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1Sommes-nous dans un pays libre - 1Sommes-nous dans un pays libre?

OU EN EST NOTRE LIBERTE ? SOMMES-NOUS LIBRES AUJOURD’HUI ?

Que non ! Au nom de la liberté les législateurs se sont dotés de toute une panoplie de lois qui empiètent de plus en plus sur nos libertés individuelles. Qui plus est, ces lois donnent plus liberté à certains groupes (lobbies dit-on maintenant) qui ont su faire pression et la restreignent aux citoyens ordinaires.
Ces dernières années de gouvernement de gauche, elles se sont considérablement durcies. Ou plutôt c’est leur interprétation qui s’est durcie au bénéfice des uns et au détriment des autres.
C’est ainsi que nous voyons les femens, des journaux satiriques, les "laïques", les "anarchistes",  les francs-maçons, et autres,  faire toutes sortes de provocations sans être le moins du monde inquiétés et d’autres jetés en prison et punis d’amende dès qu’ils ouvrent la bouche.

Il en est de même avec la répression policière. N’avons-nous pas vu de violentes arrestations sur les manifestants contre le mariage pour tous et les veilleurs qui étaient un modèle de bonne tenue et de civisme et ne rien faire sur des participants aux manifestations de gays dont les tenues vestimentaires et les slogans étaient de véritables attentats aux mœurs et vous donnaient envie de vomir. Deux poids, deux mesures oui, mais qui n’admettent aucune comparaison. Un peu dans la suite de ces constatations, comparez le retentissement fait autour d’une profanation de cimetières juifs ou de synagogues et celui de tombes chrétiennes ou d’églises catholiques. Racisme et xénophobie entend-t-on à longueur d’année dans la bouche de certains ministres, rien quand il s’agit des catholiques !

Etes-vous libres d’exprimer vos opinions ? Que non ! Il vous faut mesurer chaque parole que vous prononcez en public et doublement si ces opinions sont écrites ou devant une caméra. Rappelez-vous de la "racaille"  et "casse-toi pauve con" de Sarkozy et son explosion médiatique. En exagérant, mais très peu, elle lui coûta peut-être son élection.

L’article 11 de la Déclaration des droits de l'homme de 1789 nous disait déjà : - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi- 

La convention européenne des droits de l'homme, elle, dit : Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière.

Mais elle continue avec des textes sujets à toutes sortes d’interprétations : « L'exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l'intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l'ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d'autrui, pour empêcher la divulgation d'informations confidentielles ou pour garantir l'autorité et l'impartialité du pouvoir judiciaire.

Avec ce texte, le juge devient le maître tout puissant. L’interprétation de faits, de phrases et même de gestes (on la vu avec les fameuses quenelles) est sujette à son bon vouloir. Or avec le "mur des cons" on a pu constater de quel côté étaient les juges inscrits au syndicat de la magistrature. Malheur à celle ou celui qui ne correspond pas à leurs idées. Il devient l’ennemi à abattre. Et les armes pour l’éliminer, non pas physiquement, mais financièrement, politiquement et moralement, sont  "légales". Ces juges n’auront de comptes à ne rendre à personne sinon peut-être un jour à Dieu.

On a pu lire dans un livre de mise en garde: La justice s'est fracassée contre le mur des cons. Peut-être ! mais n'est-ce pas des cons qui ont affiché-collé leur connerie sur un mur. Sauf que ces cons étaient des juges -ou des futurs juges- qui auront un jour à juger les actes de délinquants peut-être, mais aussi des honnêtes gens qui auront eu le malheur d'exprimer d'autres idées que les leurs !

