Les chrétiens persécutés

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 Ce site a été scindé. Il y a la partie persécution religieuse en Espagne et la partie persécution religieuse en France.
Voici le lien  pour la partie France:
https://persecution-religieuse-france.la-guerre-d-espagne.net/ 
Nom du site: Persécution religieuse et christianophobie

2 le contexte et la persécution - Le contexte et la persécution

 

La plus grande persécution de l' Histoire

 

Il faut éradiquer Dieu et la religion de notre sol.

Article 18 :
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l' enseignement, les pratiques, le culte et l' accomplissement des rites.

Le 19 juillet 1936 au soir et dans un contexte de haine poussée au paroxysme de la part d'un camp et de l'autre, la distribution des armes au peuple allait déclencher la persécution contre l'Eglise catholique. La plus féroce et cruelle persécution religieuse de l'histoire. Elle prit des proportions gigantesques, bien supérieures à celles de la Révolution Française, celle de la Russie, celle du Mexique et celle de l'Empire Romain.

CLAUDEL : seize mille prêtres assassinés et pas une seule apostasie.
HUGH THOMAS : 12 évêques, 283 religieuses, 5255 prêtres, 2492 moines et 249 novices.
GEORGES ROUX : 15 000 prêtres ou religieux, dont quatorze évêques.
PIO MOA : 7 000 prêtres ou religieux, 13 évêques, 3 000 laïcs d'un syndicat agricole confessionnel.
ENCARTA : 7 000 à 8 000 prêtres, 3 000 adhérents d'un syndicat agricole confessionnel.
VICENTE CARCEL ORTI: 2 584 moines ou religieuses, 4 184 prêtres, 3 000 laïcs d'un syndicat agricole.
Mais tous les autres? Comment comptabiliser les autres?
Et pourquoi toute cette haine? D' où venait-elle et d'où vient-elle encore à notre époque?
Bien que cela ne soit pas là le propos, Il faut quand même faire une mise au point :
le Front Populaire, contrairement à ses ennemis, reste dans l’Histoire auréolé d’une image démocratique, profondément humaniste et épris de liberté. Il aurait soulevé un énorme mouvement populaire. Un peuple de gauche qui se leva en entier pour lutter contre le fascisme.

Aux 8300 religieux ou religieuses dont 13 évêques qui furent assassinés (chiffres H. Thomas "La guerre d'Espagne"). Il faut ajouter à ce chiffre 3 000 laïcs adhérents à un syndicat agricole confessionnel, mais le nombre de catholiques qui furent assassinés pour la seule raison qu'ils étaient croyants ne peut pas être calculé. Entre 50 et 75 % d'entre eux furent massacrés dans les deux premiers mois de la guerre. A la fin de la guerre, le bilan est catastrophique, pire qu'une catastrophe géologique. On compta 166 églises ou couvents totalement brûlés, 1 800 complètement hors d'usage, 3 000 très sérieusement endommagés. Les églises n'ayant souffert que de pillage, vols ou dégradations n'entraînant pas la fermeture ne furent pas comptabilisées dans ce lamentable inventaire. Celles qui n'avaient pas souffert étaient inexistantes ou vraiment très rares dans toute la zone contrôlée par les républicains.

Déjà le 1er mai 1931 à Villafuente (Palencia) le curé du village avait été tué. On l'avait trouvé cloué au sol, traversé par un bâton.
En octobre 1934, pendant l'insurrection de la gauche, 34 religieux ou séminaristes furent assassinés dans les Asturies et 3 autres dans d'autres régions. Ces assassinats avaient été encouragés par une dure propagande venant des syndicats de gauche. Les agressions et actes de vandalisme contre tout ce qui touchait la religion duraient déjà depuis 1931. Il est pourtant établi que l'Eglise avait tendu la main à la République.
A partir des élections du 16 février 1936 et avant le 18 juillet, 17 autres prêtres furent abattus. D'autres blessés, battus ou jetés en prison. Des dizaines d'entre eux menacés, d'autres expulsés de leurs paroisses.
On a souvent dit que les autorités espagnoles du gouvernement d'AZAÑA, présenté comme modéré, furent complètement débordées et qu'elles essayèrent de freiner ce mouvement.
FAUX :
Si on examine la presse, les documents ou les antécédents on est vite convaincu du contraire :
COMPANYS, dirigeant du nationalisme catalan, participa à sauver le cardinal VIDAL Y BARAQUER et des curés nationalistes, mais cela mis à part, son attitude fut généralement plus qu'indifférente.
Juan NEGRIN fit échapper son frère en France, mais son passeur éclata de rire quand il apprit qu'il était moine –"De ces exemplaires il n'en reste plus en Espagne"-


