LE VOYAGE DU PAPE EN HONGRIE

HIHIHI Notre pape a dû lire ceci car il rectifié le tir

Je ne ressens pas un amour inconditionnel pour François. Bien qu'il ne soit guère plus âgé que moi, je le trouve trop vieux pour être pape.

Un pape doit prendre des décisions très importantes et ses paroles sont écoutées dans le monde entier. Les chrétiens ont un devoir d'obéissance et le clergé, ainsi que les médias "catholiques" pour garder l'unité, non seulement modèrent leurs jugements, mais lui passent un peu de pommade sur le dos. En plus, ses successeurs ne devront pas revenir -au moins pas tout de suite- sur ses points de vue.

Suivant cette ligne d'obéissance, on ne formulera donc pas de dures critiques, mais posons-nous quand même des questions sur ses décisions.

Je passerai rapidement -car je n'ai pas suivi l'affaire de près- sur la rupture de rapprochement avec les catholiques dits traditionalistes en interdisant la messe qui leur est chère. Quelques jours plus tard il demandait d'être à l'écoute des minorités "qui ont le droit à la parole dans une Église faite de diversités".

N'y a-t-il pas là une contradiction que l'on peine à comprendre et à accepter ? Il nous faut faire appel avec force à tous nos vœux d'obéissance.

Rejetterait-il donc tous ces "traditionalistes" à l'enfer pour l'éternité ?

Le Christ n'a-t-il pas dit d'aller chercher la brebis égarée quitte à laisser les autres dans la bergerie ?

Son dernier voyage en Hongrie et Slovaquie pose d'autre questions. Elles ont peut-être des raisons que nous ignorons, mais les faits sont là têtus comme une mule.

Les Hongrois n'ont pas eu droit aux faveurs du chef de l'Église. Il ne leur a consacré que sept heures de son temps. Je ne suis pas hongrois, mais si je l'étais je me sentirais profondément, très profondément, mortifié, rejeté, humilié, discriminé et même révolté.

Pourquoi cette gifle a un peuple catholique ?

Soi-disant que Sa Sainteté cultiverait une opposition foncière aux politiques conservatrices et nationalistes de droite qui ferment leurs frontières aux immigrés. Cela ressemblerait de la détestation et en particulier envers Viktor Orban.

Premièrement un catholique -et d'autant plus leur chef- ne doit-il pas pratiquer et prêcher une religion qui se dit une religion d'amour et cela même si la brebis galeuse s'appelle Orban.

Deuxièmement, le Christ a dit en gros ne juge pas si tu ne veux pas être jugé. François, agissant ainsi, non seulement juge, mais condamne.

Laissons maintenant Orban de côté et regardons le peuple hongrois. Pourquoi avoir humilié ainsi un pays, majoritairement catholique ? Pendant la domination communiste, les Hongrois eurent un comportement héroïque pour résister aux persécutions. L’Église cherche ordinairement à soutenir ces (ses) populations? Pourquoi, alors, la punir ainsi ? Aurait-elle, d'après les appréciations du Saint Père,  mal voté ? Mal agi ?

La Hongrie a appliqué une politique en faveur de la famille; elle a pris des mesures pour inverser le déclin de la population; le nombre de mariages a doublé et les avortements ont baissé de plus de 40 % en dix ans.

Rien de tout cela n'a trouvé grâce auprès de notre pape qui ne voit en Orban que sa politique migratoire. Certes ! cette politique migratoire n'est pas celle qu'un chrétien doit avoir, a savoir, accueillir l'étranger. Et pourtant:

Et pourtant, De Gaulle le président le mieux jugé de tous les temps, catholique, disait à peu près ceci:-"Un chef d'État ne peut diriger avec le cœur. Un chef d'État ne peut réagir comme un simple citoyen. Il doit être égoïste et ne penser qu'à son pays, à ce qu'il y a de mieux pour son peuple et la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde-!"-

François aurait-il envoyé le général de Gaulle à l'enfer ?

À toutes ces questions que l'on se pose, on peut encore en rajouter d'autres:

En 2015, le pape argentin visita Cuba et s'adressa à Fidel avec une grande considération.

Castro, le dictateur persécuteur de chrétiens, eut droit non seulement à sa visite, mais à des marques d'amitié et même à une visite personnalisée à son domicile particulier.

Notre pape François rêve aussi de se rendre en Chine, même au prix d’un épais silence sur la violation des droits de l’homme à Hongkong. Il n’en a jamais dit un seul mot pour ne pas contrarier Pékin. Certes les catholiques chrétiens seraient certainement très heureux et fiers de sa visite. Mais les dirigeants communistes de la Chine se moquent éperdument des droits de l'homme et les victimes de ce beau et bon régime se comptent par dizaines de millions.

Notre Viktor Orban, à leurs côtés devrait faire figure de saint à ses yeux.

Que fâche aussi les bureaucrates et les élus de Bruxelles ? Que la Hongrie et la Pologne refusent d'appliquer certaines lois européennes, comme le "droit" à l'avortement, le mariage entre personnes du même sexe etc. que l'Europe appelle les droits de l'homme !

Des articles de presse parlent de cette opposition foncière de l’Église catholique aux politiques conservatrices en Europe. Il ne faut surtout pas mettre tous les chrétiens dans le même sac "d'opposition foncière".

Cela dit il faut rester le bon petit chrétien obéissant et docile, mais si quelqu'un me donne des réponses crédibles à ces questions, je lui dirai merci !