Éric Zemmour le dit d’une façon plus subtile et plus littéraire que moi. Lisez : "Elle introduit la subjectivité là où régnait l'objectivité ; elle condamne l'intention et non les faits; elle donne au juge le droit et le devoir de sonder les cœurs et les âmes ; de faire l'archéologie des pensées et des arrière-pensées. Elle contraint le magistrat à transgresser ce principe général du droit fort protecteur selon lequel « la loi pénale est d'interprétation strictement restrictive ». Le droit à la diffamation prévoyait une exception de vérité ; désormais, non seulement la vérité ne rend plus libre, mais elle peut conduire en prison".

Et dans un article du "Monde" on retrouve cette phrase : En clair, c'est aux juges qu'il revient d'apprécier ce qui relève de la liberté d'expression et de ce qu'elle ne peut justifier. Il n'y a donc pas de positionnement systématique, mais un avis de la justice au cas par cas.

De nos jours, tout ce qui vient de la gauche est bon, beau et honnête et tout ce qui peut paraître venir de la droite est blâmable et condamnable. Croyez donc en une justice "juste" !

La liberté d'expression face au juge ne devrait pourtant être ni totale ni illimitée, mais elle est de plus en plus encadrée par la loi et ses interprétations. Ses principales limites en France relèvent de deux catégories : la diffamation et l'injure, d'une part ; les propos appelant à la haine, qui rassemblent notamment l'apologie de crimes contre l'humanité, les propos antisémites, racistes ou homophobes, d'autre part.

Comment, alors, croire à un jugement équitable quand on voit que les juges ont été formatés, coulés dans le même moule penchant à gauche de façon très prononcée. Adhérents au syndicat de la magistrature ou initiés à la franc-maçonnerie (ou les deux en même temps) vous n’avez aucune chance de vous en sortir si vous ne correspondez pas à leur critères : le politiquement correct actuel imposé par un terrorisme intellectuel sectaire et exacerbé.

Pourtant la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse stipulait : L'imprimerie et la librairie sont libres. Avec cela on aurait pu croire que l’on pouvait écrire et éditer n’importe quoi. N’aurait-il pas fallu mettre des restrictions claires, non sujettes à des interprétations partiales…. selon les tendances politiques du juge.

Par exemple, si l’injure et la calomnie sont assez facilement démontrables, il n’en est pas de même avec la suite : seront punis comme complices d'une action qualifiée de crime ou délit ceux qui, soit par des discours, cris ou menaces proférés dans des lieux ou réunions publics en font l'apologie.

Suit une liste qui aurait pu servir de guide, mais à la lecture de celle-ci on s’aperçoit facilement qu’une loi peut en cacher une autre selon le bon vouloir du législateur du moment. Regardez :

Peuvent faire l'objet d'une condamnation : Les atteintes volontaires à la vie, les atteintes volontaires à l'intégrité de la personne et les agressions sexuelles, définies par le livre II du code pénal ; (l’avortement jadis sévèrement puni par la loi, a cessé d’être une atteinte à la vie. Il ne constitue plus, non plus,  une atteinte à l’intégrité de la personne. Il est devenu un droit)

- les vols, les extorsions et les destructions, dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes, définis par le livre III du code pénal ; (Ici aussi, on voit de quel côté est l’interprétation de la loi : les dégradations faites dans les églises ou dans cimetières chrétiens sont moins graves que celles faites dans les synagogues, les mosquées, ou les tombes juives).

L'apologie des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité ou des crimes et délits de collaboration avec l'ennemi. (Dans cet article il y aurait beaucoup, beaucoup à dire, mais je  ne dirai rien de peur de me retrouver en prison ou de payer une amende alors que je n’en n’ai pas les moyens)

- Le fait d'inciter à des actes de terrorisme prévus par le titre II du livre IV du code pénal, ou qui en auront fait l'apologie.

