Les chrétiens persécutés

en Espagne    

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 Ce site a été scindé. Il y a la partie persécution religieuse en Espagne et la partie persécution religieuse en France.
Voici le lien  pour la partie France:
https://persecution-religieuse-france.la-guerre-d-espagne.net/ 
Nom du site: Persécution religieuse et christianophobie

3 Le massacre - En zone républicaine

Religion dans la zone républicaine. 
 

Etant donné le titre du site: persécution religieuse, ne sont prises en compte que ces victimes.

Cette liste n'est pas exhaustive, elle sera toujours en construction.

Ajoutés en fin de pages les noms des 127 béatifiés le 16 octobre 2021

Hugh Thomas, dans "la guerre civile d'Espagne" :"en aucune époque de l'histoire européenne et possiblement du monde, on a pu constater une haine aussi grande contre la religion et tout ce qui était en relation avec elle".

1936
Dans la zone rouge le culte est interdit, les églises sont détruites ou transformées en dépôts; on assassine des catholiques, prêtres et religieuses; toutes les propriétés ecclésiastiques sont saisies ou expropriées. Des milliers d'oeuvres arts d'une valeur incalculable sont détruites, perdues à tout jamais.

18 juillet 1936
une trentaine de personnes de la Compagnie des Ouvriers de St Joseph arrive au "Cerro de los Angeles" pour y faire une vigile nocturne. Elle était constituée d'ouvriers menuisiers ou charpentiers chrétiens. Au petit matin, seuls cinq d'entre eux restent sur les lieux pour constituer une sorte de garde d'honneur en attendant l'arrivée soupçonnée de miliciens. Il s'agissait de Pedro Dorado Dellmans 31 ans; Fidel Barrios Muñoz 21 ans; Elías Requejo Sorondo, 19 ans; Blas Ciarreta Ibarrondo,40 ans; Vicente de Pablo García, 19 ans. Lors de l'inspection du "Cerro de los Angeles" par les miliciens, ils se cachèrent dans une propriété voisine et y restèrent quelques jours en payant la nourriture aux domestiques du domaine.
Le 23 juillet ils sortirent pour déjeuner dans une taverne et firent un geste qui allait leur coûtait la vie : ils firent le signe de croix sur le pain avec leur couteau avant de le couper. Ce geste ne passa pas inaperçu. Peu après des miliciens se présentèrent,envahirent la salle et les arrêtèrent. Après une parodie de jugement et toutes sortes de vexations, ils les fusillèrent au pied du monument (qui n'avait pas encore été abattu). Les corps restèrent plus de 24 heures sur les lieux sans que personne n'ose venir les chercher. Des témoins rapportèrent que l'un deux, la bouche pleine de sang, chanta encore "Viva Cristo Rey". Fous de rages, les miliciens se dirigèrent alors vers l'église et la détruisirent complètement en commençant par brûler les saints.


19 JUILLET.

MADRID A la sortie de la messe de l'église du Rosaire, rue de Torrijos, des miliciens tirent sur les premiers fidèles qui sortent de l'église et tuent plusieurs personnes. S'ensuit un mouvement de panique, ceux qui peuvent s'enferment à l'intérieur, mais quelques unes essayent de sortir par les fenêtres et sont mitraillées. Il y a d'autres morts.

A FUENTE DE CANTOS dans la province de Badajoz, les chefs locaux du Front Populaire donnent l'ordre d'enfermer les personnes présentes à la messe. 56 personnes, dont 2 enfants se trouvent à l'intérieur. Vers 15 heures les miliciens ouvrent les fenêtres qui donnent vers l'hôtel de ville et mettent le feu à l'église, ils tirent ensuite sur tous ceux qui essayent de fuir par ces fenêtres. 12 personnes meurent carbonisées. Les autres auront la vie sauve en s'enfermant dans un petit clocher où le feu n'arriva pas

CARLET (VALENCE) 2 religieuses, Teresa Rosat et Josefa Romero de 61 et 65 ans respectivement sont assassinées. Les miliciens tuent aussi 10 laboureurs, dont l'un José Garcia âgé de 18 ans, 2 maçons inscrits à l'Action Catholique. Leurs crimes : ils étaient croyants. Ils tuèrent aussi 5 personnes de professions libérales, 6 industriels ou propriétaires, le secrétaire de mairie, 1 garde civil, 1 instituteur, 1 cordonnier, 1 femme au foyer et 1 commissionnaire

(source : la represion en la retaguardia, Pais Valenciano, 1936-1939 de Vicent Gabarda Cebellan Edicions Alfons el Magnànim y la Insticució Valenciana d'Estudis i Investigació").

SEVILLE, 7 prêtres sont assassinés.

UCLES, plusieurs moines augustins

MADRID, le général López Ochoa, malade à l'hôpital, est tiré de son lit, on lui coupe la tête et on la brandit au bout d'un bâton en parcourant les rues. Catholique, mais républicain en 1931, il avait soutenu la légalité contre l'insurrection des gauches en 1934. Malade depuis, il n'avait pris part a aucun acte de rébellion.

ALICANTE, on assassine Miguel Aracil Colomer, aumônier de l'hôpital d'ALCOY.

ALCORA (CASTELLON) c'est Miguel Beltrán Ferreres, prêtre à Villavieja. Très malade, les miliciens le sortent du lit et le traînent jusqu'au bord d'une retenue d'eau où il est sauvagement assassiné. Sa soeur subira le même sort quelques jours plus tard.

20 JUILLET
MADRID, 50 églises sont incendiées. 28 personnes mourront ce jour là uniquement parce qu'ils étaient croyants. Des miliciens trouvent des soutanes dans les valises de deux moines qui s'étaient habillés en civil et les fusillent immédiatement. Manuel Trachiner Montaña avait 21 ans; Vicente Cecilia Gallardo en avait 22.

CANILLAS, assassinés Eduardo Collado Pérez et son fils Eduardo Collado García.

GUINDALERA Augusto Enríquez Fernández qui avait 85 ans.

MADRID 168 rue d'Alcala, plusieurs religieuses de la Charité sont arrachées de leurs cellules, poussées du haut des escaliers, puis traînées jusqu'à CANILLEJAS où elles sont assassinées. Une d'elles, Dolores Pujalte Sanchez était âgées de 83 ans et aveugle; Francisca Aldea Araujo était gravement malade.
Toujours à Madrid à la Casa de Campo, l'aumônier Andrés Molinera et le curé de TETUAN DE LAS VICTORIAS, périssent aux mains de miliciens.

LERIDA, dans la nuit, 5 prêtres et trois catholiques sont assassinés dans les rues de la ville. Les jours suivants on du passer avec un camion pour enlever les cadavres des personnes tuées pendant la nuit. Comme se fut le cas dans toute la zone "rouge". Elles étaient choisies parce qu'elles fréquentaient les églises ou en fonction de leurs revenus.

JAEN. Les miliciens tuent 4 moines du Sacré-Coeur de Marie pendant l'assaut de leur couvent.

BENAGUACIL (VALENCE) Bautista Blasco Zarzo agriculteur catholique de 45 ans est assassiné. Son frère subira le même le même sort et pour le même motif à PATERNA le 26 de septembre.

GIJON (ASTURIAS) Les deux frères Isaac et César Braga Rodríguez assassinés à leur domicile. César a été jeté par dessus la rambarde de l'escalier. Même crime : ils croyaient en Dieu.

21 JUILLET

BARCELONE les églises de sainte Marie de la mer, celle de Notre Dame de la Merced, celle de Belen, celle de Sainte Anne, de Saint Jaime, celle de Notre Dame du Carmen, celle de Saint Paul del Campo, celle de Bonanova et celle de la Conception sont incendiées. L'évêque de Barcelone Manuel Irurita Almandoz est sauvé de justesse par des membres de sa famille avant la destruction de l'évêché. Le 1 décembre il est arrêté dans la famille Tort, le 3, toute la famille et l'évêque sont assassinés à la MONTCADA.

Les républicains démocrates et humanistes détruisent aussi la cathédrale de VICH, le monastère de sainte Marie de Ripoll, l'église de SITGES, les neuf églises de SABADELL ainsi que les couvents, celles de PUIGCERDA, celle de MANRESA et toutes celles de qui ne furent pas incendiées ou détruites, furent utilisées comme granges, magasins ou locaux d'accueil pour miliciens.

ARAHAL province de Séville, les miliciens mettent le feu dans la prison où ils avaient enfermés 22 personnes dont le prêtre. Celui-ci sera le seul survivant, mais avec de très graves brûlures.

23 JUILLET
Assassinat de Jaime Bordas Piferrer, séminariste qui allait avoir 22 ans quelques jours plus tard.

BARBASTRO, détention de l'évêque Florentino Asensio Barroso, de beaucoup d'autres prêtres et séminaristes (On verra plus loin les morts de Barbastro, le plus cruel des assassinats en groupe) Selon un témoignage, chaque jour 8 à 10 séminaristes, qui avaient tous moins de 25 ans, étaient emmenés au bord d'un chemin et fusillés sans qu'un seul donnent signe de peur ou cède aux pressions de leurs assassins. Mais le plus terrible de ce témoignage est que ces hommes s'arrêtaient au bistrot du village en revenant et faisaient des commentaires sur leurs actes ou sur les coups de grâce (coup de revolver sur la tête des jeunes) comme s'ils revenaient de bricoler dans leur atelier ou de bêcher un coin de leur jardin.

TOLEDE : assassinat de Pedro Ruiz de los Paños, directeur général d'une confrérie d'opérateurs diocésains

RONDA, 2 salésiens. (Dans cette ville 512 personnes seront jetées dans le vide du haut de la falaise)

MANZANARES dans la province de Ciudad Real, assassinat d'un groupe de Passionnistes qui se préparaient à partir en mission

CAMPO DE CRIPTANA (Ciudad Real) assassinat d'un prêtre.

BARCELONE, assassinée Mercedes Prat, professeur, religieuse de la compagnie de Sainte Thérèse, 56 ans. Les miliciens lui infligèrent plusieurs fois le simulacre de son exécution avant de la fusiller. Elle ne cessa de répéter : -Jésus, Joseph, Marie. Et malgré la balle du coup de grâce dans la tête, elle agonisa pendant de longues heures.

24 JUILLET
GUADALAJARA, fusillées en pleine rue trois religieuses aujourd'hui béatifiées. Ayant quitté leurs habits religieux et leur couvent, elles fuyaient pour se réfugier dans un hôtel, mais furent reconnues par un milicien. María del Pilar de San Francisco de Borja , née à Tarazona et María Ángeles de San José née à Getafe furent fusillées sur place, Teresa del Niño Jesús fut fusillée un peu plus tard le long du mur d'une caserne. Que pouvait-on leur reprocher?

GUADALAJARA, encore, les miliciens tuent trois autres religieuses.

ALCUDIA DE CARLET (Valence).- Pendant la nuit l'église de San Andrés est incendiée et transformée en marché et entrepôt de munitions

25 JUILLET
MADRID. Des miliciens assassinent la religieuse Dolores Hinojosa et sept autres religieuses salésiennes.

CASPE (Saragosse), 70 catholiques sont assassinés.

BARBASTRO (Huesca).- presque toutes les églises sont incendiées, le président de l'Action catholique locale est fusillé.
TALAVERA DE LA REINA, quatre religieux sont fusillés sur les murs du sanctuaire de la Vierge du Prado.

26 JUILLET

UTRERA (Séville) les miliciens tuent 14 personnes pour des raisons inconnues.

LERIDA, Antonio Cerdá âgé de 20 ans est assassiné en compagnie de trois autres religieux Claretiens.

ALCAZAR DE SAN JUAN (Ciudad Real) les miliciens fusillent plusieurs franciscains et trinitaires sur ordre du maire, malgré l'opposition des gardiens.

SIGÜENZA (Guadalajara).- des miliciens prennent plusieurs églises et couvents d'assaut. Ils arrêtent de nombreux prêtres puis des phalangistes à leurs domiciles. L'évêque Eustaquio Nieto sera assassiné le 28 (juillet) après une parodie de jugement sous les rires de ses "juges"

GRANADA, Manuel Martin curé de la paroisse de la Divina Pastora est assassiné ainsi que le père Vicente Pinilla sur le parvis de l'église. Avant de tuer le curé Manuel on lui avait enfoncé un crucifix dans la mâchoire parce qu'il n'avait pas voulu cracher dessus.

PARACUELLOS DE JARAMA Assassiné aussi le curé Celestino Gallego.

27 JUILLET

LLIÇA D'AMUNT (Barcelone) on fusille le moine Modesto Vegas. Toujours à Barcelone, assassinés les frères Salésiens Felipe Hernandez, Zacarias Abadía et José Caselles,

CASPE (Saragosse) Antonio Guíu Giral est arrêté, promené dans les rues sans chaussures et à moitié nu. Puis on le traîna à l'aide de cordes jusqu'au mur du cimetière pour le cribler de balles sous les yeux de sa mère âgée de 80 ans à qui on obligea à regarder le spectacle du haut de son balcon. Ses tortionnaires criaient: "- pour la liberté et contre le fascisme"- Qui était les fascistes?

RONDA Andalousie 24 prisonniers sont tués sans aucune accusation, aucune charge.

VALENCE le curé Rafael Ramón Llin.

28 JUILLET

VALENCE Assassiné le salésien José Castell Camps. Une icône de la Vierge de los Desamparados, dont le visage avait été défiguré et brûlé est muré dans la bibliothèque municipale de l'hôtel de ville de Valence par un inconnu (e). Il échappera ainsi à sa destruction.

LERIDA, au passage des troupes de Durruti dans cette ville, le "célèbre" anarchiste fait détruire la cathédrale, malgré les protestations des habitants, et fait tuer tous les notables, officiers et sous-officiers qui avaient été arrêtés.

MADRID, assassiné le prêtre Pedro Poveda Castroverde fondateur de l'Institution Thérésienne d'Enseignement.

RONDA de nombreuses personnes sont encore jetées du haut de la falaise et ceux qui respirent encore sont achevés en bas.

CIUDAD REAL, 14 séminaristes du Sacré Cœur de Marie del Corazón de María sont transportés en train jusqu'à FERNAN CABALLERO (San Sebastian) où ils sont fusillés.

SIGÜENZA (Guadalajara). Assassiné l'évêque Eustaquio Nieto Marin qui avait été arrêté le 26. Les miliciens brûlèrent le cadavre, le jetèrent dans un terrain vague et interdirent à quiconque de lui donner sépulture. Les soldats "nacionales" trouvèrent ses restes calcinés le 5 août.
Assassiné le père supérieur salésien, José Calazanz Marquès 64 ans.

29 JUILLET

BARCELONE, assassinés les dominicains Jacinto Serrano Lopez, Ramón Peiró Victori, José-María Vidal Segú, Santiago Meseguer Burillo, Luis Urbano Lanaspa, Constantino Fernandez Alvarez Francisco Calvo Burillo, Francisco Monzón Romeo, Lucio Martínez Mancebo, Antonio López Couceiro, Felicísimo Díez González, Saturio Rey Robles, Tirso Manrique Melero, Gumersindo Soto Barrios, Lamberto de Nasvascués y de Juan, Manuel Albert Ginés, José María Muro Sanmiguel et Joaquín Prats Baltueña.

IBI (Alicante) assassiné Joaquín Vilanova Camallonga, Coadjuteur de Ibi

SIGÜENZA, assassinés 4 religieux.

30 JUILLET,

BARCELONE. Assassiné le Salésien Cid Pazo.

MADRID. Ángel García Roa, curé de Jerez de los Caballeros (Badajoz) est traîné dans une tchéca où il est torturé jusqu'à la mort.

ÚBEDA (Jaén). A la tombée de la nuit, la prison est prise d'assaut. Les 47 prisonniers"politiques" sont assassinés. Entre eux il y avait quelques militaires et des phalangistes, les autres n'avaient que leur foi en Dieu à se reprocher.

PARACUELLOS DEL JARAMA (Madrid). Assassiné le frère Augustin Julián Zarco Cuevas de l'Escorial. Il était chercheur et bibliothécaire.

CALAFELL (Barcelone). Assassinés 15 moines de San Juan de Dios, infirmiers dans un hôpital. Le frère Enrique Beltrán Llorca avait réussi à s'échapper, mais il fut rattraper et assassiné au bord de la mer.

