plus tard.
Assassiné le père Mariano Cil à la porte de son couvent (Beato Orozco) qui avait été incendié sur les quatre côtés. Alors que deux miliciens le maintenaient par les bras pour l'emmener on ne sait où, un autre s'approcha par derrière et lui tira une balle dans la nuque.
Assassinées Rita-Dolores Pujalte Sanchez et Francisca Aldea Araujo (religieuses aujourd'hui béatifiées) qui faisaient partie des sœurs du collège pour orphelines de "Santa Susana" dans un quartier ouvrier. L'assaut avait été donné malgré les cris de la mère supérieure disant qu'il y avait des élèves à l'intérieur. Arrêtée par des miliciennes, la première avait quatre-vingt-trois ans et était aveugle, la sœur Francisca était très âgée. Selon un témoin, les miliciens et miliciennes avaient l'intention de les tuer sur place, mais le nombre de personnes présentes, les fit changer d'avis. D'après le rapport du médecin légiste des rafales leur avaient été tirées dans le dos car elles avaient été touchées de plusieurs balles dans la tête, le dos et les jambes.
Le cas de ces deux religieuses et des premiers assassinats commis, nous font faire plusieurs constats et à plusieurs titres :
Assassiné Andrés Molinera aumônier de la paroisse de "San Antonio de la Florida".
Assassiné Adalberto Delgado Aguilar coadjuteur de la paroisse de Miajadas (Cáceres) à Tetuán de las Victorias
Assassiné le père Paulino del Santísimo Sacramento, professeur à Rome, et qui se trouvait là par hasard.
Assassiné Roque Catalán Domingo, moine de la "Congrégación de la misión".
Assassiné Ramón Iglesias Suarez. Ce prêtre fut traîné et fouetté pendant tout le trajet jusqu'aux ruines de la caserne de "la Montaña" si bien qu'il était pratiquement mort en arrivant, mais il fut achevé à coups de fusil.
Assassiné José Gonzalez Valverde.
Assassiné Santos Puerta Pliego.
Assassiné Emilio Llanos Iglesias.
Assassiné Vicente Antonio Revilla
Assassiné Francisco Rico López. Ces six derniers étaient dans la paroisse de "El Salvador" "San Nicolas" détruite ce jour même. Francisco Rico López était directeur du collège paroissial.
21 Juillet Madrid.
Assassiné Enrique Gonzalez Mellén coadjuteur de la paroisse de "Covadonga" qui avait été détruite la veille. Il avait été dénoncé par le cireur de chaussure et tué par deux miliciennes –tante et nièce- qui, selon la sœur du prêtre, tuèrent les quatre autres frères de la famille sans autre raison que celle qu'ils étaient catholiques pratiquants.
Assassiné Mariano Alda Cassani aumônier de cette paroisse de "Covadonga" tué et immédiatement enterré sur place au cimetière de la "Almudena"
Assassiné Juan Fernández de la Mata membre d'"Acción Católica" par des membres de la Radio Comunista del Oeste" qui lui cassèrent tous les doigts des mains et des pieds pour qu'il donne la liste de ses camarades et mourut à conséquence de ces tortures.
Au milieu de tout ce déchaînement de violence et de haine qu'on avait réussi à instiller dans les veines de la classe ouvrière, quelques actions sont à souligner. Entre elles celle du commissaire de police Fernando Fagoaga qui va réussir à sauver provisoirement toute la communauté des augustins du couvent de la rue "Valverde" Malheureusement, croyant les protéger, il les envoya a la prison "carcel modelo" en pensant les mettre en lieu sûr. On sait que les 8 000 prisonniers (5 000 pour d'autres) seront tous assassinés et jetés dans des fosses communes principalement à "Torrejón de Ardoz" et les villages environnants.
23 juillet Madrid
Assassiné Estebán Gonzalez Montes curé de "Villanueva del Pardillo". La mère était concierge dans un immeuble dans lequel vivaient plusieurs membres du parti communiste. Deux hommes ayant vu le prêtre rendre visite à sa mère le suivirent et le tuèrent d'une rafale à la descente d'un tramway loin du quartier. La mère assura plus tard que l'assassinat avait préparé dans l'immeuble et donna les noms des coupables.