- La provocation à la discrimination, la haine ou la violence envers des personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée”, ou encore “leur orientation sexuelle ou leur handicap”. (Là encore, les deux poids, deux mesures sont flagrants : les sites internet incitant à la haine envers les catholiques ;  les "humoristes" les ridiculisant ; les athées et libres penseurs leur mettant toutes sortes de crimes et méfaits sur le dos ; les laïcistes voulant restreindre leur liberté et même éradiquer la religion, tous ces sites sont légion. Où sont donc les défenseurs des droits l’homme ou la pléiade d’associations (entre nous, grassement subventionnées) si promptes à réagir quand il s’agit d’autres religions ? Quant aux plaintes déposées par des catholiques, elles sont toujours jugées sans les prendre en considération)

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

Reste l’humour. Ah l’humour ! Le panier à crabe ! Ici on ne peut y mettre le doigt et encore moins la langue sans risquer de se faire "pincer" : En effet, si la liberté d'expression ne permet pas le racisme, la jurisprudence autorise le droit à l'excès, à l'outrance et à la parodie. Vaste champ de bataille, mais là encore qu’un seul vainqueur !

En quelques jours nous –les profanes- nous avons assisté à deux spectacles hallucinants. Dans le premier, des journalistes – et quelques autres personnes, apparemment de moindre importance vu l’impact médiatique - se sont fait assassiner par des terroristes fanatiques et vengeurs. Et là, les journalistes ont réussi le tour de force d’émouvoir la presse du monde entier au nom de la liberté d’expression. Juste cause à laquelle il ne faut toucher !

Et de l’autre,  un "humoriste un peu bronzé, attaqué depuis des mois par la gente politique et journalistique, qui dit qu’il se sent un "Charlie Coulibaly". Encore une fois nous, les profanes, on aurait pu penser que cet humoriste se sentait assassiné -par la presse et la justice- donc comme Charlie.  Et Coulibaly,  parce que noir et "tué" par la police. Donc persécuté de partout. Mais si les non-initiés pouvaient l’interpréter comme cela, ce n’est pas du tout l’avis de ses ennemis qui voient dans ces mots l’apologie du terrorisme.

 Et ici on peut se demander, sans parti pris, juste en examinant froidement les faits qui trouble l’ordre social ? Qui incite à la haine raciale ? Qui pousse au terrorisme ?  : Quelques jours après la parution du 1er numéro de Charlie Hebdo après l’attentat,  de violentes émeutes éclatent dans de nombreux pays musulmans. Les 17 et 18 janvier  il y aura 10 morts au Niger-dont un brûlé vif- ; une dizaine d’églises détruites, des commerces français, des agences de la française des jeux. Les manifestants musulmans s’en prennent aux français, mais principalement aux chrétiens. Alors qui est le responsable de tout cela ?  Charlie Hebdo  avec son droit à l’insulte légalisé ou l’humoriste persécuté par la justice ? Et regardez bien cette Une du journal "satirique" N’est-ce pas un appel au crime. Faut le prendre au second degré diront leurs défenseurs !

http://www.la-guerre-d-espagne.net/persecution-religieuse-france/photo/charlieune.jpg C’est pour rigoler ! Ils se moquent uniquement de la bêtise humaine !

C’est bizarre! Comment se fait-il qu’en France il n’y ait qu’une dizaine de personnes intelligentes et les autres 65 millions soient des imbéciles !

La jurisprudence a donné le droit à l'excès, à la parodie et même à l'outrance quand il s’agit de fins humoristiques. Elle autorise un auteur à forcer les traits et à altérer la personnalité de celui qu'elle représente. Elle nous dit qu'il existe un "droit à l'irrespect et à l'insolence",

Mais là encore, il appartient aux juges de décider ce qui relève de la caricature et du droit à la  liberté d'expression et ce qui ne l’est pas.

