Les chrétiens persécutés
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8 les tchékas - Les tchékas
En Espagne en 1936 (et même avant), l’horreur allait dépasser l’entendement et les Tchékas en sont la plus parfaite illustration. Chaque parti va avoir ses tchékas. Les tchékas se sont-elles affiliées à des partis ou ce sont les partis qui ont créé les tchékas ? De toute façon, il y en aura des communistes, anarcho-syndicalistes, des socialistes, trotskystes, du parti radical et même des basques. Il y en aura jusqu’à 220 à Madrid, 43 à Barcelone et 55 à Valence (ville et province). A la fin de la guerre 17 000 personnes auront été assassinées à Madrid en dehors de tous combats. Barcelone une moyenne de 50 morts par jour (Simone Weil en témoigne aussi) avec un total d’environ 5 000 personnes et Valence se distinguera pour la quantité de morts et sa barbarie surtout avec le clergé et les croyants. Dans les tchékas qui vont particulièrement se distinguer on peut citer celles de Narvaez, de San Bernardo (une tchéka avec un nom de saint ?!) qui s’installera dans l’église, celle du cercle libertaire de las Ventas, de la gare d’Atocha, Celle qui s’installera dans le cinéma Europa, ou encore celle de Guindelera, mais il ne faut surtout pas croire que la cruauté se limitait à celles-ci, les autres les suivaient de près. Et dans ces lieux, où l’enfer paraîtrait le paradis, les "suspects" vont être frappés souvent à mort, brûlés au fer rouge, violés, humiliés, on leur arrache les ongles ou on enfonce des aiguilles dessous. S’ils sont chrétiens -et c’était la grande majorité- on leur fait avaler des chapelets ou on leur enfonce dans les oreilles, dans la gorge, et quand les malheureux sont pratiquement morts, ils sont achevés d’une balle dans la nuque. Pour parachever la besogne, les assassins, qui ont préalablement pillé leurs maisons, se partagent leurs biens. En parenthèse prenons une discussion qui, plus de 70 ans plus tard, est toujours d'actualité. Les ministres concernés étaient-ils au courant ou ne l'étaient-ils pas comme ils l'ont toujours prétendu. La droite dit que, pour que ces tchékas commencent leur besogne dès le 19 juillet, elles étaient forcément organisées d'avance et tout aussi obligatoirement, structurées par les partis politiques et les syndicats. Il est difficile de croire que tous ces morts qui jonchaient les rues tous les matins, les disparitions de tant et tant de personnes, les mises à sac des logements et la présence de 220 tchékas dans la capitale puissent passés inaperçus aux yeux et aux oreilles du gouvernement. Reste à savoir dans quelle mesure il aurait pu les contrôler ou les empêcher s'il en avait eu l'intention. Une petite précision quand même: le ministre de l'Intérieur du moment, le général Sébastian Pozas Perea était communiste et le ministre de la Justice Manuel Blasco Garzón était un maçon ( en France franc-maçon) particulièrement sectaire. Il a été dit aussi que Manuel Azaña pouvait voir tous les matins, par les fenêtres de sa résidence à la "Casa de Campo", les assassinats qui étaient commis dans la cour et qu'il en fut malade. Au mois de novembre, García Atadell voyant que les troupes de Franco s’approchaient dangereusement de Madrid, décide de s’enfuir avec ses deux lieutenants et un important magot évalué à 25 millions de pesetas de l’époque. Après être parvenu jusqu’à Marseille sous une fausse identité, il s’embarque vers l’Amérique du Sud. Sur Wikipédia en espagnol, on trouve une information qui me laisse sceptique. Malgré toutes mes recherches sur la guerre d'Espagne, je n'en avais jamais entendu parler ! Enfin pourquoi pas après tout! García Atadell aurait été dénoncé aux franquistes par Luis Buñuel (??) par l'intermédiaire de l'ambassadeur de la République et comme le bateau faisait escale à Santa Cruz de las Palmas, ils en profitèrent pour l'arrêter. Je reproduis le texte de Wikipédia qui serait extrait des mémoires du célèbre cinéaste : Même si les autres ne les laissent pas de côté, une autre tchéka « socialiste » va se spécialiser dans la chasse aux curés. Cette commission électorale permanente est située dans la rue de Fuencarral et versera autant de sang que les autres. Tout ce qui ressemble un évêque, curé, moine, religieuse, inscrit à l’Action Catholique ou simple pratiquant va être traqué et subir toutes sortes de vexations, tortures, viols et assassinats. Mais on ne s’arrête pas là. Souvent démembrés ou dépecés, les restes sont jetés dans des « barrancos », laissés sur place ou enterrés sommairement à même la terre. Il y eu le cas horrible de Eusebio Cortés Puigdengolas qui, après avoir été assassiné et dépecé dans la tchéka de Sant Elies à Barcelone, les morceaux furent jetés aux cochons. L’auteur de ces faits ricana en disant : - "nous mangerons du chorizo au goût de curé"- Le même sort subira la religieuse Apolonia Lizárraga. Il y a-t-il intérêt d’énumérer toutes les tchékas avec le nom des dirigeants ? Elles ont presque toutes eu comme chefs des gens de la pègre, mais est-ce que cela enlève la responsabilité aux différents ministères et différents gouvernements ? C'est eux qui bénéficièrent de tous les vols, spoliations, réquisitions chez les bourgeois, le pillage des églises et de tous ceux qui les fréquentaient. Ils disaient que tout cela aurait servi à payer les armes que Staline voulait bien leur fournir, mais.... et les chargements qui passèrent la frontière française en février 1939 ? Ils n’étaient pas partis chez Staline, ceux-là ! La moitié de cet immense trésor fut récupéré par Indalecio Prieto au Mexique, le reste resta en France dans les mains des membres du gouvernement républicain en exil. Il devait servir, selon leurs belles paroles, à aider les réfugiés espagnols. Mais les réfugiés républicains, comme mon père et tous ceux qui durent accepter un emploi d'ouvrier agricole pour sortir des barbelés d'Argelès et d'ailleurs, qui avaient tout donné et tout perdu, n'en reçurent le moindre soupçon de commencement du début d'une petite aide. Les dirigeants des gauches espagnoles de l'époque, se convertirent en d'ignobles receleurs, oubliant complètement tous ces pauvres gens qui s'étaient battus pour des idées qu'ils avaient réussi à leur inculquer.
Evidemment, toutes ces atrocités ont été, et sont, violement démenties et les auteurs trainés dans la boue ! Pensez ! Ce sont des témoignages de fachos ! Et il n'y a plus de discussion possible !
Date de création : 26/05/2011 @ 15:02 ![]()
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Roberto Bueria Julian
Persécution en Espagne pendant la II République
Pourtant, il suffit d'étudier un peu cette époque pour s'apercevoir que toutes ces critiques ne dépassent pas le stade de la propagande. Elles peuvent facilement être réfutées, une par une.
Lisez argument par argument. vous comprendrez vite qu'il suffit juste d'un peu de bon sens, pour s'en convaincre.
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