Persecution religieuse et christianophobie

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008 l'euthanasie

NUL NE PEUT DISPOSER, SANS SON CONSENTEMENT, DE LA VIE D'AUTRUI ».

C’est ce principe qui devrait servir de base à toute discussion sur l’euthanasie voulue par le président Hollande. Qui plus est, il a exprimé le souhait qu’un texte de loi soit voté avant la fin  de 2014.

Choisissant les membres, évinçant ceux qui pouvaient être des contradicteurs, son "panel citoyen" n’a pas mis longtemps à rendre ses conclusions. Celles-ci prônant la légalisation du suicide assisté et une exception d'euthanasie. Un avis succinct et ambigu.

La ministre de la Santé a annoncé la consultation, dans les prochaines semaines, de "l'ensemble des acteurs concernés" et des "grandes familles de pensée" afin de préparer le texte de loi. On voudrait bien savoir comment seront choisis les ensembles d’acteurs concernés et les grandes familles de pensées.

Sur cette question épineuse de la fin de vie, notre président ordinaire veut  prendre toutes les précautions possibles –dit-on. Il veut une loi largement concertée.

Pourtant il veut faire passer en force sa proposition de campagne n° 21 sur la légalisation du suicide assisté. Quitte à oublier la grande majorité des propositions émises tant par la mission Sicard et l'avis 121 du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), tous deux fermement opposés au suicide assisté et à l'euthanasie.

L’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), réclame l'aide active à mourir dans les solutions ou­vertes en fin de vie. En l’ajoutant, la conférence range en second plan les soins palliatifs….qu’elle défend d’un autre côté.

La France ferait bien d’examiner les dérives de ces pratiques médicales dans le pays voisin qu’est la Belgique, comme en témoignent plusieurs professionnels de santé.

Finalement, l'avis de la commission est hasardeux sur la forme, mais il est surtout  approximatif et ambigu sur le fond. Il remet en cause les notions de suicide assisté et d'euthanasie. Le premier étant réservé aux personnes conscientes, et la seconde aux malades ne pouvant plus donner leur consentement. Auparavant, si le  produit létal  était administré par soi-même cela correspondait évidemment à un suicide et, si administré par une tierce personne, à l’euthanasie. Si une loi est favorable à une exception d’euthanasie sur une personne inconsciente, celle-ci est en complète contradiction avec le principe de : -Nul ne peut disposer, sans son consentement, de la vie d’autrui.

Ce principe ne s’applique-t-il aussi à l’avortement ?


Date de création : 16/03/2014 @ 14:10
Dernière modification : 16/03/2014 @ 14:13
Catégorie : l'euthanasie
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