Manuel de IRUJO OLLO, dirigeant du Parti Nationaliste Basque et ministre sans portefeuille dans le gouvernement de LARGO CABALLERO, présente le 9 janvier 1937 à VALENCE, un mémorandum sur la persécution religieuse:
La situation de fait de l'Eglise, à partir de juillet dernier, dans tout le territoire resté républicain, à l'exception du Pays Basque, est la suivante :

1) tous les autels, représentations et objets de culte, à part des cas comptés, ont été détruits dans la plupart des cas de façon odieuse et irrationnelle.
2) Toutes les églises ont été fermées au culte. Celui-ci est total et absolument paralysé.
3) On a trouvé normal d'incendier toutes les églises de Catalogne.
4) Les parcs et organismes officiels ont reçu des cloches, des calices, des tabernacles, candélabres et tout objet de culte de valeur et les ont fait fondre. Certains matériaux ont été utilisés pour faire la guerre ou à des fins industrielles.
5) Les églises servent à entreposer toutes sortes de marchandises, de marchés, de garages, écuries, casernes, refuges. Les organismes ont fait des travaux à caractère irréversible.
6) Tous les couvents et monastères ont été déménagés et leurs activités religieuse suspendue. Les édifices, objets de culte et les biens ont été volés, saccagés, incendiés, occupés ou démolis.
7) Des prêtres et religieux ont été arrêtés, jetés en prison, fusillés sans causes justifiées, par milliers. Ces faits, même s'ils ont diminué, continuent encore, non seulement dans le monde rural, où il leur a été fait la chasse et où ils ont été tués avec une grande sauvagerie, mais aussi dans les villes. Dans les prisons de Madrid et Barcelone et des autres grandes villes restantes, il y en a des centaines et des centaines sans d'autre cause connue que leur situation religieuse.
8) On est arrivé à interdire toute possession privée d'images et d'objets religieux. La police qui effectue les perquisitions dans les domiciles, fouille dans les moindres recoins des chambres, mais aussi dans la vie privée et intime, détruit avec violence et acharnement, icônes, estampes, livres religieux et tout ce qui concerne la religion ou la rappelle.


Ce mémorandum démontre historiquement que les auteurs de cette boucherie n'étaient pas que des groupes incontrôlés et que les masses populaires qui se déchaînèrent contre l'Eglise en 1936 étaient remplies de haine. Une haine qui leurs avaient été longuement instillée à partir d'organisations gouvernementales ou syndicales et que personne ne pouvait plus contrôler depuis la victoire du Front Populaire le 16 février 1936.
En juillet de 1937, le journal catalan L'ESQUELLA de la TORRATXA proclamait : "ça y est, nous sommes tranquilles ! Nous avons tués tous les curés, tous ceux qui ressemblaient à un curé et tous ceux qui nous semblaient ressembler à un curé".
A Madrid, le ministère de l'Intérieur qui était commandé par la gauche républicaine, ne prit aucune mesure pour juguler l'hécatombe. Au contraire il organisa des bandes ressemblant les unités régulières de police.
A Barcelone, un ex-capitaine travaillant au ministère de l'Ordre Public eut tout juste le temps de se réfugier en France pour avoir osé critiquer la cruauté de la FAI et le climat de terreur qu'elle engendrait. Cette terreur ressemblait à celle de la guerre civile russe en ce que, dans les deux cas, le clergé en fut la principale victime. La persécution contre l'Eglise catholique fut la plus féroce jamais vue dans l'Europe occidentale, même dans les moments les plus durs de la révolution française. Les anarchistes avaient la réputation d'être les plus violents de tous les révolutionnaires, mais il y eu des tueries dans des zones, comme dans le centre sud, où les anarchistes étaient peu nombreux et ce furent les socialistes qui participèrent à l'hécatombe.

Hugh Thomas, dans son livre "la guerre civile d'Espagne" écrit :"en aucune époque de l'histoire européenne et possiblement du monde, on a pu constater une haine aussi grande contre la religion et tout ce qui était en relation avec elle".

Le 16 de février 1938, Eric Pierre LABONNE, ambassadeur de France à Barcelone, envoyait un rapport à son ministre des Affaires Etrangères. Protestant, profondément croyant, il était venu en Espagne enthousiasmé par la cause républicaine. Il avait vite déchanté!