24 Juillet
Dans une intervention à la radio et pour la première fois, Franco fait une légère allusion aux valeurs religieuses des forces armées soulevées contre le gouvernement du Front Populaire: -"Avec nous va le bien-être et la paix d'Espagne, la famille, la religion et la patrie"-
24 Juillet
Assassiné …….? Hernández Diez
Assassiné Paulino Hernández Diez distributeur de journaux, 21 ans et malade de tuberculose, parce qu'il était membre d'"Acción Católica", son frère ….? Hernández Diez et plusieurs autres membres de cette association au village de Canillas. Quand il avait vu ses tortionnaires il s'était écrié : "Si vous venez pour me tuer, je suis prêt à donner ma vie pour Dieu".
25 Juillet
Les généraux ont compris ! Franco fait une nouvelle intervention à la radio :-" Il n'y a plus de doute pour personne, ou avec le communisme et Moscou en sacrifiant l'Espagne et sa civilisation chrétienne, ou avec les croisés d'une patrie grande, puissante et respectée"- A noter que ces mots "croisés d'une patrie" n'ont pas du tout le sens de "croisade" religieuse qu'il prendra plus tard. Les catholiques commencent-ils à voir leurs sauveurs dans ces généraux auteurs d'un coup d'Etat ?
25 Juillet Madrid
Assassiné le prêtre José Bermúdez Tomé, coadjuteur de la paroisse de "San Pedro la Real" fusillé sur le mur du cimetière de l'Est
Assassiné Bonifacio Chacón Martí nez, coadjuteur de la paroisse de San José.
Assassiné Alejo Fernández Ocaranza aumônier castrense
Assassiné Alejando Fernández Perez aumônier castrense lui aussi, fusillé à Carabanchel
Assassiné Rafael Muñoz Lopez aumônier de la paroisse de San Martín fusillé à Vallecas.
Assassiné Sebastian Peña Sáez, coadjuteur de la paroisse San Ginés.
Assassiné Carlos Plato San Martin économe à Canillejas.
Assassiné Francisco Plato San Martin frère de Carlos
Assassiné Osmundo Plato San Martin frère de Carlos. Ces trois derniers furent assassinés par les membres de la "chéca de la rue de Palermo" à Canillejas dépendante de la radio communiste de Ventas.
Assassiné Andrés Rodriguez Perdiguero sacristain à San Pedro el Real et tué à Fuencarral.
Assassiné José García García membre d'Acción Católica 24 ans. Celui-ci avait déjà subi de violentes attaques notamment quand il avait accompagné plusieurs prêtres aux bureaux de vote pour qu'ils puissent accomplir leurs devoirs normalement et quelques jours auparavant en essayant d'empêcher l'incendie de l'église paroissiale. Il avait été arrêté le 21 et subissait depuis d'atroces tortures.
26 Juillet Madrid
Assassiné José Ibañez Mayandía supérieur de la confrérie des "Padres Paules" Il avait conseillé aux autres frères de se disperser, mais lui était resté. Reconnu dans la rue par des miliciens qui avaient fréquenté des écoles catholiques dans lesquelles il avait célébré la messe, il avait été arrêté et conduit dans ces locaux. Ces écoles avaient été transformées en "Ateneo Libertario de la F A I" La suite fut racontée par des religieuses qui s'étaient réfugiées dans la Maison des Convalescents et dont les jardins étaient communs. Derrière les persiennes de deux fenêtres, elles purent contempler comment les miliciens sortaient un volumineux fardeau et se dirigeaient vers la partie Nord Est du jardin. Là ils l'ouvrirent et elles purent assister à une scène horriblement macabre : un corps atrocement mutilé, la tête et les membres avait été coupés et séparés du corps. Celui était encore secoué par les convulsions et spasmes de l'agonie. Les sœurs purent reconnaitre le père Ibañez à sa calvitie et une mèche frontale restante.