MADRID, des miliciens du Front Populaire arrêtent deux écrivains et dramaturges Ramiro de Maeztu et José Luis Vázquez Dodero. Ils feront partie des 8 000 prisonniers assassinés quand Santiago Carrillo était conseiller de l'Ordre Public. Ils venaient de refuser de signer un manifeste de soutien au Front Populaire.

31 JUILLET

GRANOLLERS (Barcelone) Fusillés les moines Dionisio Vicente Ramos et Francisco Remón Játiva.

PLAYA DE EL SALER (Valencia), Assassiné le frère salésien Jaime Buch Canals

CUENCA.- Assassinés deux curés rédemptoristes.

 

1 AOUT
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DAIMIEL (Ciudad Real) , assassiné le prêtre José de Miguel Arahal. Le député Ruiz Valdepeñas est assassiné attaché à une noria

2 AOUT

MADRID, assassiné le prêtre Francisco Tomás Serer. Manuel González de Aledo est torturé jusqu'à la mort dans une tchéca.

BARBASTRO (Huesca), des miliciens se présentent à la prison avec une lettre indiquant "bon pour 20 hommes". 35 séminaristes, tout juste devenu prêtres et tous âgés de moins de 25 ans seront ainsi fusillés. On y ajoutera 8 laïcs engagés dans des associations confessionnelles. Pendant quelques jours, les miliciens les promenèrent dans les rues, les privèrent d'eau, firent des simulacres d'exécutions, puis introduirent des prostituées dans leurs cellules sans aucun résultat. Aucun d'eux ne renia sa foi ni manifesta la moindre faiblesse, bien au contraire ils attendaient la mort, contents de devenir martyrs pour le Christ.

GRAUS (Huesca), fusillés 28 prêtres au petit matin. 20 autres seront assassinés dans les jours 6, 9 et 22 août dans les sinistres "paseos" des matins à l'aube. Ils venaient d'endroits bien différents. Les autorités républicaines les avaient regroupés pour les fusiller.

3 AOUT

SALAMUS (Barcelone). Fusillés les moines Alfonso López López et Miguel Remón Salvador.
VERGEL (Alicante), assassiné Salvador Ferrandis Seguí, curé de PEDREGUER.
BARBASTRO (Huesca), assassiné 19 prisonniers entre lesquels se trouvaient 3 misionnaires. Assassiné aussi un gitan Ceferino Jiménez Malla 76 ans surnommé "Pelé" pour avoir osé les défendre. Celui-ci était très croyant et il sera béatifié en 1997.

JAEN, Etant donné le nombre de détentions faites par les miliciens, la cathédrale est réquisitionnée pour servir de prison. 800 personnes y seront emprisonnées. On chargera un train appelé plus tard le train de la mort parce que presque toutes les personnes seront assassinées. 200 dans un endroit appelé le puits de l'oncle Raimundo.

4 AOUT

BARCELONE, assassiné les salésiens José Batalla Parramón , José Rabasa Bentanachs (ce dernier avait 76 ans) et Gil Rodicio.

POBLA LLARGA (Valence), assassiné le curé Vicente Rubiols Castelló.

NAQUERA (Valence), assassiné Miguel Arnal Navarro, parcequ'il était catholique.

5 AOUT

LERIDA, assassiné l'évêque Salvio Huix Miralpeix avec 22 autres personnes.

EL SALER, Valence, assassiné l'aumônier recteur de l'église de la Preciosísima Sangre Francisco Fontana Fuertes.

CUENCA, assassiné le procureur Marcelino Valentín Gamazo qui, en tant que procureur général de la République, avait été chargé de l'accusation de Largo Caballero pour son coup d'Etat socialiste d'octobre 1934. Dans la nuit cinq miliciens se présentèrent à son domicile et après le saccage de tous les objets religieux, le frappèrent presque à mort devant ses enfants, puis ils prirent ses fils plus âgés José-Antonio 21 ans, Javier 20 ans et Luis 17 ans et les fusillèrent tous les quatre.

6 AOUT

LA PEDRERA DE GANDIA (Valence) assassiné le second sacristain de la collégiale de Gandía Carlos López Vidal.

GETAFE (Madrid) Fusillé puis dynamité le monument au Sacré Cœur de Jésus au Cerro de los Angeles (Une photo qui a fait le tour de la terre) et saccagés tous les édifices religieux qui se trouvaient à proximité.

SAGUNTO (Valencia), assassiné le curé de Torres Torres Manuel Gallent Grancha 38 ans.

8 AOUT
Assassinées les religieuses María Luisa Girón, Carmen Gómez et Clemencia Riba.

BARBASTRO (Huesca), Un des cas des plus horribles de ces débuts de guerre. Florentino Asensio Barroso, évêque administrateur de Barbastro détenu depuis le 23 juillet est traîné, insulté et ridiculisé de sa prison aux bureaux des anarchistes locaux où il est torturé. Puis, un des miliciens provoque le nommé "el enterrador" (le fossoyeur) appelé ainsi de par son métier –" tu ne voulais pas manger des couilles d'évêque? Eh bien c'est le moment !- L'enterrador sort son couteau sans hésiter, émascule brutalement Don Florentino Asensio et s'empare de ses parties sexuelles. Puis on oblige l'évêque à marcher jusqu'au mur du cimetière, le sang ruisselant sur les jambes et en proie à d'horribles souffrances. Là, ils le fusillent avec d'autres personnes, sans l'achever pour le laisser agoniser pendant de longues heures, mais après lui avoir enlevé ses dents en or. L'"enterrador" se promena ensuite dans tous les bars où il exhibait son trophée.

VALENCE, assassiné le curé de Santa Tecla de Játiva Antonio Silvestre Moya 33 ans.

ALJUCEN (Badajoz), La nuit, des paroissiens sont enfermés dans l'église. Ils y sont torturés, puis emmenés dans une salle de danse où on tirent des coups de fusils de chasse et on lance des grenades. 9 personnes sont tuées d'autres gravement blessées.

CUENCA. Assassiné l'évêque Cruz Laplana Laguna, son neveu et son secrétaire Fernando Español. Beaucoup de personnes seront assassinées les jours suivants sur le pont de la Sierra, au cimetière ou dans la pinède de Jabada. L'évêque fut fusillé sur le pont, mais un des miliciens voulait le tuer à coups de hache. Une fois l'évêque fusillé, il lui coupa les jambes avec la hache et brûla partiellement le corps.

MADRID, publication d'un décret arrêtant momentanément les sessions de Cortes pendant cette législature. Les sessions n'avaient aucun député de droite. Ils étaient tous, soit exilés, en prison ou morts.

MADRID, assassiné le juge Salvador Alarcón Horcas qui avait entendu Azaña dans l'affaire d'importation illégale d'armes pour leur coup d'Etat d'Octobre 1934.

VALENCIA, assassiné un journaliste, président de la Maison des Ouvriers de San Vicente Ferrer et de la Confédération des Ouvriers Catholiques du Levant

9 AOUT


IBIZA (Baléares) Les miliciens qui viennent de prendre l'île détruisent la cathédrale, les églises des soeurs augustines, de Santo Domingo, San Salvador, le collège de la Consolación et le séminaire.

VALL D'UXO (Castellón) assassiné l'évêque de SEGORBE Miguel Serra Sucarrats avec son frère Carlos Serra Sucarrats, prêtre et le vicaire général Marcelino Blasco Palomar et d'autres religieux

BARCELONE, assassinés 8 moines colombiens de l'ordre de San Juan de Dios à CIEMPOZUELOS qui fuyaient l'Espagne. Les autres membres de la communauté périrent fusillés à PARACUELLOS DEL JARAMA.

10 AOUT


Assassiné le frère capucin José María Garrigues Hernández.

VALENCE, assassiné le frère salésien Juan Martorell Soria chargé de la paroisse des Salésiens de Valence.

EL SALER, (Valence) est assassiné sur la plage José Toledo Pellicer Coadjuteur de BAÑERES et avec lui les prêtres Tomás Peris, Baldomero Rubio Meliá, coadjuteur de GUADASSEQUIES et José Eugenio Serra, curé de CARPESA. José Toledo avait été arrêté plusieurs fois, mais relâché par la pression populaire.

ALBERIQUE (Valence)., assassiné Salvador Estrugo Solves, aumonier de l'hôpital de Alberique .

POZUELO DE ALARCON (Madrid), assassinée toute une famille: Julio Fernández Carvajal, Gloria Bernabeu Pita, sa femme et leurs enfants Jesús María 18 ans et María del Carmen,21 ans.

11 AOUT


AGULLENT (Valence) assassiné Carlos Díaz Gandía, croyant, père d'une petite fille de 8 mois. Est également assassiné Rafael Alonso Gutiérrez, pour les mêmes raisons. Rafael était père de 6 enfants. Depuis le 7, il avait subi des tortures horribles entre autres être enterré vivant. Son dos n'était qu'une plaie et il était couvert de bleus. Relâché, ses vêtements collés dans les plaies, il avait été soigné en cachette par le médecin García Marcos (qui sera assassiné pour cette raison) La nuit du 11, ils furent assassinés en compagnie du carliste José García Marcos. Les trois pardonnaient leurs bourreaux et criaient le nom du Christ. Carlos agonisant fut recueilli par sa famille. Il ne donna pas les noms de ses assassins et demanda à ses proches de les pardonner. Carlos Diaz Gandia est aujourd'hui béatifié.

BENICASIM (Castellón), assassinés tous les moines du couvent Desierto de las Palmas.

CASTELLON, assassiné le séminariste de 23 ans Juan Ychazo Montes

MADRID, assassiné Pedro García López curé de MORATA DE TAJUÑA.

TORTOSA (Tarragona), assassinés l'employé municipal 59 años Juan José Arnau Serra et son fils étudiant Juan José Arnau Soler.

12 AOUT


MADRID, Trois cents prisonniers transférés par train sous la surveillance de gardes civils sont pris en charge par les miliciens qui les massacrent tous. Entre eux se trouvait l'évêque de JAEN Manuel Basulto Jiménez et sa soeur qui est assassinée par une milicienne qui réclama cet "honneur"

EL VEDAT DE TORRENTE (Valence), assassiné le Salésien Pedro Mesonero Rodríguez pour avoir refusé d'indiquer le refuge d'un prêtre.

PRAT DE COMPTE, assassiné le Salésien Miguel Domingo Cendra.

TARRAGONNE, assassiné l'évêque auxiliaire Manuel Borrás Ferré. Un autre des crimes horripilant: l'évêque avait été brûlé et on trouva un bras coupé plusieurs fois, ce qui laisse imaginer des souffrances longues et horribles. Il avait été arrêté en même temps que le cardinal Vidal y Barraquer. Le cardinal fut sauvé par Companys qui l'aida à sortir d'Espagne, mais rien ne fut fait pour sauver les prêtres non catalans (ou plutôt non catalanistes)

13 AOUT


Assassiné le capucins Modesto García Martí qui venait d'exercer son ministère en Colombie.

14 AOUT
Assassiné le père capucin Luis Valls Matamales

EL SALER (Valence), assassiné sur la plage le curé de San Juan de Valence Félix Yuste Cava

GIJON (Asturies), des miliciens, en représailles à un bombardement, fusillent le chargement de trois camions de prisonniers qu'ils ont arrêté dans l'église de San José. Un médecin légiste identifiait les cadavres méconnaissables depuis quelques jours, quand les miliciens lui interdirent de continuer de peur qu'il fasse des photos et que celles-ci se retournent contre eux en cas de victoire des nationalistes. Elles auraient constitué la preuve de leur barbarie et la preuve qu'ils avaient volés leurs victimes puisque des cadavres avaient des doigts coupés pour retirer les bagues

16 AOUT
Assassiné le capucin Enrique de Almazora Enrique García Beltrán.

DENIA, assassiné le franciscain Plácido García Gilabert. Il s'était livré aux miliciens de peur que sa famille qui le cachait subisse des représailles. Il fut, comme c'était souvent le cas, émasculé.

PICASENT (Valencia) assassiné le père José María Sanchis Mompó

VINAROZ (Castellón), assassiné le carmélite du Couvent del Desierto de las Palmas, Miguel Artola Ávila. Il avait 61 ans. Tous les moines présents avaient été d'abord expulsés par le maire.

CORBERA (Valencia) Assassinée une femme très pieuse, Antonia Andrés Ull, mère au foyer, sans aucune raison apparente.

CERVERA DEL MAESTRE (Catellón), assassiné l'évêque coadjuteur, les miliciens l'avaient arrosé d'essence et mis le feu. Il avait 71 ans.

17 AOUT

MADRID, Felipe Emilio Sandoval, "anarchiste" depuis peu, assassine deux gardiens de prison qui, d'après lui, l'avaient mal traité quand il était en prison pour vol avant la guerre.

CERVERA DEL MAESTRE (Castellón) assassiné Felipe Cardona Ballester, curé de Cervera, 72 ans, malade, pour avoir refusé de crier: vive le communisme et la Fai. Son corps fut brûlé avec de l'essence.

18 AOUT


BARBASTRO (Huesca) assassinés 30 autres jeunes prêtres et 75 religieux (clarétiens, bénédictins et d'autres amenés là pour être fusillés.

HORNACHUELOS (Córdoba), assassinées 18 personnes qui se trouvaient en prison accusées de "catholiques": 4 paysans, deux instituteurs, 1 institutrice ( religieuse de 32 ans), 2 maçons, un étudiant, 1 mécanicien, 1 employé de mairie, 1 prêtre et 5 petits commerçants.

BORRIOL (Castellón) Assassiné le carmélite "descalzo" (nus pieds) Miguel Renau Tomás du Couvent del Desierto de las Palmas.
ALBORAYA (Valence) assassinés les frères Joaquín y Domingo Ferrer Lorente ingénieur et médecin respectivement de 28 et 30 ans

CATI (Alicante), Assassiné le prêtre Miguel Costa Peiró. Grand intellectuel et capitaine aumonier.

IBIZA (Baléares) Les miliciens qui d'abord avaient été vainqueurs, fuient maintenant. Alors ils décident de tuer les prisonniers politiques. Ils les enferment dans une salle et ouvrent le feu avec des mitrailleuses et lancent des grenades. 96 personnes meurent ainsi sans vraiment savoir ce qu'on leur reproche.

TALAVERA LA REAL (Badajoz), Les miliciens préparent l'incendie de l'église avec 59 personnes à l'intérieur. L'arrivée des troupes nationalistes déjoue leurs plans. Seules les personnes les plus près de la porte sont tuées. Ils se vengeront en assassinant 22 autres qu'ils trouvèrent sur leur chemin ou qu'ils avaient enfermées dans une chapelle.

MADRID, le journal La Gaceta Pública annonce que Gil Robles a été destitué de sa place de professeur à l'Université de Salamanca. Joaquín Entrambasaguas y Peña subit le même sort.

VALENCE. Assassiné le curé de San Juan, Francisco Yuste Cava et le religieux Félix Yuste Cava son frère.

PEÑISCOLA (Castellón), assassiné le frère Gabriel Albiol Plou. D'abord caché chez les parents d'un élève, puis dans famille à Madrid, il partit vers PEÑISCOLA, mais il fut arrêté le 12 août. Dans le fort del Castillo, il fut sauvagement torturé puis les miliciens l'assassinèrent en lui traversant le crâne avec une baïonnette sur la plage de Benicarló. Il avait 27 ans

CHELVA (Valence), Assassiné le prêtre Salvador Anglés Anglés qui avait eu son doctorat le 14 juillet. Il avait eu le tort d'aller visiter son oncle Joaquín Anglés archiprêtre de Chelva. Son oncle et 6 autres prêtres sont assassinés en même temps

ALSADELLA (Catellón), assassiné le carmélite Dionisio Bonfill Tatay pour avoir refusé de faire une apostasie. Avec lui, sur le même mur, est fusillé Domingo Cano Tarragó, curé de Sartella, qui avait refusé de signer un document dans lequel il renonçait à sa foi .

CARTAGENA (Murcia), assassiné un prêtre et d'autres personnes sur la route de Murcia

MOTRIL (Granada, assassiné le prêtre Vicente Soler avec 18 autres personnes.

ONDA (Castellón), assassiné Francisco Vivó Huget, 34 ans, Carmélite.

ALTURA (Castellón) assassiné le curé de Calles Vicente Gil Gil, 57 ans.

