Persecution religieuse et christianophobie

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021Une autre génération de catholiques

L’Église de nouveau divisée ?

Les mesures prises par le gouvernement socialiste dans le but de modifier complètement le modèle de société dans lequel nous vivions jusqu’à présent, ont bouleversé toute une partie de catholiques de base. Ces catholiques se sont  engagés sur ces questions de société dès l’annonce du mariage entre personnes du même sexe.

La hiérarchie donne l’impression d’avoir du mal à suivre.

On entend dire qu’elle traîne une mauvaise conscience et qu’elle regrette d’avoir perdu la classe ouvrière. Et pourquoi l’a-t-elle laissé s’échapper cette classe ouvrière ? Va-t-elle, une nouvelle fois, faute de décisions claires, énergiques et courageuses laisser tout un pan de la communauté catholique –et surtout les jeunes- se détourner d’elle ? Même si elle prêche à contretemps, si elle n’est pas dans le politiquement correct, n’a-t-elle pas pour mission transmettre les enseignements du Christ à travers les temps, quels qu’ils soient d’ailleurs?

 

La hiérarchie se serait vivement expliquée à Lourdes. Une partie des évêques ne voit rien ou feint de ne rien voir, faute de courage. Une autre partie, peut-être encore sous l’influence soixante-huitarde et bienveillante pour le gouvernement socialiste, ne veut pas gêner son action.Elle dit qu’elle considère la question du mariage homosexuel comme un débat de société sans aucune importance.

Une autre partie a, quand même, comprise et appuyée cette indignation de centaines de milliers de catholiques contre les mesures socialistes et les bouleversements  de  la société et de la famille qu’elles entraînent. Entre parenthèses, venant de la franc-maçonnerie, elles n’ont d’autre but que de détruire un peu plus la religion catholique. Cette dernière partie s’est engagée en encourageant les manifestations et même en y participant physiquement.

Malheureusement, la direction de l’épiscopat est restée sous la réserve. Elle considère que la disparition de la cellule familiale composée d’un homme et une femme et de leurs enfants ne valait pas un dérangement. Sa justification est que l’Église avait tout à perdre dans ce combat perdu d’avance. Un combat, selon elle, d’arrière garde. En s’engageant l’Église, au contraire risquait de se faire assimiler avec l’extrême-droite. Le grand Satan de l'époque ! On peut se demander que fait dans l’Église cette catégorie d’évêques. S’ils ne croient pas en Dieu ne serait-elle pas mieux dans un autre milieu professionnel n’ayant aucun lien avec la proclamation de l’Évangile ?

Il y a quand même un petit problème : tous ces évêques ou archevêques qui veulent rester dans le politiquement correct –de notre époque- rappellent la partie d’ecclésiastiques assermentés – ou  jureurs- de la révolution. (On les appelait plus communément, les « intrus » et le peuple, dans sa grande sagesse, ne s’y trompait pas). Ils ont perdu leur crédit, surtout chez les jeunes qui ne sont pas d’extrême droite ni des réactionnaires. Certains les appellent des "rebelles". Ce sont, en tous cas, des jeunes ou moins jeunes qui ont perdu ce complexe et cette peur de paraître chrétiens, synonyme de "demeuré" dans lequel le terrorisme intellectuel de gauche les –nous- avait plongé.

.Qui plus est, et c’est la goutte faisant déborder le vase, la Conférence des Évêques à travers le service ­Famille et Société  ne trouva rien de mieux que d’inviter Fabienne Brugère pour "former" les responsables diocésains. Le grand public ne la connaît peut-être pas, mais cette femme est dans la droite ligne de ­Judith Butler, l’américaine championne toutes catégories de la théorie du genre.

Ce qui est curieux, c’est que, contrairement aux sectes, l’Église catholique ne retient personne. Alors pourquoi ceux qui ne sont pas d’accord avec les directives venues du Vatican et qui reflète la majorité, ne  vont-ils pas garder des chèvres dans la montagne et foutent la paix au reste des fidèles.