"L'attitude de l'Espagne républicaine –disait-il- en ce qui concerne la religion est un paradoxe. Quel spectacle! Depuis presque deux ans et des honteux massacres de membres du clergé, les églises continuent dévastées, vides et ouvertes à tous les vents. Aucun entretien, aucun culte. Au milieu de rues animées ou dans des endroits isolés, les ruines des églises ressemblent à des endroits pestiférés d'où les gens détournent les yeux cachant leur peur et feignant l'indifférence. Ces maisons de Dieu et leurs blessures se dressent comme des symboles permanents de la vengeance et la haine. Tous les couvents ont subi le même sort. Moines, religieuses, prêtres, tous ont disparus. Beaucoup d'entre eux ont été assassinés, d'autres ont pu s'enfuir en France avec l'aide et les efforts de nos consuls. Notre pays est devenu le havre de paix que tant et tant d'espagnols aspirent d'atteindre depuis les premiers jours de la tourmente. Par décrets pris par des hommes, la religion à cesser d'exister. Toute manifestation religieuse a cessé sous la chape de l'oppression et du silence. Et pourtant l'Espagne républicaine se dit démocratique. Son gouvernement le proclame, il se déclare partisan de la liberté de pensée, de la liberté de conscience, de la liberté d'expression. Il a accepté le culte protestant et israélite, mais ne tolère absolument pas le catholicisme. Le contraste est si flagrant qu'il soulève des doutes sur sa sincérité, il jette le discrédit sur ses déclarations et ses véritables sentiments".

Contrairement aux idées reçues, la soif d'extermination de la part du Front Populaire frappa toutes les classes sociales. Il est communément admis que les victimes des milices étaient les capitalistes et les religieux et que les classes laborieuses avaient été épargnées.
FAUX, personne n'échappa au massacre, pas même les "travailleurs".
A titre d'exemple à Bañolas (Gerone), les miliciens fusillèrent 23 médecins et infirmiers de l'hôpital militaire à Vilasacra. Une grande partie des 3 000 victimes du syndicat agricole était composée d'ouvriers agricoles journaliers
Une autre catégorie fut durement touchée : les instituteurs. Si ceux-ci ne partageaient pas leurs idées ou qu'ils étaient croyants, ils étaient systématiquement assassinés. La pensée qu'ils puissent répandre leurs croyances aux élèves était insupportable aux partis de gauche. Ceux-ci rétorquent que les franquistes en firent autant avec la même pensée. C'est vrai! Mais l'un n'empêche l'autre et les franquistes n'étaient pas l'Eglise.
La persécution se déroula avec une extrême cruauté et les assassinats étaient précédés de tortures psychologiques et physiques, avec des mutilations, coups, insultes, viols. D'après Pie XI tout cela se fit avec une barbarie, une haine et sauvagerie qui parait impossible chez des êtres humains
Au commissariat de Bilbao, étaient délivrés des documents avec les tampons du Syndicat CNT et des anarchistes de la FAI au mois d'octobre 1936 qui disaient textuellement : Le porteur de ce sauf-conduit ne peut être affecté à d'autres services. Il est occupé à la destruction d'églises.
Un historien cite quelque cas qui ne sont que des exemples parmi tant d'autres : Un ancien coadjuteur fut déshabillé, martyrisé et mutilé, en lui enfonçant dans la bouche ses parties génitales. Un autre fut fusillé petit à petit en visant successivement ses organes non vitaux. Plusieurs furent toréés et à d'autres on arracha les yeux, d'autres furent castrés. Un chanoine eut un œil arraché, une oreille coupée et fut finalement égorgé. Un autre fut torturé avec des grosses aiguilles pour cuir devant sa mère. Un autre fut attaché à un tramway et traîné jusqu'à ce qu'il soit mort. Onze détenus d'une tchéca furent frappés à coups de marteaux, de bâtons et découpés avec des couteaux jusqu'à en faire des morceaux. Plusieurs furent assassinés lentement, en spectacle public, à coups de haches. Un cadavre avait une croix incrustée entre les maxillaires. On arracha les yeux et coupa la langue à une femme professeur de l'Université de Valence pour l'empêcher de crier "vive Christ Roi". Une laïque fut violée devant son frère attaché à un olivier; ensuite on les tua tous les deux . Ces horreurs se reproduirent dans presque toutes les régions.
A Madrid, des personnes furent jetées aux fauves du Zoo. Souvent on fusillait les catholiques en groupes et on s'acharnait encore sur les cadavres. Jeunes ou anciens et près de 300 religieuses de tous les âges furent massacrés dans des conditions horribles.
La rage et l'acharnement continuaient sur les cadavres. Ils étaient frappés, brûlés, jetés dans des ravins, laissés dans des lieux isolés ou, au contraire, exposés au public avec des inscriptions ironiques. Dans les couvents, des cercueils, des squelettes étaient exhumés et montrés aux curieux. Beaucoup d'églises devenaient des étables ou des greniers. Dans d'autres, on célébrait des cérémonies burlesques avec des imitations obscènes de messes. Des cimetières étaient profanés. Il arrivait que l'on casse des croix et des stèles où figuraient des inscriptions rappelant la religion.