Les miliciens jetèrent l'ensemble dans un trou très peu profond, creusé à la hâte. Quand ils eurent recouvert le corps la terre dépassait, alors, ils sautèrent dessus pour la tasser mais comme c'était encore insuffisant, l'un d'eux prit une pioche et donna plusieurs coups pour que le corps se vide. Le sang jaillit à chaque trou provoqué par la pioche.
29 juillet Madrid
Assassiné Juan Múgica Ochotorena, père augustin supérieur de la communauté du collège de Guernica. Poussé dans les marches de l'escalier, puis blessé à la poitrine, il voulu se traîner derrière un paravent, mais un milicien lui tira trois autres balles et le laissa sur place. Le père Seijas qui était avec lui avait réussi à s'échapper.
Assassinée Anita Fernández qui travaillait à la paroisse et détenue en même temps que le père Múgica. L'équipe de chirurgiens lui trouva 22 impacts de balle. A la police qui se présenta, le milicien dit que les douilles qu'ils avaient trouvées dans l'escalier et le hall avaient tirées par les moines, mais le concierge se jeta sur lui en le traitant de menteur. Heureusement, la police protégea le concierge qui eut provisoirement la vie sauve.
Vu le nombre de cadavres que l'on trouvait dans les rues, (environ trois mille les tous premiers jours du soulèvement) le gouvernement crut devoir se justifier en disant qu'accuser la CNT et la FAI de tous ces crimes était un tactique des "ennemis de la République" Mais la propre CNT lança une des allocutions dont elle avait l'habitude à la radio à tous les anarchistes de la péninsule en disant ce qu'il fallait faire avec "les factieux" :-"Que les traîtres n'attendent pas de la clémence, il n'y en aura pour personne ! Est arrivée l'heure des liquidations et elles devront être totales, absolues. Cela est exigé par le sang versé, les vies immolées, l'angoisse, les horreurs supportées, les tortures d'hier, d'aujourd'hui et de toujours. Rasons tout ! Détruisons à ceux qui, en pensant nous détruire se sont lancés dans la bagarre ! A la guerre comme à la guerre!"- Signé le Comité National anarchiste.
Les morts pour l'instant étaient ceux qui les avaient instruit, ceux qui instruisaient leurs enfants, ceux qui avaient soigné leurs vieux et leurs malades, ceux qui avaient toujours secouru les plus démunis.
30 juillet 1936 Madrid
Assassiné Alejandro Martinez de Aguirre y Redondo étudiant 20 ans membre d'une association d'Adoration du Saint Sacrement. Une balle tirée à bout portant lui était entrée par la nuque et sortie par la bouche
6 août 1936 Madrid
Assassiné Francisco Mier de la Communauté de San Manuel y San Benito
Assassiné Facundo Mendiguchía Oyarbide supérieur provincial de cette communauté
Assassiné Pedro Abella Parra lui aussi de cette même communauté.
Madrid 14 Août 1936
Assassiné Ignacio Rexach Morales. Membre du Centre d'Acción Católica dans la paroisse de "San Miguel arcangel" Prévenu par ami policier qui habitait la même pension, il tenta de fuir, mais fut repéré, arrêté et promené dans les rues d'Alcantarilla (Murcie) présenté comme un élément extrêmement dangereux.
Assassiné José Luis Rexach Morales, frère du précèdent et président du Centre. Après un passage dans bataillon disciplinaire, les deux frères frères furent brûlés vifs, fiers de ne pas donner des signes de faiblesse et en disant qu'ils mouraient par amour à Dieu
Madrid Août 1936
Assassinée Dorotea Llamazares Perez (Sor Gertrudis) religieuse de la communauté "Terciarias Franciscanas"
Assassiné un prêtre non identifié
Assassinée une femme non identifiée. Sor Gertrudis fut conduite en compagnie de ce prêtre et cette femme jusqu'à une pineraie où ils furent atrocement torturés par des anarchistes. Les miliciens les attachèrent ensuite derrière leur voiture moribonds, et les traînèrent jusqu'au village de Hortaleza (qui fait maintenant partie de Madrid) où ils arrivèrent morts tous les trois. Là, ils piétinèrent leurs cadavres jusqu'à l'essoufflement, puis les laissèrent sur place pour qu'ils soient enterrés dans le cimetière du village.