En 2007, Charlie Hebdo fut confronté à la justice pour des caricatures  de Mahomet. Voici le verdict du tribunal :
"Attendu que le genre littéraire de la caricature, bien que délibérément provocant, participe à ce titre à la liberté d'expression et de communication des pensées et des opinions ; attendu qu'ainsi, en dépit du caractère choquant, voire blessant, de cette caricature pour la sensibilité des musulmans, le contexte et les circonstances de sa publication dans le journal “Charlie Hebdo”, apparaissent exclusifs de toute volonté délibérée d'offenser directement et gratuitement l'ensemble des musulmans ; que les limites admissibles de la liberté d'expression n'ont donc pas été dépassées"

Là, il y a une phrase qui vaut son pesant de mauvaise foi. Il fallait la trouver ! : Le contexte et les circonstances de sa publication dans le journal “Charlie Hebdo”, apparaissent exclusifs de toute volonté délibérée d'offenser directement et gratuitement l'ensemble des musulmans.  Le -ou les juges- qui en sont arrivés à cette conclusion méritent une médaille ! Celle du summum de l’hypocrisie. Si les "journalistes" de charlie n’avaient pas l’intention d’offenser directement et gratuitement l'ensemble des musulmans ils avaient quand même réussi à le faire !!

La loi française n'interdit donc pas de se moquer d'une religion. Elle dit, cette loi, que la France est laïque, la notion de blasphème n'existe pas en droit. Par contre, et en principe, elle interdit d'appeler à la haine contre les croyants d'une religion, ou de faire l'apologie de crimes contre l'humanité. Mais nous avons constaté et nous constatons constamment que ce sont les juges qui décident  de ce qui est ou non condamnable. L’humoriste Dieudonné est  régulièrement condamné, Charlie Hebdo rarement. Les spectacles de Dieudonné régulièrement empêchés ……..par crainte d’atteintes à l’ordre public, les caricatures de Mahomet autorisées et même encouragées au nom de la liberté d’expression provoquent à chaque fois des émeutes et des morts d'innocents dans des pays musulmans et  font monter la haine contre la France et l’occident

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

Voici un passage du livre d’Éric Zemmour qui résume bien la situation actuelle à propos de notre liberté d’expression : La loi Pleven du 1er juillet 1972 met fin à la liberté d’expression. Elle s'inscrit dans le cadre de la grande loi du 19 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Elle paraît modestement ajouter de nouveaux délits à ceux qu'énumé­rait déjà le Code pénal ; mais la loi Pleven est, à sa grande sœur de 1881, ce que le cheval de Troie fut aux adversaires des Grecs : une offrande funeste.

 La loi de 1881 réprimait la provocation à certains crimes et délits, ces atteintes à la propriété (vol, pillage, incendie) qui scandalisaient la IIIe République libérale, quelques années seulement après la Commune. La loi du le1 juillet 1972 ajoute à la liste « la provocation à la discrimination, à la haine, ou à la violence » visant certaines personnes ou groupes de personnes « à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée ».

Les groupes de personnes désignés sont ainsi protégés contre la diffamation et l'injure, privilège qui n'était accordé par la loi de 1881 qu'aux corps constitués, armée, présidence de la République, etc. Par ailleurs, les peines, en ce cas, sont plus sévères que pour les diffamations ordinaires.

En dépit de la pureté de ses intentions, la loi est une régres­sion. Elle introduit la subjectivité là où régnait l'objectivité ; elle condamne l'intention et non les faits; elle donne au juge le droit et le devoir de sonder les cœurs et les âmes ; de faire l'archéologie des pensées et des arrière-pensées. Elle contraint le magistrat à transgresser ce principe général du droit fort protecteur selon lequel « la loi pénale est d'interprétation strictement restrictive ». Le droit à la diffamation prévoyait une exception de vérité ; désormais, non seulement la vérité ne rend plus libre, mais elle peut conduire en prison.