RIBARROJA DEL TURIA (Valence), assassiné le curé de Quart de Poblet Evaristo Perdido Grande.

BENICARLO (Castellón), assassiné le frère Ildefonso Alberto Flors, administrateur de "la Escuela de Alcora - qu'il avait du abandonner sous les menaces des communistes - et son frère Miguel.
ARTANA, assassiné le prêtre José Beltran Puig après avoir été expulsé du couvent de Villaréal et s'être réfugié chez ses parents.

NAVAJAS (Castellon), assassiné un carmélite handicapé à la suite d'une thrombose. Il ne parlait plus et il avait tout un côté paralysé. Les miliciens le sortirent de l'hôpital pour le tuer.

TOUJOURS LE 18,

RAFELBUÑOL (Valencia) assassiné le curé de Puebla de Farnals, Vicente María Izquierdo.

TARREGA, assassiné le salésien Jaime Bonet Nadal.

LERIDA, un "tribunal populaire" formé par des membres du Front Populaire et présidé par un cheminot appelé José Laroca se met en place. Ce tribunal juge d'une façon plus que sommaire et il n'y a pas d'avocat pour la défense. En quelques jours 145 peines de mort sont prononcées. Malgré son irrégularité il fonctionne jusqu'au 28 octobre. Il est alors remplacé par un tribunal populaire officiel, mais il est formé lui aussi uniquement de miliciens. 83 autres personnes seront condamnées à mort. La principale raison des peines de mort : être catholique pratiquant

CAMPO DE CRIPTANA (Ciudad Real) Une église et plusieurs chapelles sont saccagées en représailles à une défaite subie sur le front.

VALENCIA, assassiné le vicaire Francisco Ruiz Lliso. Assassiné le franciscain du couvent du St Esprit, Vicente Ambou Abad. (Les autres frères seront assassinés les jours suivants) Il mourut en pardonnant les miliciens qui le fusillaient.

19 AOUT

VALENCE assassinées les carmélites María Calaf Miracle, Amparo Giner Sixta, Teresa Chambó y Palet, Águeda Hernández Amorós, Nieves Crespo López, Ascensión Lloret Marcos, Purificación Ximénez Ximénez, Elvira Torrentallé Paraire .
Toujours à VALENCE (province) à Llosa de Ranes, assassiné l'abbé Francisco Ibáñez Ibáñez, supérieur de la "Colegiata de Játiva

GANDIA, (Valence) assassiné le prêtre Tomás Sitjiar Fortiá. ), Assassiné l'instituteur de 34 ans Rafael Rodríguez Rodríguez.

ROCAFORT (Valencia), assassiné le prêtre Pedro Rives Gravet et sa sœur Pilar Rives Gravet.

PEÑISCOLA (Castellón), assassiné le curé de Peñíscola, Franciso Bellmunt Marzal. Il avait été expulsé et il était retourné chez ses parents. Le 19 il est arrêté et tué sur le chemin de retour à un lieu-dit appelé Raya.

20 AOUT

JATIVA (Valencia) assassinée María Climent Mateu femme très pieuse avec ses filles,.

CASTUERA (Badajoz) des miliciens et des asaltos commandés par le capitaine Carlos Rodríguez Medina, font monter 24 personnes dans un train. Arrivés à "El Quintillo", ils les font descendre, leur tirent dans les jambes et une fois au sol, les arrosent d'essence et les brûlent vifs.
VALLIBONA, assassiné le curé d'une école d'apprentissage Matías Cardona Meseguer.

21 AOUT

LERIDA, fusillés au petit matin 74 prêtres et religieux sur le mur du cimetière.

QUINTANA DE LA SERENA (Badajoz), Bastonnés et fusillés ensuite plusieurs habitants de cette ville à cause de leur foi. Deux d'entre eux qui n'étaient pas encore morts furent achevés le lendemain

VALENCIA, assassinés les lieutenants Enrique Miguel Ros Selva et son frère Rafael, membres de la Confrérie du Saint Calice, chevalier de l'Ordre militaire de Malte. Ils avaient 27 et 23 ans respectivement

TORTOSA (Tarragona), assassiné l'aumônier Jorge Abad Pérez sur la route de Barcelone

LA JANA, Assassiné Juan Alambillaga Fenollosa, curé coadjuteur et régent de Puebla de Benifasá et économe de Canet. Il était revenu dans son village natal pour cause de persécution. IL avait 65 ans.

ONDA (Castellón), Assassiné le prêtre Vicente Canelles Gayá. En agonisant il disait:" je meurs pour l'honneur d'être prêtre. De ces pierres que j'arrose de mon sang Dieu fera surgir de nouveaux prêtres.

22 AOUT

MADRID, assaut de la "carcel modelo" par des miliciens principalement anarchistes qui libèrent les prisonniers de droit communs et assassinent de nombreux détenus politiques. Les jours suivants la tuerie continua les jours suivants. 8 000 personnes seront finalement assassinées et jetées dans des fosses communes à Paracuellos del Jarama et des villages des alentours

MALAGA,
Assassinées 46 personnes en représailles d'un bombardement sur des réserves de pétrole de la Campsa. Elles avaient soi-disant été prises au hasard.

CASTUERA (Badajoz)
Meurent carbonisées 24 personnes choisies par le Comité de Milices.

CIUDAD REAL,
Assassiné l'évêque de Ciudad Real, Narciso de Esténaga Echeverría et un aumônier.

TOLEDO,
Des miliciens en colère par une bavure d'un avion républicain qui avait lâcher ses bombes sur eux au lieu de sur l'Alcazar prirent 70 personnes sur une liste, ils les attachèrent deux par deux et les emmenèrent aux extérieurs. Là, éclairés par les phares de voitures, ils ouvrirent le feu avec des mitrailleuses. Les victimes récitaient le chapelet. Entre eux moururent le sacristain de la cathédrale, le docteur Polo Benito et Luis Moscardó, fils du général Moscardó, défenseur de l'Alcazar, 11 moines et 10 prêtres.

MADRID,
La "Gaceta de Madrid " publie un décret dans lequel on destitue le philosophe Miguel de Unamuno de sa charge de professeur à l'université de Salamanca..

TORREBLANCA, assassiné le curé Diego Albert Sanz. Il était à Valence pour parfaire ses études. Au début de la guerre il s'était réfugié chez un ami médecin, mais il fut arrêté et fusillé à six heures du matin.


MONCOFAR (Castellón).assassiné le moine carmélite Manuel Alcaraz Llop professeur de musique. Il fut mitraillé avec d'autres détenus, mais encore en vie, des miliciens lui arrachèrent des côtes une a une et une fois mort il fut dépecé à coups de hache. Il avait 28 ans.
Est assassiné aussi le prêtre, conseiller du Syndicat Agricole Catholique. Il mourut en pardonnant ses bourreaux.

VALL DE UXO (Castellón),
Assassiné le prêtre José Avellana Guinot. Hospitalisé, il fut expulsé par les miliciens. Il se réfugia alors chez une des soeurs où il fut arrêté le 11 août. Fusillé avec d'autres, il resta quand même en vie et marcha plusieurs kilomètres, mais il fut recueilli par un villageois qui l'emmena au siège local du Front Populaire où on ordonna de le fusiller de nouveau. Dans le camion, un milicien le torturait à l'aide d'un couteau, puis après sa mort, il lui coupa les pieds et les mains.

BECHI (Castellón),
Assassiné le prêtre, Ramón Balleseer Granell, coadjuteur de Villavieja. Expulsé du village, il était revenu en cachette, mais les miliciens suivirent sa soeur qui lui apportait de la nourriture. Les miliciens du village ne voulurent pas le tuer et en chargèrent d'autres de le faire.

PUZOL (Valence)
Assassinée la soeur capucine Petra Mª Victoria Quintana Argos.
Silla (Valence), assassiné le père Juan García Méndez
Tabernes (Valence), assassinés les prêtres Constantino Carbonell Sempere, Pedro Gelabert Amer et Ramón Grimaltos Monllor

Spécialement, les mois juillet à décembre des milliers et des milliers de "paseos" (promenades qui se terminaient en assassinats sur le bord d'une route) touchèrent les personnes pour leur condition de "catholiques" Vinrent ensuite les gens "riches" ou de droite puis les règlements de comptes.

PUEBLA DE VALLBONA (Valence),
Assassinés les prêtres Urbano Gil Sáez et Florentín Pérez Romero.

SIRUELA (Badajoz) assassinés par des miliciens 11 habitants du village.

SONEJA (Castellón), assassiné l'agriculteur Victorino Almazón Ordaz, président de la Comunión Tradicionalista et sacristain de la paroisse. Le 23 août quelques miliciens arrêtent tous les prêtres du village. Le fils de Victorino était prêtre, mais comme le père refusa de dire où se cachait Aurelio, les miliciens l'emmenèrent en riant. Il disait: "de toutes façons le père est plus prêtre que le fils. Finalement, le père et le fils furent fusillés ensemble ainsi que 10 autres prêtres. Ils moururent dans les bras l'un de l'autre

24 AOUT,

Création par décret de jurys populaires qui pouvaient condamner aux plus lourdes peines qui allaient de la mort ou à la prison à vie dans des procès "simples".

SEGORBE (Castellón), assassiné le curé José Marcos Calvo Guillamón, coadjuteur de Liria où il avait été épargné même par les miliciens. Mais à Segorbe il fut reconnu comme prêtre et assassiné. Il avait 71 ans.
25 AOUT

ESPLUGUES, assassiné le salésien Félix Vivet Trabal, 25 ans

TARRAGONA.- Fusillées 60 personnes choisies dans catholiques pratiquants.

MASAMAGRELL (Valencia) assassiné le vicaire de la paroisse de SANTA MARIA DE SAGUNTO, José Lerma Martínez.

CASTELLON, assassiné le prêtre Guillermo Beltrán Monferrer, après avoir été torturé pour qu'il avoue. Comme il n'avait rien à avouer, on s'acharna sur lui jusqu'à ce qu'il meure.

26 AOUT

BONIELLES (Asturies) La nuit l'église paroissiale est incendiée. Elle servait de prison et tous les détenus meurent brûlés vifs.

SOT DE FERRER (Valence) assassinés plusieurs membres du syndicat DRV de Sagunto et le chef local de la "Falange" Francisco Besols Pérez 20 ans.

OROPESA (Castellón) assassiné le prêtre de 42 ans, enseignant. Avant de mourir il fit cadeau de sa montre au milicien qui allait le tuer.

27 AOUT

Assassiné le capucin Alejandro Mas Ginestar.

PICASENT (Valence), assassiné le curé de Turís Fernando González Añón

BETERA (Valence), assassiné Ramón Martí Soriano gérant d'une école de formation professionnelle

LLOSA DE RANES (Valence), assassiné Antonio Vidal Micó, curé de PATRAIX.
Peñíscola (Castellón), assassiné le prêtre Manuel Calduch Rovira coadjuteur d'Alcalá de Chivert.

28 AOUT

Assassiné le capucin José Ample Alcaide professeur de séminaire.
Assassiné le capucin José Ferrer Adell qui avait été supérieur de plusieurs couvents

PATERNA (Valence). Assassiné le catholique Juan Bautista Faubel Cano.

MONCADA (Valence), assassiné un travailleur de la Yutera de Vinalesa, syndicaliste catholique et père de 6 enfants Arturo Ros Montalt (35 ans)

ORELLANA LA VIEJA, assassinés 31 habitants de Navalvillar de Pela.Toujours pour les mêmes raisons

TALARRUBIAS (Badajoz). Des "asaltos" et des miliciens sous les ordres de Carlos Rodríguez Medina sortent 29 détenus de la chapelle del Carmen et les fusillent. Ce Rodriguez Médina répétera cet horrible acte le 30 juillet à Villanueva de la Serena et le 12 août à Zalamea de la Serena sans qu'aucune autorité ne l'arrête et, encore moins, ne prennent aucune sanction à son encontre.

UTIEL (Valence), assassinés un paysan de 77 ans Nicasio Requena Villar, Antonio Ocio Gisbert et Cipriano Valero Iranzo prêtre de 49 ans.

MADRID, un décret du Front Populaire stipule que les personnes pourront être jugées en leur absence. Dans les faits cela équivaut à ce que leurs biens peuvent être confisqués. Avec ce décret on arriva à juger des gens qui avait déjà été assassinés.

MADRID, assassiné Luis Ceñal Lorente âgé de 15 ans et ses frères Carlos et José-Maria. Charges contre eux : Justo, un autre frère, avait été tué à l'intérieur de la caserne de la Montaña. Pour le Front Populaire cela signifiait qu'ils étaient forcément opposants.

29 AOUT

CASTELLON. Assassinés 56 marins d'un navire de guerre et avec eux José Pascual Viciano, président de la "Comunión Tradicionalista de Castellón" une association catholique. Jaime Rodríguez Agost ouvrier agricole et Ramón Agustí Martínez (secrétaire de l'association) pour les mêmes raisons, et les prêtres José López Asins et Guillermo Beltrán Monferrer ...

30 AOUT

BILBAO. Assassiné le curé Vicente Cabenes Badenas . Assassiné le capucin José Ferrer Adell


ALMERIA, assassinés l'évêque de Guadix, Manuel Medina Olmos et l'évêque d'Almería, Diego Ventaja Millán. Les deux avaient subi les pires vexations dans le bateau – prison Astoy Mendi. Leurs corps furent brûlés avec de l'essence et abandonnés dans un cours de ruisseau sec. Des paysans les trouvèrent au bout de quelques jours et les enterrèrent.

AZUAGA (Badajoz) les miliciens lâchent 21 prisonniers attachés deux par deux, lancent ensuite une chasse à l'homme et les tirent comme des lapins. Les jours précédents, ils les avaient obligés à dire des blasphèmes en les torturant. Un juge eut la colonne vertébrale cassée par des coups; Plácido Alejandre Moreno reçut un coup de fusil en pleine face, on lui mit alors du fumier sur la blessure et on le laissa a demi enterré dans le cimetière, toujours vivant. Fernando Morillo, meunier de son état, avait été bastonné et mutilé avec des décharges électriques. José Moya fut égorgé. José Antonio Castillo fut tué à coup de bâtons, les autres périrent par des coups de fusils

SAN SEBASTIÁN DE LOS REYES (Madrid), Assassiné le curé Ramón Esteban Jorro.

31 AOUT

Assassiné le capucin José Bleda Grau.

JARACO (Valencia), assassiné le moine de 35 ans Juan Caballero Ferrando et le prêtre José Soldevilla Montaner.
31 AOUT

SEPTEMBRE 1936.

1ER SEPTEMBRE

PATERNA (Valence) assassiné le prêtre Alfonso Sebastiá Viñals .

CARABANCHEL ALTO (Madrid), fusillés 12 religieux de San Juan de Dios dans l'hôpital même où ils travaillaient.

VALENCIA, assassiné deux habitants de Carlet, Juan Barés Primo, membre de l'action catholique et Enrique Luis Nogués président d'un syndicat agricole.

MADRID, assassiné l'aumônier du cimetière de l'Est, Norberto García Romero.

MADRID, La revue "el Mono Azul" dirigée par Rafael Albertí est lancée. Elle s'attaque dés les premiers numéros à l'Eglise Catholique avec une haine et une férocité qui vous laissent perplexes et posent de nombreuses questions. Elle va jusqu'à se moquer des prières que des prêtres font avant d'être fusillés par les miliciens.
MADRID, assassinées trois religieuses "filles de la Charité" de la Casa de la Mesericordia Dolores Caro, Andrea Calle et Concepción Pérez devant des enfants de miliciens pour les "aguerrir". Elles sont maintenant béatifiées et connues comme les martyrs de Vallecas.

MADRID, plusieurs "guardias de asalto" sous les ordres d'un lieutenant et avec une autorisation de la préfecture de police, arrêtent plusieurs religieux de l'asile d'épileptiques et les fusillent à Charco Cabrera. Eux aussi sont béatifiés. Ils s'appelaient Cristino Roca, Proceso Ruiz Eutimio Aramendia, Canuto Feanco, Dositeo Rubio, Cesáreo Niño, Benjamín Cobos, Carmelo Gil, Cosme Brun, Cecilio López, Rufino Laceras y Faustino Villanueva.