Madrid 26 août 1936
Assassiné José Monteserín Vega26 ans vendeur dans un commerce, affilié aux Jeunesses Catholiques. Son cadavre ne fut jamais retrouvé.
Assassiné Jesús Luengo Mayoral, 22 ans, étudiant, président local des Jeunesses Catholiques. Arrêté par des miliciens de la F A I de la tchéca rue de Toledo. Son cadavre ne fut jamais retrouvé.
Disparu son père Matías Luengo sans que jamais on puisse savoir ce qu'il lui était arrivé.
Assassinée la religieuse María de los Angeles Ginard Martí (1ère béatifiée par Benoit XVI) par les miliciens de la tchéca de "Bellas Artes". Elle s'était réfugiée en compagnie d'une autre religieuse (absente au moment de la détention) et avaient dénoncées par le concierge qui était communiste.
Il est curieux de constater que des autopsies étaient pratiquées sur un très grand nombre de cadavres avec des fiches remplies avec une grande précision. Toutefois il n'y avait rien sur les viols éventuels qu'auraient subi les victimes. Dans le contexte de l'époque,le viol était une horrible souillure et on ne voulait certainement pas salir les victimes, mais les miliciens eux mêmes se vantaient de viols collectifs "pour que les religieuses ne meurent pas sans avoir goûté aux plaisirs de la chair"
Madrid 31 Août 1936
Assassiné Casimiro Penalva Baíllo
Assassiné Tomás Penalva Baíllo
Assassiné Luis Penalva Baíllo
Assassiné José María Rubio Escribano
Assassiné Santiago Lucerón y Sanchez Pardos
Assassiné Francisco Muñoz Quirós. Tous arrêtés et tués par les miliciens "del Ateneo Libertario de Delicias" qui avait établi une tchéca dans l'église de "las Angustias. Les trois premiers étaient frères et étaient inscrits à Acción Católica, les trois derniers étaient salariés chez eux. Tous furent tués au kilomètre 7 de la route d'Andalucía, sans autre précision. Un quatrième frère, Jesús sera assassiné le 2 septembre.
Madrid 2 septembre 1936
Assassiné Jesús Penalva Baíllo dans les mêmes circonstances
Madrid 14 Septembre 1936
Assassiné Rafael Sardá Carrasco, prêtre, 26 ans, par les milices anarchistes de la rue Alberto Aguilera n° 41
Assassiné Manuel Elvira Rodriguez prêtre, 58 ans. Son cadavre ne fut jamais retrouvé.
C'est à ce moment là que furent organisées les tchécas suivant le modèle russe. Il y en aura environ 200 à Madrid et étaient terriblement agissantes. La persécution devenait officielle, méthodique.
Madrid 25 Septembre 1936
AssassinéJuan Codera Marqués moine salésien près de la prison de "las Ventas"
AssassinéTomás Gil de la Cal moine salésien près de la prison de "las Ventas"
Madrid 1er octobre 1936
Assassiné Carmelo Pérez Rodríguez
Assassiné Manuel Borrajo Míguez
Assassiné Pedro Altolozaga Mellique
Assassiné Higinio Mata
Assassiné Juan Mata Les corps de ces deux frères ne furent pas retrouvés. Les cinq étaient séminaristes à Carabanchel Alto
Madrid 2 octobre 1936
Assassiné Enrique Saiz Aparicio supérieur de la communauté salésienne de Carabanchel fusillé en pleine rue.
Madrid 3 octobre 1936
Assassiné Emilio López , clarétien
Assassiné Saturnino Gonzalez, clarétien
Assassiné Isidoro Iñiguez de Ciriano prêtre
Assassiné Félix González Tejedor, Salésien
Assassiné Mateo Garolera Masferrer coadjuteur Tous arrêtés à la tchéca "del Fomento et assassinés sur la route de Vallecas.
Madrid 12 Octobre 1936
Assassiné Manuel Minuesa Sanchez sans que son corps ait pu être retrouvé.
Des corps de personnes n'ayant été retrouvées, on sait qu'entre 20 et 30 personnes furent jetées encore vivantes aux fauves du zoo du "Parque del Retiro" de Madrid.