On se félicita alors de cette législation antiraciste. Per­sonne ne remarqua le glissement opéré par la loi qui n'inter­disait pas seulement toute discrimination en raison de l'ethnie, de la race, de la religion, mais y joignait aussi l'appartenance ou la non-appartenance à une nation. Per­sonne ne l'avait remarqué car personne ne l'avait réclamé. Dans l'ombre, des lobbies avaient bien œuvré. C'est l'époque où une immigration massive venue d'Afrique du Nord sert les intérêts d'un patronat du bâtiment ou de l'automobile. Le ministre de l'Intérieur, Raymond Marcellin, s'en plaint au président de la République, craignant pour l'ordre public, et reçoit cette réplique à la fois auguste et désabusée de Georges Pompidou : « C'est le patronat qui l'exige. »

Avec la référence à la nation, on passe du racisme à une notion différente, la xénophobie. Poussé à l'extrême par le législateur, le refus de la xénophobie a des conséquences pernicieuses. Désormais, un propriétaire qui ne veut louer qu'à un Français sera puni ; de même qu'un employeur qui préférera embaucher un compatriote, alors que l'Etat exclut les étrangers du recrutement de certains de ses fonction­naires. Ce principe de non-discrimination entre Français et étranger interdit toute préférence nationale ; ruine toute séparation entre l'extérieur et l'intérieur ; sape les fonde­ments de la notion de frontière entre le dedans et le dehors ; assimile le patriotisme au racisme ; interdit à un Français de préférer un compatriote à un étranger. La loi Pleven est potentiellement, sans que personne n’en ait pris conscience à l'époque, la dissolution programmée de la nation française dans un magma planétaire. C'est le retour en grâce du « genre humain » exalté par certains révolutionnaires qui finirent sur l'échafaud lorsque le temps des guerres contre toute l'Europe coalisée fut venu.

Pour faire respecter cette vérité officielle, la loi Pleven a sous-traité sa fonction répressive à des associations à qui elle a accordé des privilèges exorbitants de puissance publique. En les autorisant à saisir la justice au même titre que le pro­cureur de la République pour tout propos déplacé, l'État leur a donné droit de vie ou de mort politique et financière sur tous les « déviants » et dissidents. Ces associations en tirent un avantage pécuniaire (indemnités quand elles gagnent le procès), idéologique et médiatique. Cette situation évoque beaucoup la défunte Union soviétique, lorsque le parti com­muniste et les organisations sociales qui lui étaient affiliées se chargeaient d'exercer la police de la pensée devant les tribunaux.

La loi Pleven est la mère de toutes les batailles. Sa des­cendance est innombrable : lois Gayssot, Taubira, Lellouche, Perben. Adoptées à la quasi-unanimité par un Parlement sommé de s'exécuter sous la pression des médias, comme les assemblées révolutionnaires l'étaient par les sans-culottes vociférants et armés de piques.

À partir de la loi Pleven, s'érige un nouveau champ du sacré : l'immigration, l'islam, l'homosexualité, l'histoire de l'esclavage, de la colonisation et de la Seconde Guerre mon­diale, du génocide des juifs par les nazis. Domaine vaste, hétéroclite, qui ne cesse de s'étendre pour donner satisfac­tion à toutes les minorités qui s'estiment discriminées, mar­tyrisées par la France, l'Histoire, la Nature.

Depuis qu'elles ont été consacrées par la loi Pleven, les associations antiracistes sont devenues des ligues de vertu qui défendent la nouvelle morale érigée en dogme d'État. La justice est mise au service de cette redoutable Inquisi­tion. « Le racisme n'est pas une opinion, mais un délit »: alors que le racisme a toujours été un délit, la loi Pleven se résumera désormais à ce slogan publicitaire assené pour faire taire les grincheux et les mal-pensants, et imposer une épée de Damoclès conformiste au-dessus de toute discussion, confrontation, débat.

 

En 2011, jean Raspail fit rééditer Le Camp des saints', roman célèbre à sa parution en 1973 pour avoir conté le débarquement d'un million de gueux venus d'Inde sur les côtes de Provence. Dans une préface caustique, l'auteur signalait qu'un avocat consulté avait noté dans l'ouvrage quatre-vingt-sept motifs d'interdiction pénale.

