Persecution religieuse

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2ème argument: elle se rangea derrière la force militaire

ARGUMENT 2

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Depuis le début elle se rangea d'un seul côté, du côté de la force militaire

 

FAUX : Malgré les affirmations de MADARIAGA, la force militaire, économique et en population, était au début et pendant de long mois du côté de la gauche. Le Gouvernement Républicain restait maître des deux tiers du pays et de 75% de la population. Les deux principales villes MADRID et BARCELONE étaient restées côté républicain, ainsi que les principales usines d'armement, les arsenaux, la majorité de la flotte, toute l'aviation, les réserves d'or de la Banque d'Espagne. Etaient restés aussi dans la zone républicaine : 25.000 "asaltos", 10.000 carabiniers, 20.000 "gardes civils", 36.000 soldats des troupes régulières auxquelles il faut ajouter 400.000 volontaires. Une écrasante majorité numérique en hommes, 60 % du territoire et presque toute l'industrie.

Ce n'est qu'au mois de mars 1937 que les forces s'équilibrèrent. Entre 75 et 85 % de la totalité des victimes de la persécution avait déjà été assassinée.

La propagande est pourtant restée là, tenace. Elle est relayée par des intellectuels qui ne prennent pas la peine d'étudier cette douloureuse période.


Elle n'avait pas le droit d'être partiale et encore moins partiale du côté de la force"

Le monde ne sait pas, ne sait plus et l'écrivain "oublie" que l'attitude de l'Eglise pendant les cinq années de République avait été justement modérée et conciliatrice, mais que jamais la gauche ne l'accepta.

Ce n'est pas l'Eglise qui avait harcelé la République, mais les politiciens révolutionnaires et même les politiciens de la gauche bourgeoise, que l'on présente comme "modérée", qui la harcelèrent sans trêve. Même pendant et après les terribles agressions de mai 1931, ni le clergé ni les catholiques ne répondirent à la violence par la violence ou la subversion. Le puissant parti de droite la CEDA, composé en majorité de catholiques, non seulement respecta la République, sinon qu'elle la sauva littéralement en octobre 1934, quand elle fut attaquée par les autres gauches. Les faits le prouvent malgré une abondante propagande. La CEDA, qui était très largement majoritaire aux élections de 1933, ne profita pas de cet avantage démocratique. Elle renonça à entrer au gouvernement pour préserver la paix sociale.

MADARIAGA ou ceux qui pensent comme lui, peuvent demander aux chrétiens de tendre l'autre joue comme le fait l'Evangile, mais ce geste, les morts ne peuvent pas le faire.

 

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Destruction d'une église et profanation des tombes


Date de création : 15/06/2008 @ 10:08
Dernière modification : 25/05/2012 @ 08:24
Catégorie : Arguments
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