Madrid 28 octobre 1936
Assassinée Mercedes Magro Candela 43 ans religieuse de la communauté des "Angeles Custodios"
Assassinée Dolores de la Riva Torices 42 ans religieuse de la communauté des "Angeles Custodios"
Assassinée Rosa Adanero Carrasco religieuse de la communauté des "Angeles Custodios"
Arrêtées le 28, on retrouva leurs cadavres le 31 sur la route d'"Andalucía" et purent être identifiées d'après des photos des cadavres.
Madrid 6 Novembre 1936
Assassiné José Luis Collado Oliver le 12 Août 1936
Assassiné Julián Collado Oliver, 20 ans, le 12 Août 1936
Assassiné Juana Gonzalez García 29 ans épouse de Julian
Assassiné Francisco Collado Lopez 58 anslepère de famille, commerçant
Assassinée Concepción Collado Oliver 19 ans couturière
Assassiné Luis Collado Oliver 14 ans apprenti
Madrid 30 Novembre 1936
Assassiné José Castellano Vaquero, inspecteur dans la compagnie madrilène des tramways, 57 ans membre de l'association "Adoración Nocturna". Dénoncé et probablement assassiné par un collègue de travail.
Selon une étude de Cervera Gil, plus trois mille cadavres furent trouvés dans les rues de Madrid. 97,6 % correspondaient à 1936, 2,4 % à 1937 et aucun en 1938. Quand Angel Galarza fut nommé Ministre de "la Gobernación" il réussit enfin à maîtriser ces sinistres massacres qui, selon lui, couvraient de honte la République à l'étranger.
D'autres donnent une toute autre image d'Angel Galarza Gago. Selon eux ce fut lui qui créa le corps de police parallèle appelée "guardias de asalto", mais aussi et surtout créé et organisé les "tchécas". Cette version est plus crédible. Dans la rue les massacres continuèrent et selon des historiens il y eu 17 000 assassinats à Madrid.
CRIMES DANS LES VILLAGES AUTOUR DE MADRID EL PARDO Hortaleza A ARAVACA aussi, il y eu de nombreuses exécutions jusqu’à ce que les troupes des "nacionales" occupent la rive droite du Manzanares. CARABANCHEL
5 novembre 1936 Les neuf frères passionistes qui suivent ont été béatifiés par Jean Paul II en compagnie d'autres frères de cette même communauté de Daimiel. Le fonctionnaire chargé de retranscrire les rapports du légiste l'avait fait d'une façon tellement minutieuse que l'on en sort horrifié. Le premier à être arrêté fut Germán Pérez Jiménez à cause d’un sauf conduit délivré par le gouverneur civil où son état de religieux passioniste apparaissait clairement. Il indiquait aussi l'itinéraire qu'allait suivre le moine. C'est à dire de Ciudad Real à Madrid et on trouva son corps très loin de cette voie. Voici la description des cadavres des neuf moines: Germán Pérez Giménez avait plusieurs blessures par balles sur le bras droit, une autre balle était entrée par le dos du pied avec la sortie par le talon et une autre dans la région occipitale avec entrée et sortie. Cette dernière était mortelle. Laurino Proaño : blessure par balle dans l’hypocondre droit. Une autre dans le gauche. Deux dans la région précordiale et une autre dans la région mésentérique gauche avec orifice de sortie par la région infra scapulaire, lombaire, face postérieure du quart espace intercostal gauche. Toutes les balles étaient mortelles. José Osés Sainz : blessure à la face postérieure de la jambe gauche et sortie par la même face postérieure, une autre dans la région lombaire droite et sortie par l'infra scapulaire droite avec de grands dégâts, deux dans la région pariétale gauche. Les deux dernières mortelles. Julio Mediavilla : De constitution très fragile. Présente une blessure avec l’orifice d’entrée par la région temporale gauche et sortie par la temporale droite avec propulsion de la masse encéphalique. Blessure obligatoirement mortelle. Anacario Benito Nozal : Trois blessures pénétrantes. Une avec orifice d’entrée par l’épigastre, une autre à l’hypocondre gauche y une autre dans la région frontale. Deux orifices de