Tiré du Figaro:
«Le mouvement social de défense de la famille qui anime actuellement la France, écrit Luca Volontè, fait l'objet d'une répression croissante et inquiétante, inacceptable de la part d'un État membre du Conseil de l'Europe». «Ainsi, lors de la manifestation du 24 mars 2013, poursuit-il, de nombreuses personnes dont de très jeunes enfants, des femmes et des personnes âgées ont été violentées par les forces de l'ordre. Régulièrement, des passants dans la rue sont arrêtés et verbalisés seulement en raison du port d'un vêtement à l'effigie du mouvement.»
«Quelles mesures, demande le parlementaire, le comité des ministres entend-il prendre pour engager le gouvernement français à mettre un terme à cette violence?» Le Comité des ministres, qui regroupe les ambassadeurs des 47 États membres du Conseil de l'Europe et exerce notamment un rôle de surveillance du respect par ces États de la démocratie, des droits de l'homme et de l'État de droit, devrait répondre avant la fin du mois.
Le gouvernement français sait maintenant qu'il est observé
Mais si jamais la réponse n'était «pas satisfaisante», prévient l'Italien, il ne s'en tiendrait pas là. «Les abus de pouvoirs de ces dernières semaines seraient une nouvelle raison d'insister, indique-t-il. Rendez-vous compte qu'une femme handicapée a été battue à Caen par la police! Ce sont des violations des droits de l'homme comme on en voit en Ukraine ou en Biélorussie! Si l'on veut être crédible en défendant les droits de l'homme, on ne peut pas accepter que l'un de nos membres ne les respecte pas…»