L'article 1 de la loi du 29 juillet 1881 proclamait: « La presse et l'imprimerie sont libres. » Ce cri de délivrance son­nait, croyait-on, la fin joyeuse d'une longue histoire, d'un combat acharné, depuis l'Antiquité grecque, la Renaissance et les Lumières, pour que rien - pas même les dogmes reli­gieux - n'échappe à l'examen critique et rationnel. Cette quête de la vérité exige un débat libre de toute contrainte ; c'est l'opposition des idées dans l'espace public qui féconde la pensée et entraîne le progrès intellectuel.

La rencontre entre le mouvement politically correct, né dans les universités américaines dans les années 1960, et la tradi­tion robespierriste de l'extrême gauche révolutionnaire fran­çaise a enfanté dans notre pays un monstre inédit. La liberté de pensée, d'écrire et de s'exprimer n'aura été qu'une parenthèse historique de moins d'un siècle. Les monarques absolus ont disparu ; on a seulement changé de maîtres ; mais les nouveaux ne sont pas les moins tyranniques. La presse et l'imprimerie ne sont plus libres en France.

Un seul commentaire : Ce n’est peut-être pas la Loi Pleven qui a sonné le glas de notre liberté, mais son interprétation par les juges et les partis de gauche. La France n’est plus un pays de liberté. A qui la faute ?

Depuis la Révolution, le droit français s'est considérablement  renforcé. La loi condamne les personnes qui ne considèrent pas que l’histoire de France commence en 1789. Les grands révolutionnaires, qui coupèrent tant de têtes au nom de la liberté,  avaient déjà prévu d'interpréter  les textes à leur convenance. L’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, disait : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.» Sauf que tout le monde  n'était pas "tout citoyen". Etait "citoyen" ceux qui le méritaient.... à leur yeux. Depuis rien n'a  changé.

Un extrait de discours de Nicolas Sarkozy résume à lui seul le terrorisme intellectuel que nous subissons depuis des années, en France, mais aussi dans bien d'autres pays. Une féroce dictature imposée par les gauches, mais derrière ces gauches se cachent ceux qui se prennent pour des dieux et veulent remplacer Dieu. Voici l'extrait::

Nicolas Sarkozy, à Schiltigheim, le 25 novembre 2015

«À ceux qui prenaient la parole pour tenter d'éveiller les consciences sur les dangers de ce désarmement intellectuel, culturel, spirituel et moral auquel conduisait ce nihilisme, il fut intenté des procès en sorcellerie.

Ceux qui dénonçaient les méfaits du pédagogisme à l'école étaient disqualifiés comme réactionnaires.

Ceux qui rappelaient qu'il n'y a pas d'éducation sans règles et sans sanction étaient tenus pour des parents indignes.

Ceux qui défendaient la famille étaient qualifiés de petits bourgeois.

Ceux qui disaient qu'un pays a besoin de frontières étaient pétainistes.

Ceux qui évoquaient l'immigration comme un problème étaient racistes.

Ceux qui appelaient à un islam de France et qui dénonçaient les dangers du communautarisme étaient islamophobes. (…)

Ceux qui pointaient les risques que faisait courir à la cohésion du pays l'affaissement de l'identité nationale (…) étaient des nationalistes belliqueux.

Les partisans d'une justice plus ferme avec les délinquants,

Les défenseurs de l'autorité, étaient traités de fascistes.»

Même ceux qui n'aiment pas Sarkosy se reconnaîtrons dans cette..... constatation


Date de création : 22/01/2015 @ 11:09
Dernière modification : 21/06/2017 @ 20:54
Catégorie : 1Sommes-nous dans un pays libre
Page lue 3493 fois


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Réaction n°1 

par Vincent le 18/03/2015 @ 11:35

très bon article. Un peu long, mais c'était nécessaire!
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