sorties, une dans la région infra scapulaire gauche et l’autre dans la région occipitale. Les trois balles étaient mortelles Felipe Ruiz Fraile : une blessure avec l’entrée dans la région orbitale gauche et une autre dans la super ciliaire droite avec explosion de la boite crânienne. Les deux blessures étaient mortelles. Présente, en plus, d’innombrables plombs dans le dos provenant d'un fusil de chasse. Suite de la liste de personnes assassinées à Carabanchel Assassiné Alejandro Fernández Pérez aumônier de l’hôpital militaire. (1/08/36) Assassiné Hemógenes Vicente Morales curé à Carabanchel (18/09/36) Assassiné l’autre coadjuteur Agustín Navarro Iniesta dans son village natal Zurgena (Almería) où il passait ses vacances. Quatre autres prêtres furent assassinés en même temps que lui dans ce village sans que l’on sache leurs noms. Par contre les noms des quatre femmes d’Action Catholique qui furent aussi assassinées le même jour figurent dans le procès verbal. Il s’agissait de :
Assassiné Manuel Martínez Faurado, curé de Algete le sept septembre (36) depuis le 18 juillet ayant été dépossédé de tout et l’eglise pillée et incendiée, il vivait de ce que les gens voulaient bien lui donner à manger. Assassiné Ricardo Ortiz Couder, prêtre né à Algete et qui était revenu là pour voir sa mère. Le jour suivant, soit le 22 juillet (36) Assassiné Manuel Plaza Delgado prêtre Assassiné Martin García García prêtre économe. Son assassinat fut particulièrement cruel. Transporté de force jusqu'à la mairie, on le blessa grièvement avant son entrée. On l'attacha ensuite derrière une voiture et le traîna dans les rues jusqu'à ce qu'il ait un bras et une jambe s arrachés. CHINCHON De la même façon moururent ensemble sans aucune raison: FUENTIDUEÑA DE TAJO Un des cas où l'on voit le plus clairement le caractère antireligieux et la persécution dont furent victimes les chrétiens de la part de la violence révolutionnaire fut la journée du 4 octobre 1936 à Getafe. Ce jour-là, 10 jeunes du Centre d'action Catholique de la paroisse de Sainte Marie-Madeleine furent arrêtés et immédiatement assassinés. Leur président (Juan Benavente Butragueño) avait déjà été assassiné le 23 août. Mais on ne s'arrêta pas à ces dix jeunes : des parents, des frères, des amis ou toute personne ayant un lien quelconque avec le Centre Paroissial furent arrêtés dans un immense coup de filet et transportés à la tchéca de la rue O'Donnell n° 22 et fusillés à la sortie du village sur la route de Madrid.
Cette liste de morts, cette liste d'horreurs pourrait continuer pendant des pages et des pages. Je demande pardon aux martyrs qui n'y figureront pas, faute de temps et de courage de ma part, mais le lecteur saura qu'ils ont existé et qu'ils sont morts uniquement parce qu'ils ont eu le tort de croire en Dieu et que cela était contraire à leur conception de la liberté. Nous avons oublié ces martyrs. Ou pire, nous n'en avons jamais entendu parler, il est de notre devoir de leur rendre hommage. Ils souffrirent d'atroces tortures et moururent sans renier leur foi. Quelques uns ont été béatifiés par Jean Paul II, d'autres ensuite par Benoît XVI, mais il en reste encore beaucoup. Beaucoup trop! Les assassins ont été réhabilités par le gouvernement socialiste de José-Luis Rodriguez Zapatero. Le juge Garzon n'a pas jugé bon de d'enquêter sur ces crimes. Date de création : 20/08/2008 @ 18:15 ![]() | Calendrier
Roberto Bueria Julian
Persécution en Espagne pendant la II République
Pourtant, il suffit d'étudier un peu cette époque pour s'apercevoir que toutes ces critiques ne dépassent pas le stade de la propagande. Elles peuvent facilement être réfutées, une par une.
Lisez argument par argument. vous comprendrez vite qu'il suffit juste d'un peu de bon sens, pour s'en convaincre.
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