Le pape et l’après synode.

Les médias continuent à nous parler du pape François. A les entendre notre pape va tout casser sans prendre de gants. Stupidités de journalistes en quête de sensationnalisme ou bribes de vérités retransmises au public suivant leurs préférences ou pour satisfaire leurs propres souhaits. Mais pour tous, le pape François va mettre  l’église à la page.  Et ils remettent ça : les divorcés pourront communier; les homosexuels auront leurs places dans l’église (comme s’ils ne l’avaient pas toujours eue), la GPA, la PMA, les avortements, l’euthanasie, les unions libres et le mariage des prêtres, tout ça va pouvoir se faire avec la bénédiction d’une Eglise moderne,  remodelée et mise au goût du jour.

Le pape François a enthousiasmé les journalistes. Il parle beaucoup notre pape François et ses paroles sont retransmises,-peut-être choisies et déformées- au  "bon peuple". Quel pape ! Enfin un pape proche du peuple, moderne, au franc-parler qui fustige la "cour" vaticane parfumée aux parfums chers, le cœur sec. Il critique son ordre établi, trop rigoriste et hypocrite.

La critique est facile, l’art est difficile !

Et je répète : Mais dans les chrétiens de base comme on dit, ceux qui ne sont pas au Vatican, l’inquiétude grandit. Que va-t-on nous pondre au bout de cette année de réflexion ? Le pape, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les diacres et tout le peuple des rachetés, ne sont-ils pas là pour proclamer l'enseignement du Christ  et uniquement l'enseignement du Christ ! Va-t-on  proclamer un nouvel Evangile édulcoré au goût du jour à chaque époque ??

L’heure n’est pas à l’hypocrisie. Les fidèles de maintenant n’ont plus la foi du charbonnier. Ils ne se laissent plus avoir par de bonnes paroles, pleines de sucre et de miel qui cacheraient d’autres desseins  moins avouables.

Il se pourrait qu’en allant chercher l’hypothétique  brebis égarée (qui n’a aucune envie de rentrer dans la bergerie) les bergers, à leur retour, ne retrouvent plus leur troupeau. Certaines des brebis étant parties vers d’autres pâturages et d’autres s’étant fait dévorer par les nombreux loups qui rôdent actuellement.

C’est là que me vient à l’esprit la phrase d’une enfant âgée de 5 ou 6 ans dans une réunion de famille où tout le monde parlait peut-être un peu trop. A quelqu’un qui s’étonnait de son silence, la petite répondit : -"moins on parle et moins on dit de bêtises"-

Logique lumineuse ! Imparable !