Religion dans la zone
républicaine.
Etant
donné le titre du site: persécution religieuse, ne sont
prises en compte que les victimes de cette persécution
Cette liste n'est pas exhaustive, elle est en construction.
1936
Dans la zone rouge le culte est interdit, les églises
sont détruites ou transformées en dépôts; on assassine
des catholiques, prêtres et religieuses; toutes les propriétés
ecclésiastiques sont saisies ou expropriées. Des milliers d'oeuvres
arts d'une valeur incalculable sont détruites, perdues à tout
jamais.
19 JUILLET.
MADRID A la sortie de la messe de l'église du Rosaire, rue de Torrijos, des miliciens tirent sur les premiers fidèles qui sortent de l'église et tuent plusieurs personnes. S'ensuit un mouvement de panique, ceux qui peuvent s'enferment à l'intérieur, mais quelques unes essayent de sortir par les fenêtres et sont mitraillées. Il y a d'autres morts.
A FUENTE DE CANTOS dans la province de Badajoz, les chefs locaux du Front Populaire donnent l'ordre d'enfermer les personnes présentes à la messe. 56 personnes, dont 2 enfants se trouvent à l'intérieur. Vers 15 heures les miliciens ouvrent les fenêtres qui donnent vers l'hôtel de ville et mettent le feu à l'église, ils tirent ensuite sur tous ceux qui essayent de fuir par ces fenêtres. 12 personnes meurent carbonisées. Les autres auront la vie sauve en s'enfermant dans un petit clocher où le feu n'arriva pas
CARLET (VALENCE) 2 religieuses, Teresa Rosat et Josefa Romero de 61 et 65 ans respectivement sont assassinées. Les miliciens tuent aussi 10 laboureurs, dont l'un José Garcia âgé de 18 ans, 2 maçons inscrits à l'Action Catholique. Leurs crimes : ils étaient croyants. Ils tuèrent aussi 5 personnes de professions libérales, 6 industriels ou propriétaires, le secrétaire de mairie, 1 garde civil, 1 instituteur, 1 cordonnier, 1 femme au foyer et 1 commissionnaire
(source : la represion en la retaguardia, Pais Valenciano, 1936-1939 de Vicent Gabarda Cebellan Edicions Alfons el Magnànim y la Insticució Valenciana d'Estudis i Investigació").
SEVILLE, 7 prêtres sont assassinés.
UCLES, plusieurs moines augustins
MADRID, le général López Ochoa, malade à l'hôpital, est tiré de son lit, on lui coupe la tête et on la brandit au bout d'un bâton en parcourant les rues. Catholique, mais républicain en 1931, il avait soutenu la légalité contre l'insurrection des gauches en 1934. Malade depuis, il n'avait pris part a aucun acte de rébellion.
ALICANTE, on assassine Miguel Aracil Colomer, aumônier de l'hôpital d'ALCOY.
ALCORA (CASTELLON) c'est Miguel Beltrán Ferreres, prêtre à Villavieja. Très malade, les miliciens le sortent du lit et le traînent jusqu'au bord d'une retenue d'eau où il est sauvagement assassiné. Sa soeur subira le même sort quelques jours plus tard.
20 JUILLET
MADRID, 50 églises sont incendiées. 28 personnes mourront ce jour
là uniquement parce qu'ils étaient croyants. Des miliciens trouvent
des soutanes dans les valises de deux moines qui s'étaient habillés
en civil et les fusillent immédiatement. Manuel Trachiner Montaña
avait 21 ans; Vicente Cecilia Gallardo en avait 22.
CANILLAS, assassinés Eduardo Collado Pérez et son fils Eduardo Collado García.
GUINDALERA Augusto Enríquez Fernández qui avait 85 ans.
MADRID 168 rue d'Alcala, plusieurs religieuses de la Charité
sont arrachées de leurs cellules, poussées du haut des escaliers,
puis traînées jusqu'à CANILLEJAS où elles sont assassinées.
Une d'elles, Dolores Pujalte Sanchez était âgées de 83 ans
et aveugle; Francisca Aldea Araujo était gravement malade.
Toujours à Madrid à la Casa de Campo, l'aumônier Andrés
Molinera et le curé de TETUAN DE LAS VICTORIAS, périssent aux
mains de miliciens.
LERIDA, dans la nuit, 5 prêtres et trois catholiques sont assassinés dans les rues de la ville. Les jours suivants on du passer avec un camion pour enlever les cadavres des personnes tuées pendant la nuit. Comme se fut le cas dans toute la zone "rouge". Elles étaient choisies parce qu'elles fréquentaient les églises ou en fonction de leurs revenus.