2 SEPTEMBRE
TARRAGONA. Le journal "La Libertad" organe de la Esquerra Républicana de Catalunya (ERC) affirme ce jour : Le Tribunal Populaire à rendu son verdict aujourd'hui pour la première fois. Les prévenus sont au nombre de cinq et il est nécessaire que le tribunal fasse justice et la justice est la peine de mort. S'il ne le faisait pas, le peuple de Tarragone saurait lui donnait la réplique. Et le verdict doit être la peine de mort et seulement la mort. Les cinq personnes furent bien sûr toutes fusillées.

ONTENIENTE, (Valence) assassiné le cultivateur José Coll Belda alors qu'il irriguait le champs de son père âgé.

3 SEPTEMBRE
SAN MARTIN DE LA VEGA (Madrid) assassiné le prêtre Ildefonso Monterrubio García.

4 SEPTEMBRE
TEULADA (Alicante) assassiné le curé Francisco Sendra Ivars.

BECHI (Castellón) Des miliciens fusillent 26 personnes de Onda.

TOLEDO. Suivant les directives (verbales) du Président José Giral des miliciens s'approprient du "trésor de la cathédrale" dont la plus grosse partie disparaîtra on ne sait où.

6 SEPTEMBRE

CARCAGENTE assassiné par des miliciens républicains le constructeur catholique Pascual Torres Lloret père de quatre enfants, aujourd'hui béatifié, arrêté alors qu'il distribuait la communion de maison en maison chez d'autres catholiques.

GATA DE GORGOS (Alicante) assassiné le coadjuteur de Benisa, Diego Llorca Llopis.

BARCELONE, assassinées les salésiennes Carmen Moreno Benítez et Amparo Carbonell Muñoz.

ALMAZORA (Castellón), assassiné le prêtre de 67 ans Vicente Albiol Bort.

7 SEPTEMBRE

ALCOY, assassiné Marino Blanes Giner. Il avait 9 enfants. Il avait commis une lourde faute : il avait fondé un centre de formation. Seulement ce Centre était catholique.

8 SEPTEMBRE

CASTELLON, assassiné à coups de baïonnette le franciscain Pascual Fortuño Almela. Recherché, il avait cherché refuge dans plusieurs maisons avant de finir chez sa soeur où il fut arrêté. A sa soeur il dira: que ce soit la volonté de Dieu. Et à sa mère: Ne pleure pas, maman, ce soir ton fils sera au ciel. Tous les autres frères du couvent "del Santo Espíritu del Monte furent assassinés.

BUÑOL (Valence) assassinées les soeurs des "Ancianos Desamparados", Josefa de San Juan de Dios Ruano García et Dolores de Santa Eulalia Puig Bonany

9 SEPTEMBRE

SEGORBE (Castellón) assassiné le prêtre Andrés Clemente Tortajada. Il s'était réfugié chez ses parents et les aidait aux travaux.

11 SEPTEMBRE

GENOVES (Valencia) assassiné José María Segura Penadés, Coadjuteur de ONTENIENTE.

ALCIRA (Valencia), assassiné Pelufo Corts aumonier des soeurs "Hermanitas de los Ancianos Desamparados"

BECHI (Castellón), assassiné le curé de Onda, Joaquín Aguilar Vives. Il était coadjuteur de Ribarroja. Il mourut en prière

12 SEPTEMBRE

ALICANTE, fusillés 52 paysans de la Vega Baja del Segura condamnés par le tribunal populaire.

CASTUERA (Badajoz). Assassinées 31 personnes en représailles d'une défaite au front de Hornachos.

BENAGUACIL (Valencia). Assassiné le curé Fermín Gil Navarro. On l'avait tué à coups de bâtons et son crâne avait explosé laissant sortir sa masse encéphalique. Pour éviter une profanation il avait caché une vierge de Montiel de 13 cm trouvée en 1620 et qui n'a d'ailleurs jamais été retrouvée. L'actuelle de la paroisse n'est qu'une reproduction.

13 SEPTEMBRE

MURCIA. Des "Guardias de Asalto" fusillent 11 personnes qui avaient pourtant été acquittées par le Tribunal Populaire.

OROPESA (Castellón). Assassiné le moine du "Colegio de Sabadell", Manuel Begués Membrado, 33 ans.

BORRIOL (Catellón). Assassiné le curé Miguel Carbó Carbó, de Vistabella. Comme son église avait été fermée sur ordre du Front Populaire, il s'était réfugié dans son village natal, LA MATA. C'est là qu'il fut arrêté le 13 août. On regroupa quelques prêtres pour les tuer en même temps et ils furent achevés à coup de couteau. Un des miliciens raconta qu'ils avaient d'abord tiré dans les jambes pour qu'ils "jouissent" plus longtemps des "délices" de l'agonie

14 SEPTEMBRE

VILLARREAL (Castellón). Assassiné le prêtre et organiste José María Gayet Safont, 35 ans.

15 SEPTEMBRE

MADRID. Assassiné l'aumônier du Cerro de los Ángeles, Rafael Arranz Martínez.

16 SEPTEMBRE

TURIS (Valencia). Assassiné les prêtres Salvador Ferrer Cardet, José Manuel Ferrer Jordá et Pablo Martínez Robles.

17 SEPTEMBRE

CASTILLO DE VILLAMALEFA (Castellón). Assassiné le prêtre Juan Ventura Solsona, Archiprêtre de Villahermosa del Río.

MADRID, assassiné le prêtre Timoteo Valero Pérez entre beaucoup d'autres personnes et Cristóbal Colón Aguilera de la Cerda dernier descendant de Cristobal Colón.

CAMUÑAS (Ciudad Real). Assassinées en les jetant dans un puits d'une cinquantaine de mètres, une centaine de personnes d'Alcázar de San Juan. (Ce puits de mines servira à tuer d'autres centaines de victimes)

18 SEPTEMBRE

MONSERRAT (Valence) assassinés les prêtres Salvador Chuliá Ferranis, Vicente Jaunzarás Gómez, José María Llópez Mora, Vicente Gay Zarzo et Justo Lerma Martínez.

PEDRERA DE GANDIA (Valencia). Assassiné le prêtre Fernando García Sendra, curé de SAGRA. Lors de son exécution, il fut blessé, mais réussit à s'éloigner une fois ses exécuteurs partis. Dénoncé par un agriculteur, il fut cette fois-ci criblé de balles.

CASTELLÓN. Assassiné le prêtre Salvador Aguilella Roda

19 SEPTEMBRE

MADRID. Torturé et assassiné par une tchéca socialiste de la rue du "Marquès de Riscal, le curé Andrés Manuel López García de la Torre.

NULES (Castellón). Assassinés les piaristes Andrés Manuel López García de la Torre, et Antonio Begués Boix. Le 15, ils avaient été faire une cure pour personnes de leurs âge (60 ans). Des miliciens les sortirent de l'établissement et les tuèrent.

20 SEPTEMBRE
MADRID. Des miliciens kidnappent les deux soeurs du Consul d'Urugay de 18 et 23 ans , très croyantes. Ils les violent et assassinent abandonnant leurs corps dans le fossé de la route d'Andalousie. Le Gouvernement Front Populaire tenta d'étouffer l'affaire, mais ne put éviter que ce Pays rompe ses relations diplomatiques. Elles s'appelaient Consuelo y Dolores Aguiar Mella Díaz et ce jour là, comme d'habitude, elles aidaient les religieuses à servir des repas aux madrilènes nécessiteux. . Le brassard signalant leur nationalité ne leur avait servi à rien. Elles aussi, ont été béatifiées.

ONTENIENTE, assassinée avec ses trois sœurs la catholique Crescencia Valls Espí

21 SEPTEMBRE

BENILLUP (Alicante) arrêtée Amalia Abad Casasempere parce qu'elle était d'Acción Católica. Elle sera assassinée le 26 après avoir être torturée et passé ses derniers jours en prison.

CORBERA (Valencia). Assassinée pour les mêmes raisons que Amalia, Mª Purificación Vidal Pastor.

MADRID. La "Gaceta de Madrid "publie un autre décret supprimant les postes de centaines d'instituteurs jugés trop catholiques.

22 SEPTEMBRE

BOLBAITE, assassiné Vicente Sicluna Hernández, curé de Navarrés, Valence. Très malade, approchant de la mort, il fut quand même tiré de son lit et assassiné. Son cadavre fut traîné dans les rues par des miliciens qui criaient et riaient

MONSERRAT (Valence) Assassiné Germán Gozalbo Andreu, de 23 ans qui avait célébré sa première messe un mois plus tôt. Avant de mourir il fut roué de coups dans les locaux de la CNT. Il fut fusillé en compagnie de deux autres prêtres. On peut constater une nouvelle fois que ces crimes n'étaient dirigés contre des personnes qui auraient pu avoir quelque chose à se reprocher, sinon aux prêtres ou aux catholiques en général par le simple fait d'être croyant et que, dans leur mentalités, il fallait s'en débarrasser à tout prix.

ALCIRA. Assassinée Josefina Moscardó Montalvá parce qu'elle était catholique

CUEVAS DE VINROMA. Assassiné Anastasio Ballester Nebot, Religieux de l'Orden del Carmen et curé depuis 1916.

23 SEPTEMBRE.

Assassinée les carmelites Mª Josefa del Río y Messa et Niceta Plaja Jofra

ALICANTE, assassiné Vicente Balleseter Far, aumônier des "Agustinas de Javea".

PATERNA (Valencia). Assassinée Sofía Ximénez Ximénez parce que catholique. Avec elle, les miliciens assassinèrent son fils, handicapé mental et atteint de poliomyélite, sa sœur qui était carmélite à Tarragone et sa fille adoptive María Josefa.
SAGUNTO (Valencia). Assassiné le prêtre Eduardo Romero Martínez, de 34 años aumônier de l'asile psychiatrique.

24 SEPTEMBRE.

ALCIRA (Valencia) Assassiné l'agriculteur catholique José Ramón Ferragud Girbés père de 8 enfants.

OLLERÍA (Valencia). Assassiné l'institutrice Encarnación Gil Valls.

SUECA (Valencia). Assassiné Pascual Ferrer Botella, aumônier de San Vicente de Algemesí.
Rotglá-Corbera (Valencia).assassiné José María Ferrándiz Hernández, Archiprêtre d'Alcoy


MÁLAGA, Fusilléees 107 personnes dont 8 femmes.

TORRENTE (Valence) assassinée la religieuse Gracia Dolz Palma, de l'ordre de "la doctrina cristiana".

RAFELBUÑOL (Valence) assassiné le prêtre Vicente Valero Almudéber.

CASTELLON, assassiné le carmélite Pascual Amorós Arnal, spécialiste d'histoire régionale et auteur de nombreux articles dans des revues culturelles.

VALENCE (province) Assassiné le coadjuteur de Sueca, Vicente Benavent Ortells avec d'autres prêtres et des croyants.

25 SEPTEMBRE

BILBAO (Vizcaya), Des miliciens attaquent deux navires prison et tuent 30 personnes dans l'un et 35 dans l'autre.

TOTGLA-CORBERA (Alicante), assassiné l'archiprêtre de Alcoy, José-María Ferrandis Hernández.

26 SEPTEMBRE

MADRID, Assassiné le prêtre Manuel Legua Martí. Assassiné le père Julio Esteve Flors,
Carlet (Valence), assassinées les religieuses Teresa Rosat Balasch et Josefa Romero Clariana, soeurs de " la Doctrina Cristiana".

BENILLUP (Alicante). Assassinée Amalia Abad Casasempere. Veuve du capitaine Luis Maestre Vidal disparu en Afrique en 1924. Elle était militante de l'Action Catholique" Pendant quelques jours elle avait subi des traitements vexatoires avant d'être assassinée et abandonnée dans un fossé au bord de la route de Benilup. Elle avait 39 ans

PATERNA (Valence). Assassiné le prêtre Vicente Aviñó Catalá, curé de Manises. Le comité local le dépouilla de tous ses biens personnels et ceux de la paroisse. Depuis le 16, jour de son arrestation, on le forçait à boire de l'urine dans un seau et on le faisait marcher avec des énormes charges sur le dos. Il mourut en pardonnant ses assassins à voix haute et en criant vive l'Immaculée Conception.

27 SEPTEMBRE

SAGUNTO (Valencia) assassiné le supérieur de la Collégiale de San Bartolomé à Valence, José Fenollosa Alcayna . Avant de le tuer, les miliciens l'avaient totalement défiguré.

VENIFALLIN (Alicante), assassiné, parce qu'elle était catholique, María Jordá Botella.

OLIVA (Alicante), assassiné le prêtre Guillermo Catalá Bas. Depuis son arrestation le 2 août il avait subi de nombreuses tortures sous les rires moqueurs de ses tortionnaires. Pour le tuer les miliciens l'attachèrent à un camion et le traînèrent jusqu'à Alquería où il arriva avec des membres arrachés et complètement mutilé.

28 SEPTEMBRE

Assassiné le capucin Fidel de Puzol (Mariano Climent Sanchis).

GILET (Valencia), assassinée dans le cimetière, la missionnaire clarétienne María Fenollosa Alcaina.

TARRAGONE, assassinées 80 personnes en représailles de la perte de l'Alcazar de Tolède.

29 SEPTEMBRE

Assassiné le capucin Santiago Mestre Iborra.

VALENCIA. Assassinés les prêtres Pablo Bori Puig et Vicente Sales Genovés. Assassiné aussi le vicaire de 72 ans Vicente Riera Gimeno. L'église de San Agustín de Valencia où il exerçait son ministère fut dévastée par les miliciens.

PATERNA (Valencia). Assassiné le prêtre Darío Hernández Morató

CAUDETE (Albacete). Fusillés par des communistes de Onteniente (Valencia) 13 moines augustins qui furent livrés par le maire. 105 personnes seront assassinées dans cette ville avec la bénédiction du maire……

MASAMAGRELL (Valencia). Assassinés 10 traditionalistes (agriculteurs, maçons et 1 moine)

BORRIOL assassiné le curé Isidro Adell Ripollés, aujourd'hui béatifié.

CASTELLON, assassiné le frère José Tarín Sánchez qui était logé au couvent du Santo Espíritu del Monte (Valence).

30 SEPTEMBRE

ALHAMA DE GRANADA, assassinés José Muñoz Calvo, président de la "Jeunesse d'Action Catholique", deux prêtres et deux laïcs.

MADRID, des miliciens assassinent l'étudiant de 15 ans Vicente Arnau Crespo.

OCTOBRE 1936

1ER OCTOBRE
SIGÜENZA (Guadalajara) Avant que les nationalistes rentrent dans la ville, les miliciens tuent un moine

2 OCTOBRE
Assassiné le salésien Álvaro Sanjuan Canet

ORIHUELA, assassinés les frères Elías Carbonell Mollá y Juan Carbonell Mollá, coadjuteurs de Cocentaina (Alicante)

ROTGLA CORBERA, assassinée l'ouvrière catholique travaillant dans la confection -peut-être "denoncée" par le maire de son village natal CAUDETE où tant de personnes furent assassinées-. Elle était présidente d'un syndicat catholique féminin. Elle mourut en pardonnant ses assassins.

CASTELLON, des miliciens brûlent les archives du palais de justice et les régistres de propriétés, puis se dirigent vers la prison où ils relâchent les prisonniers de droit commun, mais tuent 52 personnes parce qu'elles étaient catholiques ou de droite.

VALENCE, assassiné Manuel Simó Marín, avocat de 68 ans, président de la Comunión Tradicionalista et fondateur du journal "La Voz de Valencia", membre d'Action catholique. Avec lui sont assassinés son frère José Simón Marín et le fils de celui-ci.

MADRID, assassiné l'étudiant de 16 ans Manuel Mazón Villaverde.

CASTELLON, assassiné par des miliciens de la Columna de Hierro (colonne de fer) le prêtre José Pascual Bono Boix, qui meurent en pardonnant ses assassins. Assassiné par les mêmes "combattants" le prêtre Isidoro Bover Oliver, dénoncé par le maire de Vinaroz son village natal.
Assassiné le prêtre Pedro Tomás Carbó Adell adossé au mur du cimetière. Il avait 25 ans. Est aussi assassiné le moine Francisco Carceller Falindo. Devinant cette arrestation, il avait affirmé :"si je suis tué, je mourrais pour Dieu et pour l'Espagne. Que Dieu soit béni".