Voici quelques autres cas que les historiens vont signaler, sans faire le choix des plus horribles.
Ils citent le curé de Navamorales à qui on infligea une parodie des souffrances du Christ, à l'exception de la crucifixion. Il mourut fusillé en regardant ses bourreaux et en priant pour eux. L'évêque de Jaén fut tué par une foule d'environ deux mille personnes; une religieuse assassinée dans le couvent de Nuestra Señora del Amparo parce qu'elle refusait de se marier avec l'un des miliciens qui avait mis le feu au couvent. De très nombreuses religieuses furent violées avant d'être égorgées.
Les cas de prêtres émasculés et a qui on enfonçait leurs parties sexuelles dans la bouche sont nombreux. Celui de monseigneur Ferrer évêque de Tarragone, revient souvent dans les récits : on le retrouva affreusement brûlé et à côté de lui un bras coupé en morceaux. Ses tortionnaires lui avaient coupé plusieurs fois en remontant. Ceci laisse imaginer une des morts des plus atroces.

-"On obligea les évêques de Guadiz et d'Almeria à laver le pont d'un bateau prison avant d'être abattus.
Le cadavre d'un jésuite fut exposé au milieu de la rue Maria de Molina à Madrid avec une pancarte "Soy Jesuita".
A Cernera on introduisit des grains de chapelet dans les oreilles des moines jusqu'à leur percer les tympans.
A Barcelone des multitudes vinrent contempler les corps de dix-neuf religieuses salésiennes qui avaient été exhumés.
A Ciempozuelos, on jeta le prêtre Diaz del Moral dans un corral plein de "toros" qui le tuèrent à coups de cornes, et puis on lui coupa une oreille pour faire une parodie de corrida. Des prêtres furent brûlés vifs; d'autres durent creuser leur propre tombe.

A Alcazar de San Juan un jeune homme très croyant eut les yeux arrachés et dans cette province de Ciudad Real, Don Alicio Leon Descalzo fut châtré et ses organes sexuels lui furent enfoncés dans la bouche. Un crucifix fut enfoncé dans la bouche de la mère de deux jésuites. A chaque fois que l'on tuait, la mort était accueillie par des applaudissements de la foule ! De nombreux prêtres devinrent fous"-.Il est presque impossible de citer, un par un, situation par situation, les tortures des huit mille trois cent prêtres, moines ou religieuses. Et il serait injuste de ne pas citer les innombrables martyrs anonymes qui moururent uniquement parce qu'ils avaient pris la liberté de croire en Dieu, sans qu'on ne puisse leur reprocher aucune autre charge.
Un autre des aspects de cette spirale de crimes antireligieux, fut celui des innombrables exécutions collectives, sans discrimination de sexe, d'âge ou de condition des victimes et qui ne prenaient en compte aucune connotation politique ou sociale qui puisse l'expliquer. Les deux cas les plus connus furent un à Barcelone où on tua 45 moines maristes, 39 de la congrégation de saint Gabriel et sept autres d'une autre congrégation dans les mois de juillet août 1936; l'autre à Barbastro où les miliciens fusillèrent un théologien, 45 étudiant âgés de moins de 25 ans et 6 frères supérieurs.
Cervera[1].jpg

Photo de jeunes séminaristes à Cervera. Envoyés à Barbastro, 45 d'entre furent
fusillés peu de temps après. Ils avaient tous moins de 25 ans. Un théologien et 6 frères supérieurs subirent le même sort.

