1933. Manifestations des gauches à Madrid et Barcelone
après la défaite aux éléctions. Une partie des
espagnols voulait vivre selon le modèle de leur grand frère
russe en "démocratie" populaire. Une question qui peut changer
l'Histoire : les dirigeants de gauche savaient-ils ou ne savaient-ils pas
que Staline avait déjà fait assassiner des millions de personnes?
PLusieurs d'entre eux avaient fait des séjours en URSS pouvaient-ils
l'ignorer?
Le Perthus février 1939.
mon père devait être là. Nous, nous étions passés
le mois précédent
Avec l'autorisation de Pierre Fuentes ! Vue aérienne du camp d'Argelès
Plage en Février Mars 1939. Mon père était là.
Prisonniers Républicains aux mains de Nationalistes
Prisonniers basques aux mains des nationalistes. Les prisonniers étaient
presque toujours systématiquement abattus
Prisonniers nationalistes. D'un côté comme dans l'autre, les
prisonniers étaient presque toujours fusillés
El Alcazar de Toledo avant les attaques républicaines
El Alcazar de toledo après les attaques républicaines
El Alcazar de Toledo quelques survivants
On a voulu tuer Dieu.....y est-on parvenu?
Trotskistes du P.O.U.M. Ils seront presque tous "liquidés"
par d'autres gauches.
Miliciens "rouges" pendant une trève de la
défense de Madrid contre les attaques nationalistes
Brigadistes sur le front d'Aragon
Cette femme me rappelle étrangement
ma mère dans la même situation. Un exemple du peuple martyrisé
De Gauche à droite: Carlos, ?
, à l'arrière, Casimiro, ?
, Gregorio ,
mon père et ma mère, Luis, mes deux soeurs et moi à la
ferme.
Tous étaient devenus ouvriers agricoles, pratiquement le seul
moyen de sortir des barbelés d'Argelès.
J'ai fais un gros plan sur le visage de mon père
(juste derrière ma mère) la souffrance qu'on y voit m'a serré
le coeur.
Cette photo vaut de l'or pour moi. Ma soeur Aurore(la plus grande des 2 filles)l'a retrouvée au fond d'une boite dans un tiroir. Elle a été prise en juin/juillet 1937 à La Almolda (Zaragoza) On peut y voir à gauche mes deux soeurs. A droite ma mère (tête manquante) et mon père debout à côté. Et moi qui commence à faire grossir ma mère. Les autres sont des officiers et miliciens chargés de " la Intendencia" desquels, bien sûr, nous ignorons les noms. Les temps n'étaient pas encore très durs, mais ils se rapprochaient......Comparez avec la photo ci-dessus
Photo envoyée d'Argelès par Pedro
Fuentes; Stèle aux morts dans le camp de réfugiés. Ces
inscriptions ne doivent représenter qu'une petite partie des morts
Ministère de la Défense "les
chemins de la mémoires n° 103 12/200" enfants réfugiés
dans un camp de concentration
Illustration de Saenz de Tejada : Réquété Carliste. Sur
la poitrine on peut voir un "escapulario" (image pieuse)Les Réquétés
étaient convaincus de mener une "croisade" pour sauver l'Espagne
et la chrétienté du communisme d'où leur force et leur
courage. Ce furent eux et les marocains ("los moros") qui gagnèrent
la guerre et non les allemands et les italiens
Les réquétés Navarrais entrent victorieux dans Barcelone
(auteur inconnu)
Un petit Navarrais accompagne son frère qui revient de la guerre, blessé,
mais victorieux.
Barcelone après la victoire des nationalistes. Photo Bernard Michal
Une photo de Guernica après les bombardements nationalistes
Photo de la petite ville de Belchite complétement rayée de la carte par les Républicains
Je ne connais pas l'auteur de cette photo et je lui demande pardon. Je l'ai
"piqué" sur une revue à propos d'un article sur la guerre
d'Espagne. Elle aurait été prise à Lérida. La douleur
n'est ni de droite ni de gauche peut-on dire avec une philosophie bon marché.
C'est vrai! et vous direz -"si l'auteur ne le précise pas, on ne
peut pas savoir si cet homme assassiné était de droite ou de gauche"-
Et pourtant quelqu'un qui a étudié la guerre d'Espagne peut vous
dire sans crainte de se tromper que cet homme était forcément
de droite. Pourquoi? tout simplement parce qu'il portait une cravate. D'ailleurs
c'est peut-être pour cette raison qu'il avait été assassiné.
Foto de Luis-Alberto Martinez Monforte representando
la iglesia antigua de Belchite.
Ce qui reste de l'ancienne église de Belchite
On a conservé Belchite dans l'état
où la laissèrent les Républicains. De 5 000 habitants en
1936, elle n'en compte encore que 1 800 en 2003.
La ville avait du être reconstruite
sur un autre site
Photo de Luis Alberto Martinez
Monforte. 65 plus tard des personnes font perdurer les souvenirs dans les collines
arides d'Aragon.
Le premier gouvernement de la seconde République. Au centre Manuel Azaña
Les troupes des "nacionales" entrant à Alcañiz (Teruel)
La bataille de Téruel à -20 degré
Republicains entrant à Téruel
la défense de Belchite par ses habitants
Petits chars Renault livrés par la France au Républicains
Pont aérien. Les premiers marocains partent vers l'Espagne
à bord de Junquers allemands
Madrid 28 mars 1939. Pour se démarquer du "no pasaran" ces
gens criaient "han pasado" "han pasado!"
Les rues de Irun étaient encore dans cet état quand
nous sommes revenus en Espagne en 1949
Réfugiés qui ont prendre unbateau à Gijon
Réfugiés enfants passant la frontière au Perthus