3 OCTOBRE

XERACO (Valencia) Assassiné le curé de Barx, Enrique Morant Pellicer
Madrid, assassiné le prêtre Crescencio García Pobo .
Torturées dans la tchéca de Fomento, Dolores Falquina et García de Pruneda agées de 25 ans qui confessèrent être membres de l'Action Catholique et qui furent assassinées pour cette raison.

CEBREROS (Ávila), les miliciens vont chercher 65 personnes à la prison et les assassinent. Leurs torts : être chrétiens, "bourgeois" où de droite dans cet ordre.
CASTELLON, assassiné le séminariste Miguel Beltrán Masip. Il était en vacances en juillet 1936 et refusa d'enlever sa soutane pour passer inaperçu. Il fut arrêté pour cette raison. Il avait essayé de fuir par les toits, mais les miliciens blessèrent sa mère et il se rendît pour lui éviter la mort. Ses assassins, membres de la "Colonne de Fer" étaient sensés lutter pour la liberté et la démocratie!

4 OCTOBRE

PEDRERA DE GANDIA. Assassiné le franciscain Alfredo Pellicer Muñoz, après avoir été arrêté chez des parents où il se cachait. Les prêtres, moines et religieuses, dans la zone contrôlée par les "rouges" s'étaient terrés chez leurs parents, ou avaient fuit dans la zone "nationaliste"quand ils l'avaient pu, mais très peu d'entre eux échappèrent au massacre

MADRID, le domicain José Gafo est remis en liberté de la prison "cárcel Modelo", mais les miliciens avaient un peloton à la porte et dès qu'il apparaît à la porte, il est lâchement abattu. Il avait sauvé sa vie de justesse pendant l'assaut à son couvent et il s'était réfugié chez des amis où il avait été arrêté.
GANDIA (Valencia), assassiné le vicaire de Catamarruch José Canet Giner.

MADRID, La "Gaceta de Madrid" publie une liste de registres de propriété qui auraient souffert des dommages pour causes d"accidents" de guerre, alors qu'ils avaient été détruits par des miliciens et les propriétaires assassinés. Elle publie aussi un questionnaire que les fonctionnaires devaient remplir pour conserver leurs postes et essayer d'échapper à l'épuration républicaine.

VALENCIA, assassiné le prêtre Ángel Olmedo Guillot, 53 ans aumônier de l'asile des "petites soeurs des désamparés .

5 OCTOBRE

GELSA (Zaragoza) fusillés 30 personnes parce qu'elles étaient de droite et catholiques.
JARACO (Valencia). Assassiné le curé Enrique Morant Pellic 28 ans, plusieurs autres personnes et l'aumônier Jaime Carbonell Planes, 38 ans.

7 OCTOBRE
BENAGUACIL (Valencia).assassiné le diacre José Llosa Balaguer
Sagunto (Valencia). Assassiné à 19 ans Emlio Alberich Pla. Les frères Añó Domenech. Pedro et Santiago. Ils étaient membres de "la Comunión Tradicionalista"

8 OCTOBRE
VALENCIA. Assassiné l'aumônier Manuel Arizo Olmos.

9 OCTOBRE

VALENCIA assassiné le prêtre coadjuteur José Pastor Bernabeu.

10 OCTOBRE

SOLLANA (Valencia) assassiné entre une dizaine de personnes, Társila Córdoba Belda présidente d'"Acción Católica".

11 OCTOBRE

BARCELONA. Assassiné Ludovico Ayet Canós, Frères des carmélites "Calzados".

12 OCTOBRE
Assassiné le capuccin Pedro Salcedo Puchades.
Assassiné la religieuse Guadalupe Ricart Olmos.

RIBARROJA DEL TURIA (Valencia). Assassiné le curé de Cheste don José González Huguet. Torturé par les miliciens de Cheste qui l'arrêtèrent à Ribarroja après une brève résistance du Comité local. Les miliciens le promenèrent dans les rues sous les insultes et les ricanements d'une partie de la population. Ils lui avaient déchiré ses vêtements et tailladé le corps à coups de coups de couteau. Puis on le torea comme s'il était un toro et on lui coupa les oreilles. Finalement il fut fusillé de 18 balles sur le bord de la route de Madrid.

13 OCTOBRE

Assassiné le salésien Ángel Ramos Velázquez.
QUINTANA DE LA SERENA (Badajoz), Des miliciens attaquent la prison et assassinent tous les prisonniers pour se venger d'une défaite sur le front.

VALENCIA, assassiné le prêtre José Chover Madramany qui avait été arrêté en même temps que les prêtres José y Diego Albert. Les trois furent torturés au point que José s'était évanoui. Mais lui fut assassiné probablement sur la plage de 'EL SALER, mais son corps ne fut jamais retrouvé.
Tout le village demanda qu'on lui dédie une rue. Seulement il y a quelques années on retira le nom de cette rue. Même après sa mort dans des conditions horribles, la haine s'acharnait sur lui.
ALICANTE, Delfina Oliver Membrilla est lynchée sur le marché par un groupe en proie à une hystérie collective. Est aussi assassiné le président du cercle catholique, le prêtre José Planelles Marco et autres personnes.
MADRID assassiné dans la tchéca de l'"agrupacion socialista" l'aumônier Casimiro Velasco Casanueva.

14 OCTOBRE
PATERNA (Valencia) assassinée Ana Mª Aranda Riera parce qu'elle était d'action catholique

15 OCTOBRE

LA NUCIA (Alicante) assassiné Ramón Esteban Bou Pascual, Curé de Planes

VALENCIA, assassiné le prêtre Narciso Basté Basté

LLOSA DE RANES (Valencia), assassinée la soeur "de la Caridad de la Comunidad del Hospital " Josefa Martínez Pérez, de 39 años.

PATERNA (Valencia), assassiné le curé de Godella Vicente Segrelles Company.

17 OCTOBRE
ALGEMESI (Valencia).assassinée Tarsila Córdoba Belda parce qu'elle était membre d'action catholique.

18 OCTOBRE
CARTAGENA (Murcia). 49 personnes sont assassinées en représailles d'une défaite sur le front.

QUART DE POBLET (Valencia), assassiné l'avocat Antonio Amorós Manglano commandant d'infanterie en retraite très engagé dans des associations catholiques.

19 OCTOBRE

OCAÑA (Toledo), 300 miliciens exigent du directeur d'un centre de rééducation que leur soient livrés tous les détenus. Ces détenus avaient remplacé les jeunes et ils étaient là pour des raisons politiques. Malgré son opposition ils prennent 152 personnes et les fusillent devant le mur du cimetière. Le lendemain ils les enterrèrent dans des fosses communes alors que certains étaient encore en vie.

20 OCTOBRE

CASTELLON, assassiné le carmélite "descalzo" Eliseo Juan Molina.

22 OCTOBRE

BENIMACLET (Valencia)assassinés les frères de La Salle, Álvaro Ibáñez Lázaro, Pedro Lorente Vicente, et Leonardo Olivera Buera.

25 OCTOBRE

Assassinées l'Augustine "descalza", Josefa Masiá Ferragut et les carmélites "descalzas" Vicenta Masiá Ferragut , Joaquina Masiá Ferragut et María Felicidad Masiá Ferragut. Assassinées parce qu'elles étaient religieuses. Elles ont été béatifiées le 11/3/2001.

ALCIRA, assassinée à 83 ans avec ses quatre filles citées ci-dessus, Mª Teresa Ferradud Roig, mère des quatre augustines béatifiées

NULES (Castellón), assassiné José Vicente Arambul Gil, curé de Vall de Uxó. Il avait 75 ans.


27 OCTOBRE

PATERNA (Valencia), assassiné le franciscain Salvador Mollar Ventura. Sauvagement torturé.
PUERTO DE SOMIEDO (Asturias). Des membres du Front Populaire arrêtent les infirmières, Olga Pérez Núñez , Octavia Iglesias Blanco et Pilar Gullón Iturriaga. Sans plus de ménagement le commandant républicain Genaro Arias Herrero, (que l'on appelait aussi "el Patas") les condamnent à mort, mais il a encore mieux à faire: il décide qu'elles devront passer la nuit avec eux. Dans la "maison du peuple" les infirmières sont violées et torturées jusqu'à l'aube. Le matins les pauvres femmes sont fusillées par des miliciennes volontaires qui les déshabillèrent ensuite et se partagèrent les vêtements.

28 OCTOBRE
VALENCIA. Assassiné Antonio Penichet Delgado, prêtre coadjuteur de l'église del Salvador.
Madrid, dans la tchéca du " Fomento" les miliciens assassinent Miguel Talavera Sevilla parce qu'il voulait être séminariste.

Le 29 OCTOBRE

ALCIRA (Valence) assassiné Salvador Damián Enguix Garés, vétérinaire catholique père de six enfants.
GILET, assassiné par des miliciens José Ruiz Bruixola, curé de San Nicolás de Valence.

 

31 OCTOBRE
MADRID, assassinés 31 prisonniers que l'on avait sortis d'une prison politique, et entre eux se trouvaient les intellectuels Ramiro de Maeztu et Ramiro Ledesma Ramos. Ramiro de Maeztu put se confesser avec le père José María Fernandez et devant le peloton qui allait le fusiller il tînt ces propos : -"Vous ne savez certainement pas pourquoi vous me fusillez, mais je sais que je meurs pour que vous et vos enfants soient meilleurs que vous ne l'êtes.

NOVEMBRE 1936.


Les jours 7, 8, 9, 18, 24, 25, 26, 27, 28, 29 y 30 et 1 et 3 décembre, assassinats de 8 000 prisonniers politiques qui iront finir dans des fosse communes de PARACUELLOS DEL JARAMA, TORREJON DE ARDOZ et les villages des alentours de Madrid. Ces assassinats de masse le furent sous le contrôle du dirigeant socialiste, qui deviendra communiste, par la suite Santiago Carrillo, chef de la junte de l'Orden Público. Les prisonniers, entre lesquels se trouvaient de nombreux religieux, étaient "promenés" dans les rues de Madrid, chargés dans des camions comme des bestiaux. Plus tard monsieur Santiago dira qu'il n'était au courant de rien!! Il n'avait pas entendu non plus les protestations que des diplomates étrangers lui firent. Des prisonniers furent torturés jusqu'à la mort dans tchéca communiste de la Guindalera qui était située dans la rue de Alonso Heredia au n°9 , entre eux une femme, Delfina del Amo Portolés, qui résista à la torture et n'avoua pas où se trouvaient cachés son mari et son fils. Et le garde civil José Azcutia Camuñas a qui on arriva à lui arracher un oeil au cours de la torture.

3 NOVEMBRE

CARLET, assassiné l'agriculteur membre de l'Action Catholique Andrés Primo Casp.

4 NOVEMBRE

EL SALER (Valence) assassiné sur la plage Carmen Viel Ferrando parce qu'elle était catholique.
SILLA (Valence) assassiné le membre d'Action Catholique A. Vanaclocha Calatayud.

VALENCE, assassiné le tonnelier Enrique Comes García qui se jeta sur un milicien qui lançait des blasphèmes. Il reçut une telle rouée de coups qu'il en mourut.

6 NOVEMBRE
Le Gouvernement de Madrid fuit à Valence. Certains membres se font prendre et échappent de peu au lynchage pour lâcheté.

MADRID, assassiné Luis Collado Oliver, 14 ans.

7 NOVEMBRE
TORREJÓN DE ARDOZ et PARACUELLOS DEL JARAMA (Madrid). Les miliciens fusillent Bernardino Trinidad Gil étudiant, 16 ans et 550 prisonniers après les avoir dépouillés de leurs biens.
MADRID (Vallecas), assassinées sept religieuses de la Visitación de Santa María.

8 NOVEMBRE
TORREJÓN DE ARDOZ - PARACUELLOS DEL JARAMA (Madrid).- Exécution de 414 personnes sous les ordres de la "Délégación de Orden Público".

VALENCE, assassiné Luis Campos Górriz, avocat dirigeant national du mouvement d'Action Catholique, fondateur du "Centro de Estudios Superiores" et de la "Escuela de Formación Social para Obreros", (Centre d'Etudes Supérieures et Ecole de Formation Sociale pour Ouvriers)

9 NOVEMBRE
MADRID assassinés dans la tchéca communiste du 6 rue Méjico, l'adolescent de 16 ans Anselmo Parrondo Rodríguez et son père Anselmo Parrondo González.

CASTELLON, assassiné le prêtre de la "Purísima Sangre", tué à 34 ans d'une balle dans la nuque.

11 NOVEMBRE
TARRAGONE Les miliciens prennent d'assaut les bateaux prison et fusillent 25 religieux entre autres personnes.

ROTGLA et CORBERA (Barcelone), assassiné le prêtre José Boronat Payá.

12 NOVEMBRE
ALCUDIA DE CARLET assassinés après avoir été torturé le cultivateur catholique José Medes Ferris avec ses frères Julián, Vicente Medes Ferris. Assassiné aussi Alejo Carbonell Alcover membre d'" Acción Católica . Il avait 78 ans).

13 NOVEMBRE
SIMAT DE VALLDIGNA (Valencia) assassiné l'employé de bureau catholique Juan Gonga Martínez. Il n'avait pas pu être prêtre pour des raisons de santé.

14 NOVEMBRE
PORTICHOL (Valencia), assassinée la missionnaire clarétiènne Patrocinio Giner Gomis

Le 16 NOVEMBRE
RAFELBUÑOL (Valence) Miguel Pérez Martínez prêtre coadjuteur de Paterna est assassiné. Il avait 34 ans

VALENCE, assassiné Ramón Andreu Gonzálbez, journaliste, licencié en Droit. Il avait dirigé Libertas, organisme d'étudiants catholiques auteur d'articles historiques dont sur le monastère de San Miguel de los Reyes.

18 NOVEMBRE
LA PEDRERA DE GANDIA assassinés Fernando García Sendra, Curé de Sagra et José García Mas, aumônier du Ecce-Homo de Pego

MAHON (île de Menorca, Baléares) des miliciens républicains entrent dans le bateau prison Atlante et exécutent 80 détenus, entre lesquels de nombreux prêtres après les avoir appelés sur des listes nominatives

19 NOVEMBRE
GARRAF, assassinés les moines salésiens Eliseo García García et Alejandro Planas Saurí

20 NOVEMBRE
ALICANTE, José Antonio fondateur de la Phalange est fusillé sur ordre du Tribunal Populaire.
Paterna (Valencia) assassinées 17 religieuses de la Doctrina Cristiana de Mislata qui avaient refusé de s'enfuir du couvent. Après le 18 juillet elles avaient rejoint la maison mère. Elles furent arrêtées pur leur condition de religieuses. Elles furent fusillées pendant la nuit, entre elles Isabel Ferrer Ferrer 84 ans, Francisca Lloret Martí, Dolores Llimona Planes, Catalina Calpe Ibáez o Gertrudis Suria Brusola.

Le 22 NOVEMBRE
PATERNA (Valence) Assassinés les frères de la Salle Francisco Lahoz Moliner et Julián Torrijo Sánchez.

23 NOVEMBRE
MADRID, les miliciens républicains, sous les ordres de Wenceslao Carrillo (le père de Santiago) prennent d'assaut des véhicules de l'ambassade d'Allemagne située Paseo de la Castellana, numéro 4, pour arrêter des personnes qui s'y étaient réfugiées. Ils rompaient ainsi le droit international.
VALENCE, assassiné le salésien José Otín Aquilué , très apprécié à Alcoy. .

24 NOVEMBRE
PATERNA (Valence), assassinées les 11 carmélites, Daria Campillo Paniagua, Paula Isla Alonso, Consuelo Cuñado González, Erundina Colino Vega, Feliciana de Uribe Y Orbe, Candida Cayuso González, Clara Ezcurra Urutia, Concepción Odriozola Zabalia, Justa Maiza Goicoechea, Concepción Rodríguez Fernández, Francisca de Amezua Ibaibarriaga.

VALENCE, assassiné Francisco Borrás Román, religieux de la "Orden Hospitalaria", il avait 75 ans.

25 NOVEMBRE
VALENCE, assassinées 12 religieuses de la "maison de la Miséricorde"

29 NOVEMBRE,
PATERNA (Valence) assassinés le curé Alfredo Simón Colomina et aussi le prêtre Eleuterio Catalá Tomás par des miliciens qui s'étaient installé dans le séminaire.