Furent assassinés pour des raisons uniquement religieuses : 13 évêques
Sigüenza: monseigneur Nieto.
Jaén: .........""...............Basulto
Lérida: ......""...............Huix
Barcelone: ""...............Irurita
Guadix: .....""..............Medina
Cuenca: ....""...............Laplana
Barbastro: .."".............Asensio
Segorbe: ...."".............Serra
Ciudad Real: "".............. Esténaga
Almería : .......""..............Ventaja,
Orihuela : .....""...............Ponce
Teruel : ........""................Polanco
Tarragona : ...""..............Borrás


Pío Baroja dans La Busca et avec son style particulier, fait la description d'un repas familial où il résume parfaitement (sans le vouloir?) l'état d'esprit qui régnait avant la guerre civile. Il fait parler Leandro, fils de cordonnier qui n'avait aucune raison, autre que la gratuité, pour tenir ces propos. A esto arguyó Leandro, el hijo mayor, diciendo que los fraíles, monjas y demás moralla lo mejor era degollarlos como se hace con los cerdos, y que respecto a los curas, fuesen católicos, protestantes o chinos, aunque no hubiera ninguno no se perdería nada.
(....A cela argumenta Léandre, le fils aîné, en disant que les moines, religieuses et toute la clique, le mieux était de les égorger comme on fait avec les porcs et que en ce qui concernait les curés, fussent-ils catholiques, protestants ou chinois, même s'il n'y en avait aucun on ne perdrait rien)
Son père, lui, venait de dire qu'il était pour la liberté religieuse à condition que ce soit pour toutes les religions que, mais que, s'il était au gouvernement, il expulserait tous les moines, les curés et les religieuses.
Voilà, bien résumé l'état d'esprit des intellectuels de gauche. Ils avaient réussi à modeler l'opinion publique avec leurs idées. Les chrétiens allaient en subir toutes les conséquences .

Reste à faire quelques remarques:
S’il est vrai que dans une immense majorité, ceux que l’on appelait "los rojos" furent sincères et sacrifièrent tout –leurs situations, leurs biens et leurs vies- pour lutter contre ce qui deviendra très vite le franquisme, ce ne fut pas du tout le cas de tous leurs dirigeants.
Ces hommes réussirent à instiller dans les veines d’une majeure partie du peuple, une haine féroce contre tout ce qu’il ce qu’ils considéraient faire obstacle à leurs ambitions.
Une minorité, mais malheureusement tragiquement agissante, commit des crimes qui, par leur férocité, semblaient impossible d'avoir été perpétrés par des hommes. On ne peut pas dire non plus par des bêtes sauvages, car celles-ci tuent pour se nourrir, mais ces miliciens tuaient pour le plaisir de tuer et assassinaient, dans la majorité des cas, des victimes innocentes. Ceci pour ne parler que des crimes hors faits de guerre. On ne peut pas, non plus, dire qu’ils agissaient par vengeance, pour se venger des crimes commis dans l’autre zone : la plupart des crimes eurent lieu dans le premier mois de la guerre, alors que les généraux rebelles n’occupaient qu’une infime partie du territoire espagnol.
On peut regretter aussi, qu’au cours du temps, les dictionnaires aient changé leur définition du mot “fascisme”. Au début, on pouvait lire: fascisme, politique imposée au peuple par la force. Il désigne maintenant la politique d’Hitler, Mussolini et de Franco. Dommage, car on pourrait l’appliquer à beaucoup d’autres politiques dans le monde !
Fin des remarques personnelles

 


Date de création : 18/06/2008 @ 09:09
Dernière modification : 23/12/2012 @ 18:34
Catégorie : 2 le contexte et la persécution
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Roberto Bueria Julian

                     Les chrétiens persécutés

 Persécution en Espagne pendant la II République



La conduite de l'Eglise espagnole pendant la guerre civile est encore et toujours, violemment critiquée.
On l'accuse d'avoir été réactionnaire, hypocrite, fasciste, obscurantiste. Elle aurait été soumise aux puissants et aurait méprisé les pauvres. Immensément riche, elle se serait rangée du côté de la force de peur de perdre ses privilèges.

Pourtant, il suffit d'étudier un peu cette époque pour s'apercevoir que toutes ces critiques ne dépassent pas le stade de la propagande. Elles peuvent facilement être réfutées, une par une.
C'est ce que vous pourrez trouver sur ce site.

Lisez argument par argument. vous comprendrez vite qu'il suffit juste d'un peu de bon sens, pour s'en convaincre.
Puis vous pourez lire  quelques unes des horreurs commises dans la page "le massacre"
 

 

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