Mais voilà, alors que la conférence fut annulée à cause des protestions qu’elle souleva, il sortit une autre catégorie de "tenants de l’ouverture" pour protester cette fois-ci contre la reculade de l’épiscopat sous la pression de l’extrême droite qui avait infiltré la "manif  pour tous". Pauvre France ! Pourquoi une partie des catholiques se croient-ils plus intelligents que les autres ? Le pire dans l’histoire est que Mgr Brunin, président du conseil Famille et Société de l'épiscopat a été réélu dans ces fonctions. Ce qui tend à prouver que l’esprit soixante-huitard domine encore la hiérarchie catholique en France ! Monseigneur Georges Pontier, qui a remplacé le cardinal Vint-trois a pris ses distances envers les forces mobilisatrices contre le mariage gay. Il a eu tort ! Cette position n’est pas comprise par la jeune génération des catholiques français.

Je vomirai les tièdes a dit un certain Jésus-Christ. La coupure menace-t-elle  entre  cette jeunesse mobilisée depuis un an et demi contre la loi Taubira et cette hiérarchie, frileuse dans le meilleur des cas, complice dans d’autres, de cette gauche manipulée par la franc-maçonnerie?

Heureusement la jeune génération de catholiques français ne s’est pas imprégnée de la doctrine qu’auraient pu leur transmettre les descendants gauchisant de mai 68 (époque où il était de bon d’être catholique, oui, mais catholique de gauche, rejetant Rome) Ils ont été imprégnés par l’enseignement de Jean-Paul II et son fameux "n’ayez pas peur" relayé par des parents plus jeunes qui cherchaient à se débarrasser du joug soixante-huitard. Ils recherchent une église plus unie, débarrassée des querelles entre progressistes -passés dans le camp ennemi-, traditionalistes -rejetant Vatican II- et traditionnels voulant restés fidèles à Rome et sa pastorale guidée par le Saint Esprit. On le voit concrètement dans les tables de presse : petit à petit les revues "progressistes" disparaissent remplacées par d’autres fidèles à Rome. Jean-Paul II a su rétablir une vraie fierté d'être catholiques à une partie de chrétiens. N’ayez pas peur  avait-il dit et cette idée continue de faire son chemin. Il était temps qu’une génération cesse de raser les murs pour se rendre à l’église et qu’elle regarde l’adversaire  les yeux dans les yeux en disant – Tu n’es pas meilleur que moi, tu n’es pas plus intelligent que moi et non je ne suis pas un débile parce que je crois en Dieu. Si tu me combats, je saurais te répondre !!!

 

Ces cathos sont aujourd'hui âgés de 16 à 30 ans, et ils sont vraiment pratiquants. Ils ne vont pas à l'église le dimanche par habitude ou parce-que leurs parents les ont obligés quand ils étaient petits. Ils y vont parce-qu’ils en ont besoin ! Ils sont catholiques avant d’être chrétiens à 72 % suivant une enquête qui dit que le même sondage fait dans les années 70 aurait été inversé. Ces chiffres prouvent que ces jeunes sont en communion parfaite avec Rome et son évêque –le précédent et l’actuel) et non pas en constante contestation comme le voudraient certaines publications qui se disent catholiques (en tout petit).

Les incessantes attaques à la religion ne font que fortifier leur foi. Ils refusent toute récupération politique, ne veulent pas mélanger les genres et respecte la laïcité quand elle n’est pas laïcisme. On les trouve dans les Manifs pour Tous et dans les Veilleurs, forts, dignes sans provocation.

Si une partie des évêques n’a pas compris qu’ils sont le levain de demain, le possible réveil du catholicisme en France, elle fait une grave erreur.

 

 


Date de création : 28/04/2014 @ 18:57
Dernière modification : 27/05/2014 @ 23:32
Catégorie : 021Une autre génération de catholiques
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