VALENCE, assassinés par des miliciens du Front Populaire les frères Eduardo, Luis, Enrique et Concepción Feliu Ferrando. Ainsi que la femme et le fils de Eduardo, le mari de Concepcion Luis Garcia Bagueña, puis leurs employés Miguela Ballester, Luis Coloma et Juan Faust pour avoir hébergé le moine Alfredo Simón Colomina assassiné parce qu'il était catholique.

30 NOVEMBRE
BENIFAIRO DE VALLDIGNA, assassinée parce qu'elle était membre d'"Action Catholique" Mª Olvido Noguera Albelda .

LOSCOS (Zaragoza) Cirilo Planas Millán, catholique pratiquant est arrêté et torturé. On se moque de sa piété et on lui fait une parodie d'enterrement avec des chants religieux. Le comité local du Front Populaire fit même un banquet pour "célébrer" sa capture. Au dessert les miliciens voulurent l'obliger à boire dans un calice. Comme il refusa, ils lui versèrent le contenu sur la tête et l'emmenèrent au cimetière où ils le fusillèrent seulement le 2 décembre
ELCHE (Alicante), Assassiné dans le cimetière aussi, Juan de Dios Ponce y Pozo, administrateur apostolique du Diocèse de Orihuela avec 9 autres prêtres. Ils avaient été arrêtés un par un dans ce but.

DECEMBRE 1936.

1 DECEMBRE,

BARCELONE, dépécé par des syndicalistes de la CNT, un autre syndicaliste Ramón Sales Amenós, toujours pour les mêmes raisons : croire en Dieu

2 DECEMBRE,
PLENAS (Zaragoza), fusillé le catholique Cirilo Planas Millán.

3 DECEMBRE,
BARCELONE, Arrêté chez l'orfèvre catholique Antonio Tort, l'évêque Manuel Irurita Almandoz est assassiné dans le cimetière de Montcada. et, comme l'évêque était déja mort, on tua Antonio avec deux autres membres de la famille pour l'avoir hébergé et un prêtre.
Toujours à BARCELONE, assassiné le franciscain de 26 ans Antonio Climent García.

4 DECEMBRE,

madame Inés Benítez Jaén de 68 ans, très pieuse, est arrachée de son domicile et emmenée par des miliciens et on ne la retrouvera jamais

6 DECEMBRE,
VALENCIA, assassinée Luisa María Frías Cañizares, professeur catholique de l'Université de Valence.

GUADALAJARA. Une foule de miliciens prend d'assault la prison où sont enfermés des prisonniers politique et tuent 277 personnes.

8 DECEMBRE

PATERNA assassiné José Maria Zabal Blasco, le cheminot catholique 38 ans père de trois enfants.

ALBOCACER, assassiné Manuel Colom Colom, médecin de 31 ans accusé d'avoir accueilli chez lui son ami José Balado Renau, un prêtre qu'il avait réussi à faire fuir pour échapper à la mort.

9 DECEMBRE,
PATERNA Valence. Assassinés après avoir souffert en prison, les salésiens Antonio Martín Hernández, Recaredo de los Ríos Fabregat, Julián Rodríguez Sánchez, José Giménez López et Agustín García Calvo.

10 DECEMBRE,
VALLES, assassiné le chanoine Gonzalo Viñes Masip.

VALENCE, assassiné, entre autres, le curé Julio Cabanes Andrés président du conseil d'administration du Collège Impérial d'Enfants Orphelins de San Vicente Ferrer.

JÁTIVA Valence, assassiné Crispín Merenciano Salvador, chanoine de la Colegiata de Játiva.
Des miliciens anarchistes commandés par le commandant Antonio Verardini Díez, ancien escroc, ouvrent une fausse ambassade de Siam pour pouvoir arrêter les pauvres gens terrorisés qui pourraient y chercher refuge.

PICADERO DE PATERNA (Valence). Assassinéle curé Vicente Aracil Barra. Il était aumonier de la Colegiale. Il avait été incarcéré dans la "Cárcel Modelo" et n'en sortit que se faire fusiller. Il avait 52 ans.

23 DECEMBRE
CASTELLAR (Valence) assassiné Pablo Meléndez Gonzalo avocat et journaliste catholique, directeur de la "Voz de Valencia", député, conseiller municipal, et président de l'association diocésaine d'Action Catholique. Un de ses 10 enfants fut assassiné avec lui.

24 DECEMBRE
CREVILLENTE (Alicante), assassiné le prêtre Fernando Bonet García.

27 DECEMBRE
SANTANDER dans le bateau prison "Alfonso Pérez" assassiné entre autres, l'universitaire catholique de 22 ans José María Corbín Ferrer. Les miliciens lançaient des grenades par les écoutilles dans les cabines cellules ou tiraient sur les prisonniers.

29. DECEMBRE
PATERNA (Valencia) assassiné, entre autres, l'archiprêtre de ENGUERA José Aparicio Sanz. Isabel Albiñana et son mari sont assassinés aussi.
VALENCE Les pères Juan Bautista Ferreres et Boluda meurent à conséquence des tortures.

31 DECEMBRE
VALENCE. Assassiné don José Caplliure Puchades bénéficiaire de l'église San Valero Valence assassiné le curé de 58 anss Vicente Navarro Gamón.
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Novembre 1936.
Les jours 7, 8, 9, 18, 24, 25, 26, 27, 28, 29 y 30 et 1 et 3 décembre, assassinats de 8 000 prisonniers politiques qui iront finir dans des fosse communes de Paracuellos del Jarama, Torrejón de Ardoz et les villages des alentours de Madrid. Ces assassinats de masse le furent sous le contrôl du dirigeant socialiste, qui deviendra communiste, par la suite Santiago Carrillo, chef de la junte de l'Orden Público. Les prisonniers, entre lesquels se trouvaient de nombreux religieux, étaient "promenés" dans les rues de Madrid, chargés dans des camions comme des bestiaux. Plus tard monsieur Santiago dira qu'il n'était au courant de rien!! Il n'avait pas entendu non plus les protestations que des diplomates étrangers lui firent. Des prisonniers furent torturés jusqu'à la mort dans tchéca communiste de la Guindalera qui était située dans la rue de Alonso Hérédia au n°9 , entre eux une femme, Delfina del Amo Portolés, qui résista à la torture et n'avoua pas où se trouvaient cachés son mari et son fils. Et le garde civil José Azcutia Camuñas a qui on arriva à lui arracher un oeil au cours de la torture

Le 3, Carlet, assassiné l'agriculteur membre de l'Action Catholique Andrés Primo Casp.

Le 4, à El Saler (Valence) assassiné sur la plage Carmen Viel Ferrando parce qu'elle était catholique.
Silla (Valence) assassiné le membre d'Action Catholique A. Vanaclocha Calatayud.
Valence, assassiné le tonnelier Enrique Comes García qui se jeta sur un milicien qui lançait des blasphèmes. Il reçut une telle rouée de coups qu'il en mourut.

Le 6, Le Gouvernement de Madrid fuit à Valence. Certains membres se font prendre et échappent de peu au lynchage pour lâcheté.
Madrid, assassiné Luis Collado Oliver, 14 ans.

Le 7, Torrejón de Ardoz et Paracuellos del Jarama (Madrid). Les miliciens fusillent 550 prisonniers après les avoir dépouillés de leurs biens. Entre eux Bernardino Trinidad Gil étudiant, 16 ans.
Madrid (Vallecas), assassinées sept religieuses de la Visitación de Santa María.
Le 8.- Torrejón de Ardoz - Paracuellos del Jarama (Madrid).- Exécution de 414 personnes sous les ordres de la "Délégación de Orden Público".
Valence, assassiné Luis Campos Górriz, avocat dirigeant national du mouvement d'Action Catholique, fondateur du "Centro de Estudios Superiores" et de la "Escuela de Formación Social para Obreros", (Centre d'Etudes Supérieures et Ecole de Formation Sociale pour Ouvriers)

Le 9 à Madrid assassinés dans la tchéca communiste du 6 rue Méjico, l'adolescent de 16 ans Anselmo Parrondo Rodríguez et son père Anselmo Parrondo González.
Castellón, assassiné le prêtre de la "Purísima Sangre", tué à 34 ans d'une balle dans la nuque.
Le 11, Tarragone Les miliciens prennent d'assaut les bateaux prison et fusillent 25 religieux entre autres personnes.
Rotglá et Corbera (Barcelone), assassiné le prêtre José Boronat Payá.

Le 12, Alcudia de Carlet assassinés après avoir été torturé le cultivateur catholique José Medes Ferris avec ses frères Julián, Vicente Medes Ferris. Assassiné aussi Alejo Carbonell Alcover membre d'" Acción Católica . Il avait 78 ans).
Le 13.- Simat de Valldigna (Valencia) assassiné l'employé de bureau catholique Juan Gonga Martínez. Il n'avait pas pu être prêtre pour des raisons de santé.
Le 14 Portichol (Valencia), assassinée la missionnaire claretiènne Patrocinio Giner Gomis

Le 16, Rafelbuñol (Valence) Miguel Pérez Martínez prêtre coadjuteur de Paterna est assassiné. Il avait 34 ans
Valence, assassiné Ramón Andreu Gonzálbez, journaliste, licencié en Droit. Il avait dirigé Libertas organisme d'étudiants catholiques auteur d'articles historiques dont sur le monastère de San Miguel de los Reyes.

Le 18, La Pedrera de Gandia assassinés Fernando García Sendra, Curé de Sagra et José García Mas, aumônier du Ecce-Homo de Pego
Mahón (île de Menorca, Baleares) des miliciens républicains entrent dans le bateau prison Atlante et exécutent 80 détenus, entre lesquels de nombreux prêtres après les avoir appelés sur des listes nominatives
Le 19 à Garraf, assassinés les moines salésiens Eliseo García García et Alejandro Planas Saurí
le 20, assasinée la carmélite Milagros
Alicante, José Antonio fondateur de la Phalange est fusillé sur ordre du Tribunal Populaire.
Paterna (Valencia) assassinées 17 religieuses de la Doctrina Cristiana de Mislata qui avaient refusé de s'enfuir du couvent. Après le 18 juillet elles avaient rejoint la maison mère. Elles furent arrêtées pur leur condition de religieuses. Elles furent fusillées pendant la nuit, entre elles Isabel Ferrer Ferrer 84 ans, Francisca Lloret Martí, Dolores Llimona Planes, Catalina Calpe Ibáez o Gertrudis Suria Brusola.

Le 22 à Paterna (Valence) Assassinés les frères de la Salle Francisco Lahoz Moliner et Julián Torrijo Sánchez.

Le 23 Madrid, les miliciens républicains, sous les ordres de Wenceslao Carrillo (le père de Santiago) prennent d'assaut des véhicules de l'ambassade d'Allemagne située Paseo de la Castellana, numéro 4, pour arrêter des personnes qui s'y étaient réfugiées. Ils rompaient ainsi le droit international.
Valence, assassiné le salésien José Otín Aquilué , très apprécié à Alcoy. .

Le 24 Paterna (Valence), assassinées les 11 carmélites Daria Campillo Paniagua, Paula Isla Alonso, Consuelo Cuñado González, Erundina Colino Vega, Feliciana de Uribe Y Orbe, Candida Cayuso González, Clara Ezcurra Urutia, Concepción Odriozola Zabalia, Justa Maiza Goicoechea, Concepción Rodríguez Fernández, Francisca de Amezua Ibaibarriaga.
Valence, assassiné Francisco Borrás Román, religieux de la "Orden Hospitalaria", il avait 75 ans.

Le 25 Valence, assassinées 12 religieuses de la "maison de la Miséricorde"

Le 29, Paterna (Valence) assassinés le curé Alfredo Simón Colomina et aussi le prêtre Eleuterio Catalá Tomás par des miliciens qui s'étaient installé dans le séminaire.
Valence, assassinés par des miliciens du Front Populaire les frères Eduardo, Luis, Enrique et Concepción Feliu Ferrando. Ainsi que la femme et le fils de Eduardo, le mari de Concepcion Luis Garcia Bagueña, puis leurs employés Miguela Ballester, Luis Coloma et Juan Faust pour avoir hébergé le moine Alfredo Simón Colomina assassiné parce qu'il était catholique.
Le 30, Benifairó de Valldigna, assassinée parce qu'elle était membre d'"Action Catholique" Mª Olvido Noguera Albelda .

Loscos (Zaragoza) Cirilo Planas Millán, catholique pratiquant est arrêté et torturé. On se moque de sa piété et on lui fait une parodie d'enterrement avec des chants religieux. Le comité local du Front Populaire fit même un banquet pour "célébrer" sa capture. Au dessert les miliciens voulurent l'obliger à boire dans un calice. Comme il refusa, ils lui versèrent le contenu sur la tête et l'emmenèrent au cimetière où ils le fusillèrent seulement le 2 décembre
Elche (Alicante), Assassiné dans le cimetière aussi Juan de Dios Ponce y Pozo, administrateur apostolique du Diocèse de Orihuela avec 9 autres prêtres. Ils avaient été arrêtés un par un dans ce but.

Diciembre 1936.
Le 1, Barcelona, dépécé par des syndicalistes de la CNT, un autre syndicaliste Ramón Sales Amenós,
Le 2, Plenas (Zaragoza), fusillé le catholique Cirilo Planas Millán.
Le 3, Barcelona, assassiné par des miliciens l'orfèvre catholique Antonio Tort, qui avait été arrêté parce qu'il avait caché chez lui l'évêque de Barcelone. Ce même évêque Manuel Irurita Almandoz est assassiné dans le cimetière de Moncada. Arrêté chez Antonio Tort et, comme celui-ci était déja mort, on le tua avec deux autres membres de la famille et un prêtre.
Toujours à Barcelone, assassiné le franciscain de 26 ans Antonio Climent García.
Le 4, madame Inés Benítez Jaén de 68 ans, très pieuse, est arrachée de son domicile et emmenée par des miliciens et on ne la retrouvera jamais
Le 6, Valencia, assassinée Luisa María Frías Cañizares, professeur catholique de l'Université de Valence.
Guadalajara. Une foule de miliciens prend d'assault la prison où sont enfermés des prisonniers politique et tuent 277 personnes.
Le 8 à Paterna assassiné José Maria Zabal Blasco, le cheminot catholique 38 ans père de trois enfants.

Albocácer, assassiné Manuel Colom Colom, médecin de 31 ans accusé d'avoir accueilli chez lui son ami José Balado Renau, un prêtre qu'il avait réussi à faire fuir pour échapper à la mort.

Le 9, Paterna Valence. Assassinés après avoir souffert en prison, les salésiens Antonio Martín Hernández, Recaredo de los Ríos Fabregat, Julián Rodríguez Sánchez, José Giménez López et Agustín García Calvo.
Le 10, Vallés, assassiné le chanoine Gonzalo Viñes Masip.
Valence, assassiné, entre autres, le curé Julio Cabanes Andrés président du conseil d'administration du Collège Impérial d'Enfants Orphelins de San Vicente Ferrer.
Játiva Valence, assassiné Crispín Merenciano Salvador, chanoine de la Colegiata de Játiva.
Des miliciens anarchistes commandés par le commandant Antonio Verardini Díez, ancien escroc, ouvrent une fausse ambassade de Siam pour pouvoir arrêter les pauvres gens terrorisés qui pourraient y chercher refuge.
Picadero de Paterna (Valence). Assassinéle curé Vicente Aracil Barra. Il était aumonier de la Colegiale. Il avait été incarcéré dans la "Cárcel Modelo" et n'en sortit que se faire fusiller. Il avait 52 ans.
Le 23 à Castellar (Valence) assassiné Pablo Meléndez Gonzalo avocat et journaliste catholique, directeur de la "Voz de Valencia", député, conseiller municipal, et président de l'association diocésaine d'Action Catholique. Un de ses 10 enfants fut assassiné avec lui.
Le 24, Crevillente (Alicante), assassiné le prêtre Fernando Bonet García.
Le 27 à Santander dans le bateau prison "Alfonso Pérez" assassiné entre autres, l'universitaire catholique de 22 ans José María Corbín Ferrer. Les miliciens lançaient des grenades par les écoutilles dans les cabines cellules ou tiraient sur les prisonniers.

