Persecution religieuse et christianophobie

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Où trouve-t-on une école libre ?

 

Où trouve-t-on l'école libre ?

A l'occasion de la manifestation pour la défense de l'Ecole Libre menacée par le gouvernement de Mitterrand en 1984, des banderoles accrochées à des balcons affichaient : la seule école libre est l'école laïque. C'était une opinion. L'opinion de ceux qui l'avaient écrit, mais la vérité ? Où se situe la vérité ?

Un livre de Carole Barjon, Mais qui sont les assassins de l'école ?[1] apporte des preuves que ce n'est pas le cas de l'école publique.

L'auteure nous dit qu'un projet politique s'est imposé dans les années 1960 avec l'intention de "démocratiser" l'enseignement  par la linguistique, la volonté de détruire l'éducation bourgeoise pour éradiquer les inégalités. Pour ce faire on avait confié la formation des maîtres à des "experts" des "sciences de l'éducation",  tous  très engagés à gauche. C'était oublier qu'une science ne saurait être étudiée à travers un prisme idéologique, sauf à ressembler à la théorie de Lyssenko dans l'URSS des années 1950. Une science corrompue par l'idéologie, où les faits sont dissimulés ou erronément interprétés.

Mais ce  livre est aussi le signe de l'émergence d'une société civile qui ne supporte plus que l'éducation de ses enfants soit ainsi avilie.

Carole Barjon est d'autant plus impitoyable qu'elle apporte des preuves irréfutables et fait même parler les responsables –donc les assassins de l'école- qui reconnaissent maintenant leurs fautes. En utilisant le langage courant Christian Forestier, l'un des principaux inspirateurs de ces "progrès", avoue : "on a déconné". Le sociologue François Dubet, sincèrement consterné, reconnaît ces erreurs, mais pas ses erreurs. Il se retranche derrière son "idéalisme" et accuse : "C'est pas de ma faute, c'est de la faute des "didacticiens" qui ont pris le pouvoir".

Les écoles de formation des professeurs qui leur ont succédé, sont toujours les tenants du pédagogisme. Il n'y a donc eu aucun changement dans l'Éducation Nationale. C'est comme si on confiait aux empoisonneurs le soin de désempoisonner  leurs victimes.

Toutes ces générations d'élèves ont fait les frais de cette lutte des classes propagée par l'Éducation nationale et dans laquelle le "prolétariat" aurait pris le pouvoir.

Le raisonnement de Carole Barjon ajoute : Sauf qu'il ne s'agit en rien d'un prolétariat, mais d'une caste éloignée de la réalité.

Nous sommes obligés de constater l'appropriation de l'enseignement par deux castes, l'une décidant de ce qui est bien ou mal, l'autre chargée de les inculquer à petite doses dans les mentalités de l'élève et tout cela au mépris de la vérité.

L’impact de cette idéologie sur les enfants peut faire des ravages. L’enfant, l’adolescent, est vulnérable. Il se cherche et l'éducation qu'il reçoit n’est pas forcément celle que ses parents lui ont donnée jusqu'alors. Il sera  d'autant plus facile à convaincre qu'il est dans  l'âge ou il est souvent en contradiction avec eux.
(Je me souviens d'un cas personnel où l'une de mes deux filles lors d'une discussion sur l'avortement se tourna vers moi, presque agressive -" la femme doit être libre de disposer de son corps"- une opinion totalement opposée à celle qu'elle avait auparavant)

Où donc est la liberté de l'enseignement. Est-ce cela l'école libre ?

Les gauches, aveuglées par leur idéologie  et au nom d’un alignement égalitaire, avaient créé un enseignement des  plus médiocres et faux.

 Il est vrai que la droite, soumise au terrorisme intellectuel de la gauche, a fait aussi mal et souvent pire. Mais contrairement à la gauche, l’école n’était pas sa raison d’être et dans le meilleur des cas, elle a laissé faire. Elle avait tort ! Aujourd’hui, le mal est fait! Certains disent que la déception  de "ses maîtres d’école" est grande et que le corps enseignant, jadis bastion de la gauche, est en train de l’abandonner. Souhaitons que ce soit vrai !

​Mais pour l'instant :

Après le divorce, l'avortement, le mariage pour tous (après avoir démoli le mariage) on s'est attelé  faire passer dans les mœurs la PMA, la GPA, l'euthanasie et maintenant le genre. Il s'agit d'une déconstruction systématique de notre civilisation sous couvert de progrès. Nos enfants sont donc en grave danger dans cette "école de la République". En ce qui concerne la "théorie du genre[1]", ils sont déjà en train "d'apprendre" que l’identité –féminine, masculine ou autre- ne serait qu'une pure convention. Le fait de naître dans un corps masculin ou féminin est sans aucune incidence sur leur personnalité sexuée et sexuelle.

Les enseignements : la différence des sexes, depuis toujours, non seulement a été construite, mais elle a été construite par les hommes, blancs et hétérosexuels. Les mâles en définitive. Elle a été bâtie selon un ordre hiérarchique au détriment des femmes et des minorités sexuelles. Il est arrivé le temps où ces catégories de personnes doivent pouvoir se libérer de cette domination.

Notre "ministre" de l "Éducation Nationale" assure que le "genre" n'existe pas et qu'elle défie quiconque de le trouver dans les manuels scolaires. Et pourtant on trouve déjà ces arguments : " le sexe biologique nous identifie comme mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin » (Hachette), et ceux de seconde, que les " identités de genre qui, pour n’avoir rien de naturel, finissent par coller à la peau des filles et des garçons comme une seconde nature " (Magnard). Mais on le trouve dans les programmes du collège dans des cahiers d’activité, au nom de la lutte contre l’inégalité. On le trouve en seconde dans des manuels de Sciences économiques et sociales avec ces thèmes " Comment devenons-nous des acteurs sociaux ? ". On le trouve aussi en première dans les manuels de Sciences de la vie et de la terre.

Cette manipulation sera plus ou moins appuyée suivant l'idéologie du professeur.

Mais les manipulations ne s'arrêtent pas là. Elles peuvent  être utilisées de façon encore plus insidieuse  contre  la petite enfance dans les lectures ou les spectacles que certains professeurs peuvent choisir. Le but est d'imprégner les enfants de cette idéologie sans même qu'eux ou leurs parents s'en aperçoivent. Au nom de la lutte contre les inégalités, les enfants sont invités à traquer ce que l’on appelle les « stéréotypes » de genre. Or, si l’on y regarde de près, toute pensée de la différence des sexes est requalifiée de « stéréotype » et tombe sous le coup de l’accusation de sexisme.



[1] Selon l'expression de  Najat Vallaud-Belkacem



[1] Robert Laffont, septembre 2016, 234 pages, 18 euros

 


Date de création : 12/10/2016 @ 22:26
Dernière modification : 29/12/2016 @ 11:13
Catégorie : où trouve-t-on des écoles libres ?
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