En France, la société médiatique, politique et « culturelle » pense que le christianisme est fini.
Ils sont convaincus qu’il va disparaître dès que les dernières petites vielles qui fréquentent encore les églises seront mortes. Alors on peut le ridiculiser, on peut taper dessus sans risque de représailles, et on peut lui coller tous les maux passés et présents et à venir. De toute façon ils ne risquent rien ! Mais pourquoi, alors que le christianisme en France paraît moribond, s’acharne-t-on sur lui ? Eh bien, qui tape sur une victime à terre ? Les lâches ! C’est facile, il ne va pas se défendre ! Et les imbéciles souvent réunis dans les mêmes personnes !
Et on s’acharne sur ce qu’on croit être un cadavre. On dit que cette religion a vécu, mais elle n’a plus rien à voir avec notre culture. D’autres essaient de la faire oublier en l’occultant aux enfants des écoles. D’autre encore laissent les chrétiens d’Orient, d’Afrique ou d’ailleurs se faire massacrer sans lever le petit doigt et dans la plus grande indifférence et le plus grand silence alors qu’ils en sont responsables en grande partie.
Car, dans ces pays où les chrétiens sont persécutés, pour les dirigeants, ceux qui ont la charge ou la possibilité de manipuler les peuples, c’est l’inverse. Ils amalgament le christianisme à l’Occident et l’Occident c’est le diable. C’est l’Occident qui est à l’origine de tous leurs maux. C’est l’ennemi à abattre et les chrétiens sont les premiers à être abattus. Mais là-bas le christianisme n’est pas mort. Les chrétiens d’Orient, d’Afrique, de Corée ou d’ailleurs, ne sont pas comme nous, chrétiens d’Occident, bien au chaud dans nos pantoufles, aussi muets que les carpes et aussi couards qu’un chien qui a été battu. Pour preuve les six millions de fidèles qui ont assisté à la messe du pape à Manille, aux Philippines.
Les chrétiens d’Irak, d’Ethiopie et d’autres pays d’Afrique du Nord disent qu’ils étaient là avant les musulmans. Ils n’ont rien à voir avec cet Occident plein de suffisance, malgré son état de décadence avancée, et ils entendent y rester vivant ou morts. En Irak, 800 000 ont choisi l'exil, mais 300 000 ont préféré affronter la mort. Prenons-les en exemple et redressons la tête. Nous ne sommes pas mieux, mais nous ne sommes pas plus mal que ceux qui affichent du mépris en vers nous !