Le 29.- Paterna (Valencia) assassiné, entre autres, l'archiprêtre de Enguera José Aparicio Sanz. Isabel Albiñana et son mari sont assassinés aussi.
Valence Les pères Juan Bautista Ferreres et Boluda meurent à conséquence des tortures.
Le 31.- Valencia. Assassiné don José Caplliure Puchades bénéficiaire de l'église San Valero Valence assassiné le curé de 58 anss Vicente Navarro Gamón.
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1937
Des milliers de personnes passèrent par les tchécas de Madrid. Des milliers d'autres se réfugièrent dans les ambassades. Au début de 1937, 8444 y avaient trouvé refuge, menacés à cause de leurs convictions politiques, de leur niveau de fortune, mais aussi et surtout à cause de leurs convictions religieuses. Il y avait aussi de nombreuses profanations de tombes avec exposition des cercueils et des cadavres.


Le 4, Bilbao. A la suite d'un bombardement qui avait fait 5 morts, les miliciens assassinent 224 prisonniers politiques. Ces crimes auraient pu être évités, mais le conseiller de "orden público" Telesforo Monzón laissa faire sans intervenir. Le Président "catholique" du Gouvernement Basque, Aguirre n'accepta la demande faite pour que celui-ci soit limogé.


Le 9 Valencia, assassiné le curé de Albatat dels Sorells, de 65 ans, Vicente Rausell Roig.

Almusafes (Valencia). Assassiné Lucio Baixauli Giner, agriculteur parce qu'il était membre d'un syndicat confessionnel agricole. Il avait 35 ans.

Le 15 à Chella (Valencia). Assassiné Manuel Herrándiz Granero, agriculteur de 75 ans.

Valence, assassinés des sympathisants du DRV : Asunción Ríos Seguí, (membre du secrétariat de "Protección y cultura" de la Femme au Travail), Carmen Llorens Valls et l'avocat Francisco Alcántara Díaz

Le 17, Benillup (Alicante). Assassiné Remigio Vicedo Sanfelipe, prêtre et historien (69 ans). Il avait sa résidence à Alcoy.


le 24 à Alcira (Valencia). Assassiné le prêtre Enrique Boix Lliso âgé de 36 ans
Le 28. Játiva (Valence) assassiné le syndicaliste Rafael Piqueras González, 33 ans. Dans l'"interrogatoire" on le tua à coups de bâtons et on jeta son cadavre par la fenêtre.

Le 29, Torrente (Valencia). Assassinée la traditionaliste Carmen García Moyó, 48 ans
Le 30, Torrente (Valencia). Carmen García Moyon catholique née à Nantes fut brûlée vive par des miliciens pour la seule raison qu'elle était croyante. Elle fait partie des martyrs de la sauvagerie et été béatifiée.
Le 31, Picasent (Valence) Assassinés les frères Severino, Isabel, Antonio, Rafael et Luisa Montesinos Orduña (cette dernière est béatifiée) et leur mère Concepción Orduña Abargues. Toujours pour les mêmes raisons

Février 1937

Le 9, Pobla del Duc (Valence). Assassiné le prêtre Salvador Mafé Chova (de 61 años).
Vinaroz (Castellón). Assassiné le moine Francisco Borrás Romeu 78 ans. Il avait échappé à l'exécution à Paracuellos del Jarama avec les autres frères hospitaliers de San Juan de Dios. A Valence il avait essayé d'entrer en contact avec les frères hospitaliers de la Malvarrosa et s'était fait arrêter.

Le 14, Manises (Valencia). assassinés Bautista Miguel Garcerán (44 ans) membre d'Action Catholique, Vicente Vilar David (42 ans), qui a été lui aussi béatifié. Il avait fondé l'Ecole de céramique de Manises declarado beato por la Iglesia, fundador de la Escuela de Cerámica de Manises. Il avait été chassé de son poste de professeur parce qu'il était catholique malgré une farouche opposition des ouvriers. Très tôt le matin il fut emmené devant un tribunal "populaire" où il continua d'affirmer qu'il était catholique ce qui rendit furieux les miliciens qui l'assassinèrent immédiatement.

Le 15. Assassiné Joaquín Diago Piñón, de 45 ans.

Le 18, Novelda (Alicante). Assassiné Francisco Botella Pastor, 33 ans.
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Valencia, assassiné l'instituteur Manuel Ramírez Gómez, né à Villar del Arzobispo. Il avait 19 ans et ne correspondait pas au profil de l'instituteur imaginé par la gauche.
Alcoy (Valencia). Assassiné deux curés. Le coadjuteur de San Mauro, Remigio Esteve Abad et le prêtre Arturo Lloréns Peña. Ce dernier avait été torturé en utilisant des marteaux, des bâtons et des couteaux. Ses membres avaient été écrasés et même dépécés, ses restes mis dans un sac puis emmenés au Mas de Nuño où on les jeta dans une fosse remplie de chaux vive pour les faire disparaître. Dans cette tchéca de nombreuses personnes furent assassinées.

Mars 1937
Le 2, Villarreal (Castellón). Assassiné l'agriculteur traditionaliste Vicente Ventura Ripollés.
Le 7. Sagunto (Valencia). Assassinés les traditionalistes Josefina Enrique Planelles, Manuel Gil Viñes, Timoteo Moliner Marzá et Bautista Granell Palomar.

Le 11. Assassinés le facteur Abdón Bosch Ibañez, 29 ans et le cheminot Jacinto Gil Navarro, de 52 ans, membres d'une association d'Adoration Nocturne. En 1934, ils s'étaient opposés aux socialistes qui avaient voulu incendier leur église paroissiale.

Le 18. Liria (Valencia) assassinés l’employée de maison Ángela Monfort Morales (34 ans) et son patron Vicente Clemente Lamuela 60 ans).
Le19, Alicante. Assassinés les instituteurs Rosa Serra Cremades et Aureliano Pérez Prats, 25 et 29 años respectivement. Ils ne correspondait pas, non plus, au profil que les républicains attendaient d’eux.
Le 23. Vistabella del Maestrazgo (Castellón). Assassiné le prêtre Manuel Tenesa Palanques, 54 ans
Nules (Castellón). Assassiné le prêtre Vicente Arambul Gil.
Montjuich (Barcelone). Assassinée Carmen Tronchoní Sorrria 22 ans.

Avril 1937

Jaén.- entre le 2 et le 7, assassinat de 128 personnes.

Le 5.- assassinés le religieux Manuel Fedia Fita et l’agriculteur José Esbrí Urañes, toujours pour les raisons de croyance en Dieu.
Vinaroz (Castellón).Assassinat de l’instituteur de Alcanar, Heriberto Timoneda Elvira.
Le 12, Cuevas Vinromá (Castellón). Assassinée la religieuse capucine Isabel Calduch Rovira du Monastère de Castellón, 55 ans. D’abord cachée chez son frère Manuel, après l’assassinat de celui-ci par les miliciens, elle s’enfuit chez son autre frère Francisco et c’est là qu’elle fut arrêtée. Elle fut fusillée au cimetière de Cuevas de Vinromá.
Benisanó (Valence). Assassiné le curé de Benaguacil, Ramón Durá Cervera 71 ans et le berger Gregorio García Martí, 60 ans.

Le 21, Valence, assassiné le curé de Bolbaite José María Mateu Benavent, 50 ans. On ne retrouva pas son corps.

Mai 37

Le 3, Barcelone. Guerre entre partisans de différents partis de gauche. Il y aura entre 300 et 400 morts.
Le 11, Puebla de Valverde, assassinée Ángeles Gómez Dobal, mère au foyer.

Le 23, à Santa Magdalena de Pulpis (Castellón), les habitants du village se révoltent et tuent les membres de la CNT Tomás Bretó Vives, Vicente Aicart Lacruz, Vicente Cervera Bou, Silvestre Moya Marín, José Bonet Bretó, Angel Silvestre Segarra y Antonio Aixa Bayarri. Ils les tuent parce que ces personnes avaient créé un Comité Révolutionnaire qui commettait de nombreux assassinats. Source : La repression dans l’arrière garde républicaine dans le pays valencien, 1936-1939)

Le 30, Albocácer (Castellón), assassinées les mères au foyer de Villafranca del Cid, Carlota Tena Fabregat et Teodora Celades García 47 et 60 ans respectivement

Le 22, Alcalá de Henares. Andrès Nin est torturé par des miliciens communistes....Exception faite dans cette page, cet homme n’était pas torturé pour des raisons religieuses. Les membres du POUM seront assassinés par centaines, surtout au mois de juillet
Juillet 1937

Le 7, Aspe (Alicante), assassinés les cordonniers Ramón Calpena Cañizares 74 ans et son fils Luis Calpena Pastor 34 ans. Ils revenaient du camp de concentration de Totana.
Le 21, Federica Montseny signale dans un discours, le crime horrible commis à Sardañola où on avait trouver les cadavres de deux jeunes de la Jeunesse Anarchiste avec les yeux arrachés et les langues coupées et se plaint qu’il n’y a pas eu de poursuites malgré ses ordres. Ceci pour dire que si les miliciens agissaient ainsi entre “amis”, cela laissent supposer le traitement que subissaient les “ennemis” dans les “interrogatoires”. Et là non plus, il n’y avait pas de poursuites.
Août 1937

le 5, Oliva (Alicante).Assassinée Elvira Fuster Marco, mère au foyer, 27 ans qui mourut à l'hopital à la suite des coups de feu reçus

Le 21, Borriol (Castellón) assassiné le prêtre Jesús Boira Sidro, 28 ans.

Le 26.- Quinto (Zaragoza). Dans une avance, les républicains fusillent tous les militaires à partir du grade de sous-officier.
Codo (Zaragoza). Même opération que la précédente, sauf que 20 soldats furent fusillés aussi, dont l'un jeté par dessus un balcon, et les corps brûlés dans le lieu-dit "el tollo"
Septembre 1937
Le 6, Belchite. Dans une première avance tous les blessés de l'hôpital sont assassinés.
Octobre 1937
Almusafes (Valencia). Assassiné Ramón Magraner Sudeña agriculteur membre du DRV .

Novembre 1937.
Le 27.- Valencia. assassiné Daniel Ballester transporteur, 58 ans
Le 8. Villavieja (Castellón). Assassiné le religieux Vicente Machancoses Marco 41 ans
Madrid. Arrêté le prêtre Francisco Díaz Martín qui célébrait une messe clandestine pour 7 autres personnes dans un appartement privé.
Masamagrell (Valencia). assassiné José María Capella Ruiz.

1938
Janvier
Le 8, Teruel. A la prise de la ville, les républicains font prisonnier l'évêque Anselmo Polanco Fontecha qui sera assassiné le 7 février 1939 quand les derniers républicains fuyaient vers la France
Le 11. Paterna Palma de Gandía (Valencia).- Asesinado el labrador Juan Vitoria Calvo, de 23 años.
Día 17.- Cortes de Arenoso (Castellón).- Asesinado el labrador Vicente Catalán Ibáñez.
Le 28, la police républicaine attaque l'ambassade de Turquie (rue de Zurbano n° 21) pour arrêter les personnes qui s'y étaient réfugiées. L'ambassadeur fut molesté aussi.
Mars 1938


Le 15. front de Huesca. Assassiné Juan Antonio Magraner Albuixech, curé de Tous (Valence) Un an auparavant, des miliciens avaient pris un seau et une hache pour lui couper la tête et l'emmener la faire voir aux habitants de son village natal, mais des paroissiens s'étaient interposés et lui avaient sauvé la vie. Engagé de force dans la milice, il avait obtenu un poste d'instituteur et avait caché son sacerdoce, mais il avait été reconnu et dénoncé.
Avril 1938
Le 5, Cinctorres (Castellón). Assassiné Tomás Gasulla Mestre, un industriel de 35.
Le 23 Valencia, Assassiné Andrés Martí Ortola dans la prisonrépublicaine de San Miguel de los Reyes (Valencia). Il avait 30 ans. Il mourrait parce qu'l était moine dans l'ordre des Franciscains.
Valencia, assassiné le traditionaliste Manuel Casanova Casanova.
Alicante, Vicente Hostalet Llánez , meurt en prison à 19 ans parce qu'il était président de l'Association d'Etudiants traditionalistes.

Le 26.- Montjuich (Barcelona) assassiné le Salésien Julio Junyer Padern. Il avait été condamné à mort le 23-03- 1938 par un "Tribunal d'Espionnage et Haute Trahison"
Mai 1938
Madrid : Concepción Edreira Ferreiro arrêtée et condamnée pour avoir dit ironiquement que Negrín et Azaña étaient amoureux l'un de l'autre .
Le 3, Salsadella (Castellón), Exécuté, Fernando Monserrat Prats, président du groupement local du DRV quand il essayer de passer à la zône nationaliste.
Le 7, Madrid, contre toutes les normes de Droit International des "guardias de asaltos" (républicains) prennent d'assaut les ambassades du Brésil, d'Allemagne, d'Italie, de Finlande et du Pérou, les fouillant de fond en comble à la recherche de réfugiés, mais les volant au passage.

Le 11, à Cantavieja, assassiné Félix Folch Alcón agriculteur de 73 ans et membre du DRV.

Le 17, Castellfort (Castellón), assassiné Alfredo Vives Folch 62 ans.

Le 23, El Castellar (Teruel), Carlos Casaña Domenech, est mobilisé et envoyé au front, mais là quelq'un le reconnaît comme membre de "l'Adoración Nocturna" un groupe pratiquant l'adoration nocturne -comme son nom l'indique- du Saint Sacrement
Juin 1938
Le 2, Ramón Martínez Arambirri, directeur de la banque d'Espagne à Madrid est condamné à mort par les tribunaux républicains parce qu'il avait dit devant l'ambassadeur Tchécoslovaque qu'il ne savait pas ce qu'était devenu le contenu des coffres-forts qui avaient été pillés.

Le 9, Vall d'Alba, assassinés José María Claramonte Agut prêtre et les agriculteurs traditionalistes Vicente et Enrique Morella Cantavella 23 et 21 ans respectivement).

Le 13, Castellón, les troupes républicaines qui avaient fuit la ville reviennent et voient des milliers de personnes célébrant leur départ et en tuent plus d'une centaine. Entre elles, Desiderio Alcón Pascual, Andrés Castellet Goterris, Vicente Forcada Gómez, José Segarra Mendes, Luis Algar Fernández, Juan Masmaneu Estupiña, Ramón Peris Perales, Miguel Torres Puchol, Alfonso Moreno Moreno, Ramón Peris Navarro, Manuel Gasulla Queral, Enrique Bel Marín, Manuel Forit Cabeller. . Ils furent assassinés pour avoir changé le drapeau républicain par le drapeau "national".
Le 17 Náquera (Valencia). Sur la route de Serra à Náquera deux miliciens républicains torturent puis tirent un coup de feu qui entre sous l'oeil gauche du curé Eugenio Laguarda Palau. La balle traverse la gorge et va s'arrêter dans le poumon gauche. Le prêtre est laissé pour mort. Des militaires le trouvent et le transportent à l'hôpital, mais en chemin ils croisent les miliciens qui l'avaient blessé et qui veulent l'achever. Le chef s'y oppose et continue jusqu'à l'hôpital. Aujourd'hui encore il célèbre sa messe journalière à Valence et on le connaissait comme le "curé ressuscité"
Burriana (Castellón), assassiné Serafín Ríos Enrique, 34 ans.
Le 19 Burriana (Castellón), assassinés les prêtres Nicolás Barber Aymérich et Pedro Barber Aymérich.
Valencia, Assassiné le prêtre Joaquín Daudí Llopis.
Nules (Castellón), assassiné Juan Bautista Moles Ferrandis
Le 21, Algar del Palancia (Castellón), assassinée la famille d'agriculteurs traditionalistes de Nules, Juan Bautista Ripollés Romero 65 ans et ses enfants Juan Bautista Ripollés Cubedo, Dolores Ripollés Cubedo, Concepción Ripollés Cubedo. Et d'autres agriculteurs traditionalistes Bautista González Lucas et sa soeur Soledad González Lucas, Amparo Montagut Palmer et Rosa Herrero Marqués.
El Puig (Valence). Assassiné Joaquín Rodríguez 28 ans et originaire de Catral (Alicante)
Le 28, Burriana (Castellón), assassinés Josefina Tejido Huerta et Bautista Tejedor Chordá.
Algar del Palancia (Castellón), assassinés les agriculteurs traditionalistes Manuel Huesa Romero et son frère Blas Huesa Romero 48 et 40 respectivemente).

