Les églises cibles d’une série de profanations.
L’Église catholique détient le record d’atteintes aux lieux de culte avec 878 sur les 978 actes recensés sans ou presque sans réaction de la hiérarchie
Dans les rares exceptions on trouve Mgr Olivier Ribadeau Dumas, qui a émis ce message Twitter : " Des églises incendiées, saccagées, profanées. Nous ne pourrons jamais nous habituer à ce que ces lieux de paix soient la proie de violences, à ce que nous avons de plus beau et de plus précieux, le corps du Christ, soit piétiné."
L’Église distingue la " profanation" et le "vandalisme". Renverser une statue, briser des objets religieux relèverait du vandalisme. La profanation comprend le saccage d hosties consacrées, conservées dans le tabernacle.
Dernières profanations le 3 février à Lusignan et le 9 février à Notre-Dame de Dijon. Puis à Talmont, en Vendée, le même jour. Dans ces cas, les calices ont disparu et les hosties ont été répandues -.
Plus grave encore la profanation du 5 février dans l’église Notre-Dame-des-Enfants à Nîmes. Le tabernacle avait été forcé, les hosties consacrées éparpillées et brisées. Une croix avait été tracée avec des excréments sur le mur et des hosties étaient collées dessus. A la statue de la Vierge et de l'enfant la Vierge et l'Enfant ont été souillés d'excréments.
Mgr Bernard Ginoux, à Montauban, a été le seul à s’inquiéter du " peu de réactions" sur le plan national, alors que c’est une "attaque directe contre la foi catholique". Il estime, par exemple, que "le ministre de l’Intérieur, chargé des cultes, aurait pu envoyer un message à la communauté catholique".
Ces sacrilèges sont une atteinte à l’eucharistie, à notre foi et aussi à notre liberté de conscience.