Jacques Julliard se pose cette question : Où sont passés les cathos de gauche?
Dans la carte un peu mitée des familles et des sous-familles politiques au lendemain de la grande lessive Macron, cherchez les cathos de gauche. Cherchez et vous ne les trouverez pas. Ou si peu…
Et il continue…
Les cathos de gauche se sont retrouvés en militants des droits de l'homme, agrémentés d'un léger parfum de spiritualité.....A force d'identifier exclusivement la cause de Dieu à celle de la justice sociale, la tentation a été grande de retirer l'échafaudage confessionnel. Les cathos de gauche se sont ainsi retrouvés en militants des droits de l'homme.
En lisant ses réflexions, on serait tenté de dire: tant mieux ! Ça fera tout ça d'ennemis en moins, mais il ne faut pas s'en réjouir trop vite. Les cathos de gauche, donc copains/copains avec les gauches dont on sait que leur but principal est l'éradication de la religion catholique, étaient préoccupantes. Ces gens-là ne combattaient dans les lignes ennemies, mais dans celles des chrétiens. De ce fait les tirs ne venaient pas d'où on pouvait les attendre, mais de derrière, dans le dos, en traitre.
Maintenant, ils seraient partis chez les militants des droits de l'homme. Pas de quoi s'en réjouir non plus! Là aussi on sait ce que valent à l'heure actuelle les droits de l'homme. Comme disait l'autre : tous les hommes (et femmes) sont égaux, mais il y en a qui sont plus égaux que d'autres. Certaines positions de ces militants sont tellement criantes de parti-pris qu elles atteignent le summum de l'hypocrisie.
Toutes ces réflexions pourraient faire penser que l'auteur de ces lignes est de droite, voire d'extrême droite (et je pense qu il en aurait le droit) mais je pense que le chrétien n'a pas besoin de ces partis politiques desquels il n'a rien à attendre, l'Evangile et ses enseignements devraient largement lui suffire.