Agosto 1938
Le 11, Barcelone. A Montjuich les républicains assassinent 62 personnes.

Octubre 1938
Le 10 Vallanca (Valencia) Assasiné l'avocat Fernando Candela Ortells.

Diciembre 1938
Le 5, Penáguila (Alicante) assassiné l'étudiant Rafael Santonja Bou, 18 ans

1939

Février 1939

Le 7, Pons de Molins (Gerona), fusillés 42 prisoniers entre eux l'évêque de Teruel Anselmo Polanco (fait prisonnier en janvier 1938 ) son vicaire général Felipe Ripoll, le vicaire de Albarracín Javier García Blasco, le colonel Rey D'Hartcourt et le lieutenant colonel José Pérez Hoyo)

 

Liste de 127 béatifiés le 16 octobre 2021

 

• Juan Elías Medina (1902-1936). Nació en Castro del Río y llegó a ser párroco allí. Fue encarcelado el 22 de julio de 1936. Durante los días de su encarcelamiento trabajó duro para consolar y asistir espiritualmente a sus compañeros. En la mañana del 25 de septiembre de 1936 lo sacaron del caserío de encierro con otros 14 compañeros y lo mataron a las puertas del cementerio. Confesó su fe con la expresión «¡Viva Cristo Rey!» y perdonó a sus asesinos.

 
 
 

 

 

• Francisco Alarcón Rubio (1897-1936), párroco de El Viso de los Pedroches.

 Diego Albañil Barrena (1903-1936), párroco de Argallón y Piconcillo.

• Francisco Álvarez Baena (1880-1936), párroco de Cañete de las torres.

• Manuel Arenas Castro (1899- 1936), párroco de Fuente Tójar y Castil de Campos.

• Leovigildo Ávalos González (1876-1936), coadjutor en Posadas.

 José Ayala Garrido (1883-1936), parroco en Castro del Río.

 Diego Balsameda López (1876-1936), coadjutor en Cabeza de Buey.

 Blas Jesús Barbancho González (1906-1936), colaborador pastoral en Villaviciosa.

 Francisco Barbancho González (1905-1936), coadjutor en Belalcázar.

 Doroteo Barrionuevo Peña (1902-1936), párroco en Aldea de Cuenca.

 Francisco Bejarano Fernández (1877-1936), canónigo jubilado y colaborador en la parroquia de Añora.

• Antonio Benítez Arias (1907-1936), coadjutor en Castro del Río.

• Antonio Blanco Muñoz (1871- 1936), capellán de prisiones y del santuario de la Virgen de Luna, y colaborador en las parroquias de Pozoblanco.

• Miguel Borrego Amo (1899-1936), coadjutor en Adamuz.

• Pablo Brull Carrasco (1881-1936), párroco en Baena.

• Antonio Cabrera Carrasco (1907-1936), coadjutor en Pedroche.

 Cándido del Cacho Cruz (1886-1936), coadjutor en Fuente Obejuna.

• Santiago Calero Redondo (1869-1936), párroco en Villa del Río.

 Adolfo Bonifacio Camacho Caballero (1881-1936), colaborador parroquial parroquial en Monterrubio y Castuera.

 José Camacho Moreno (1891-1936), párroco en Belalcázar.

• Alfonso Canales Rojas (1905-1936), coadjutor en Pedro Abad.

• Juan Cano Gómez (1863-1936), coadjutor en Bujalante.

 Acisclo Juan Carmona López (1881-1936), párroco en Doña Rama y El Hoyo.

 Ignacio Carretero Sobrino (1879-1936), párroco en Cañada del Gamo.

 Bartolomé Carrillo Fernández (1897-1936), párroco en Baena.

• José Castro Díaz (1888-1936), párroco y arcipreste en Fuente Obejuna.

• Juan Castro Luque (1872-1936), coadjutor en Castro del Río.

• Rafael Contreras Leva (1901-1936),coadjutor en Baena.

• José de la Cruz García-Arévalo (1873-1936), adscrito a la parroquia de Dos Torres.

• Francisco Escura Foix (1898-1936), canónigo sochantre en la Catedral de Córdoba.

 Antonio Fernández Aparicio (1878-1936), coadjutor en Pozoblanco.

• Mariano Fernández-Tenllado Roldán (1895-1936), párroco y arcipreste en Posadas.

 Arturo Franco Castro (1878-1936), coadjutor en Fernán Núñez.

• Alfonso Gallardo Moreno (1901-1936), coadjutor en Puente Genil.

• Francisco García Pareja (1877-1936), coadjutor en Bujalance.

• Gregorio Gómez Molina (1887-1936), párroco en Adamuz.

 José González Pérez (1901-1936), párroco en Villanueva del Rey.

• Alfonso Guadix Fuente-Robles (1872-1936), coadjutor en Bujalance.

• Antonio Gutiérrez Morales (1908-1936), coadjutor en Bujalance.

 Andrés Vicente Helguera Muñoz (1879-1936), párroco en Castuera.

• Juan de La Cruz Herruzo Ruiz (1884-1936), párroco en Alcaracejos.

 Nicolás Hidalgo García (1870-1936), párroco y arcipreste en Bujalance.

 Antonio Huertas Vargas (1886-1936), colaborador pastoral en Cañete de las Torres.

• Luis León Muñoz (1888-1936), colaborador pastoral en El Carpio.

• José López Cáceres (1904-1936), párraoco en Espejo.

• Alfonso López Morales (1871-1936), párroco en Santa Eufemia.

 Juan Lucena Rivas (1895-1936), párroco en Puente Genil.

• Pedro Luque Cano (1873-1936), capellán del hospital de Montoro.

• Antonio Luque Jurado (1874-1936), coadjutor en Belalcázar.

 Baldomero Márquez García-Maribello (1869-1936), colaborador pastoral en Hinojosa del Duque.

 Teodoro Martín Camacho (1895-1936), párroco en Bujalance.

• Rafael Martínez Navarro (1877-1936), canónigo de la Catedral de Córdoba.

• Lorenzo de Medina García (1867-1936), capellán en Belalcázar.

 Antonio Molina Ariza (1904-1936), párroco en Hornachuelos.

• Ricardo Morales García (1899-1936), capellán en la iglesia de Jesús Nazareno de Puente Genil.

• José Morales Ruiz (1886-1936), coadjutor en El Viso.

• Justo Moreno Luque (1883-1936), coadjutor en Montemayor.

• Tarsicio Moreno Redondo (1909-1936), coadjutor en Villanueva.

• Juan Muñoz Mediavilla (1868-1936), coadjutor de Cabeza del Buey.

• Juan Navas Rodríguez-Carretero (1892-1936), párroco en Palma del Río.

• Juan José Orellana del Moral (1870-1936), párroco interino en Espejo.

• Lorenzo Pérez Porras (1871-1936), colaborador pastoral Puente Genil.

 Antonio Pérez Vacas (1865-1936), colaborador pastoral en Pedro Abad.

 José Pineda Cejas (1900-1936), coadjutor en Puente Genil.

• Juan Porras Redondo (1894-1936), párroco en Azuel-Cardeña, El Carpio, Pedroche y Ojuelos Altos.

• Luis Ramírez Ramírez (1887-1936), párroco en Peñarroya-Pueblonuevo.

• Rafael Reyes Moreno (1888-1936), párroco en Fernán Núñez.

 Julián Rivas Rojano (1878-1936), párroco en Cabeza del Buey.

 Lorenzo Atanasio Rodríguez Cortés (1903-1936), coadjutor en Casturea.

• Manuel Ruiz Caballero (1870-1936), colaborador pastoral en Hinojosa del Duque.

• Francisco Salamanca Bujalance (1875-1939), párroco en Añora.

 Jesús de Sande Tena (1899-1936), párroco en Villaharta.

• Andrés Serrano Muñoz (1884-1936), colaborador pastoral en Cabeza del Buey.

 Pedro Simancas Valderramas (1872-1936), coadjutor en Cabeza del Buey.

• Bernardo Suárez Jurado (1910-1936), coadjutor en Cañete de las Torres.

 Antonio Frutos Tena Amaya (1905-1936), párroco de Peraleda del Zaucejo.

• Ángel de Tena Martín (1883-1936), párroco en Hinojosa del Duque.

• Ambrosio Torrico López (1881-1936), colaborador pastoral en Hinojosa del Duque.

En la lista de los mártires hay además cinco seminaristas. Son:

• Antonio Artero Moreno (1912-1936), de Pozoblanco.

• Rafael Cubero Martín (1913-1936), de Carcabuey.

• Antonio Montilla Cañete (1913-1936), de Puente Genil.

• Manuel Montilla Cañete (1919-1936), de Puente Genil.

• José Ruiz Montero (1914-1936), de Puente Genil.

Entre los testigos de la fe hay una religiosa y tres religiosos de distintas órdenes e institutos.

• María del Consuelo González Rodríguez (1848-1936), de la Congregación de las Hijas del Patrocinio y superiora del colegio del Espíritu Santo de Baena.

• Fray Domingo Montoya Elorza (1885-1936), sacerdote franciscano y vicario del convento de Puente Genil.

• Fray Buenventura Rodríguez Bollo (1895-1936), sacerdote franciscano y guardián del convento de Puente Genil.

• Fray José María Roig Llorca (1871-1936), religioso franciscano y sacristán del convento de Puente Genil.

Casi cuarenta de los mártires que murieron por odio a la fe no habían pronunciado votos y eran cristianos seglares. Sus verdugos los condenaron precisamente por sus prácticas religiosas.

 Miguel Arenas Castro (1905-1936), de Carcabuey.

 Josefa Bonilla Benavides (1902-1936), de Posadas.

 María Luisa Bonilla Benavides (1897-1936), de Posadas.

• Saturnino Feliciano Cabrera Calero (1894-1936), de Pozoblanco.

• María del Carmen Alejandra Cabrera Llergo (1886-1936), de Pozoblanco.

• Ángel Cantador González (1886-1936), de Pedroche.

 Bartolomé Cantador González (1892-1936), de Belalcázar.

 Antonia Durán Palacios (1910-1936), de Posadas.

• Julia Durán Palacios (1905-1936), de Posadas.

• Guillermo Fernández Aguilera (1874-1936), de Baena.

• José Fernández de Henestrosa Boza (1898-1936), de Fuente Obejuna.

• Isidra Fernández Palomero (1893-1936), de Villaralto.

 Isidoro Fernández Rubio (1887-1936), de Villaralto.

• Francisco Fernández y Sánchez Toril (1854-1936), de Cabeza del Buey.

• Antonio Gaitán Perabad (1920-1936), de El Carpio.

• Juan Gálvez Lozano (1900-1936), de Villafranca.

• Francisco García León (1920-1936), de Montoro.

• Nemesio García-Arévalo Hijosa (1886-1936), de Dos Torres.

• Emilio García Pareja (1881-1936), de Córdoba.

• Francisco de Sales Gómez Gil (1883-1936), de Hinojosa del Duque.

• Claudio Pedro Gómez Gil (1894-1936), de Hinojosa del Duque.

 Francisco Herruzo Ibáñez (1894-1936), de Obejo.

• Francisco Izquierdo Pérez (1918-1936), de Villafranca.

• José León Montero (1896-1936), de Belmez.

• Blanca de Lucía y Ortiz (1875-1936), de Palma del Río.

• Gregorio Ernesto Mohedano Cabanillas (1898-1936), de Belmez.

• Adriana Morales Solis (1880-1936), de Puente Genil.

 Antonio Moreno Sevilla (1889-1936), de Chauchina.

• Antonia Palacios Bonilla (1877-1936), de Posadas.

• Martín Pozo Díaz (1870-1936), de Villanueva de Córdoba.

• Andrés Rueda Rojas (1895-1936), de Pedro Abad.

• Francisco de Paula Ortega Montilla (1868-1936), de Puente Genil.

 María Antonia Vergara Melgar (1867-1936), de Puente Genil.

• Brígida Toledano Osa (1859-1936), de Posadas.

• Antonio Toral Cascales (1913/1914-1936), de Peñarroya.

• José Toral Cascales (1911/1912-1936), de Peñarroya.

• Baltasar Torrero Béjar (1865-1936), de Villafranca.

• José Vargas Nevado (1902-1936), de Villaviciosa.

• Antonio Zurita Mestanza (1878-1936), de Bujalance.

Tous les prétextes étaient bons pour expulser de l'Administration : être de droite ou catholique, ou simplement "être ennemi d'une charge publique importante ou d'un poste affecté aux travailleurs des municipalités, la poste, le téléphone, à la justice, dans les banques, la garde-civile et d'ailleurs tout le reste de la fonction publique.

  Le 21 août 1936 fut approuvé un décret qui permettait au Conseil des Ministres Républicain d'épurer, même si on ne pouvait le prouver, comme ennemi de la République toute personne qu'il jugerait bon. Cette loi fut encore aggravée par un décret en octobre 1936.

Bien que cela ne soit pas là le propos, le Front Populaire, contrairement à ses ennemis, reste dans l’Histoire auréolé d’une image démocratique, profondément humaniste et épris de liberté qui souleva un énorme mouvement populaire. Un peuple de gauche qui se sacrifia pour lutter contre le fascisme.
Reste à faire quelques remarques:
S’il est vrai que dans immense majorité, ceux que l’on appelait”los rojos” furent sincères et sacrifièrent tout –leurs situations, leurs biens et leurs vies- pour lutter contre ce qui deviendra très vite le franquisme, ce ne fut pas le cas de tous leurs dirigeants.
Pour arriver au pouvoir, ces hommes réussirent à instiller dans les veines d’une partie du peuple, une haine féroce contre tout ce qu’il ce qu’ils considéraient faire obstacle à leurs ambitions.
Une minorité, mais malheureusement tragiquement agissante, commit des crimes qui, par leur férocité, ne semblaient pas être possible qu'ils soient commis par des hommes. On ne peut pas dire non plus par des bêtes sauvages, car celles-ci tuent pour se nourrir, mais ces miliciens tuaient pour le plaisir de tuer et assassinaient, dans la majorité des cas, des victimes innocentes. Bien évidemment, en ne parlant que des crimes hors faits de guerre
On ne peut pas, non plus, dire qu’ils agissaient par vengeance,  pour se venger des crimes commis dans l’autre zone : la plupart des crimes furent perpétrés dans le premier mois de la guerre, alors que les généraux rebelles n’occupaient qu’une partie infime du territoire espagnol.
On peut regretter qu’au cours du temps, les dictionnaires aient changé leurs définitions du mot “fascisme”. Car au départ, on pouvait lire: fascisme, politique imposée au peuple par la force. Il désigne maintenant la politique d’Hitler, Mussolini et Franco. Dommage, car on pourrait l’appliquer à beaucoup d’autres politiques dans le monde !
En novembre 1936, 6.775 personnes furent assassinées à Madrid par miliciens des tchécas, 17 000 le seront durant la guerre. Les crimes commis par le Front Populaire – hors combats de guerre sont évalués par Hugh Thomas à près de 86 000 personnes. On les situent maintenant près de 70 000. Une très grande partie de ces personnes uniquement parce qu’elles étaient croyantes
Fin des remarques

___________________________________________________________________________

Page en construction. A suivre..
Ceci n'est pas une liste exhaustive. Ne sont pris en compte que quelques cas parmi tant et tant d'autres

 


Date de création : 18/06/2008 @ 10:20
Dernière modification : 18/10/2021 @ 12:05
Catégorie : 3 Le massacre
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Roberto Bueria Julian

                     Les chrétiens persécutés

 Persécution en Espagne pendant la II République



La conduite de l'Eglise espagnole pendant la guerre civile est encore et toujours, violemment critiquée.
On l'accuse d'avoir été réactionnaire, hypocrite, fasciste, obscurantiste. Elle aurait été soumise aux puissants et aurait méprisé les pauvres. Immensément riche, elle se serait rangée du côté de la force de peur de perdre ses privilèges.

Pourtant, il suffit d'étudier un peu cette époque pour s'apercevoir que toutes ces critiques ne dépassent pas le stade de la propagande. Elles peuvent facilement être réfutées, une par une.
C'est ce que vous pourrez trouver sur ce site.

Lisez argument par argument. vous comprendrez vite qu'il suffit juste d'un peu de bon sens, pour s'en convaincre.
Puis vous pourez lire  quelques unes des horreurs commises dans la page "le massacre"
 

 

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