JAEN. Les miliciens tuent 4 moines du Sacré-Coeur de Marie pendant l'assaut de leur couvent.
BENAGUACIL (VALENCE) Bautista Blasco Zarzo agriculteur catholique de 45 ans est assassiné. Son frère subira le même le même sort et pour le même motif à PATERNA le 26 de septembre.
GIJON (ASTURIAS) Les deux frères Isaac et César Braga Rodríguez assassinés à leur domicile. César a été jeté par dessus la rambarde de l'escalier. Même crime : il croyaient en Dieu.
21 JUILLET
BARCELONE les églises de sainte Marie de la mer, celle de Notre Dame de la Merced, celle de Belen, celle de Sainte Anne, de Saint Jaime, celle de Notre Dame du Carmen, celle de Saint Paul del Campo, celle de Bonanova et celle de la Conception sont incendiées. L'évêque de Barcelone Manuel Irurita Almandoz est sauvé de justesse par des membres de sa famille avant la destruction de l'évêché. Le 1 décembre il est arrêté dans la famille Tort, le 3, toute la famille et l'évêque sont assassinés à la MONTCADA.
Les républicains démocrates et humanistes détruisent aussi la cathédrale de VICH, le monastère de sainte Marie de Ripoll, l'église de SITGES, les neuf églises de SABADELL ainsi que les couvents, celles de PUIGCERDA, celle de MANRESA et toutes celles de qui ne furent pas incendiées ou détruites, furent utilisées comme granges, magasins ou locaux d'accueil pour miliciens.
ARAHAL province de Séville, les miliciens mettent le feu dans la prison où ils avaient enfermés 22 personnes dont le prêtre. Celui-ci sera le seul survivant, mais avec de très graves brûlures.
23 JUILLET
assassinat de Jaime Bordas Piferrer, séminariste qui allait avoir 22
ans quelques jours plus tard.
BARBASTRO, détention de l'évêque Florentino Asensio Barroso, de beaucoup d'autres prêtres et séminaristes (On verra plus loin les morts de Barbastro, le plus cruel des assassinats en groupe) Selon un témoignage, chaque jour 8 à 10 séminaristes, qui avaient tous moins de 25 ans, étaient emmenés au bord d'un chemin et fusillés sans qu'un seul donnent signe de peur ou cède aux pressions de leurs assassins. Mais le plus terrible de ce témoignage est que ces hommes s'arrêtaient au bistrot du village en revenant et faisaient des commentaires sur leurs actes ou sur les coups de grâce (coup de revolver sur la tête des jeunes) comme s'ils revenaient de bricoler dans leur atelier ou de bêcher un coin de leur jardin.
TOLEDE : assassinat de Pedro Ruiz de los Paños, directeur général d'une confrérie d'opérateurs diocésains
RONDA, 2 salésiens. (Dans cette ville plus de 500 personnes seront jetées dans le vide du haut de la falaise)
MANZANARES dans la province de Ciudad Real, assassinat d'un groupe de Passionnistes qui se préparaient à partir en mission
CAMPO DE CRIPTANA (Ciudad Real) assassinat d'un prêtre.
BARCELONE, assassinée Mercedes Prat, professeur, religieuse de la compagnie de Sainte Thérèse, 56 ans. Les miliciens lui infligèrent plusieurs fois le simulacre de son exécution avant de la fusiller. Elle ne cessa de répéter : -Jésus, Joseph, Marie. Et malgré la balle du coup de grâce dans la tête, elle agonisa pendant de longues heures.
24 JUILLET
GUADALAJARA, fusillées en pleine rue trois religieuses aujourd'hui béatifiées.
Ayant quitté leurs habits religieux et leur couvent, elles fuyaient pour
se réfugier dans un hôtel, mais furent reconnues par un milicien.
María del Pilar de San Francisco de Borja , née à Tarazona
et María Ángeles de San José née à Getafe
furent fusillées sur place, Teresa del Niño Jesús fut fusillée
un peu plus tard le long du mur d'une caserne. Que pouvait-on leur reprocher?
GUADALAJARA, encore, les miliciens tuent trois autres religieuses.
ALCUDIA DE CARLET (Valence).- Pendant la nuit l'église de San
Andrés est incendiée et transformée en marché et
entrepôt de munitions
25 JUILLET
MADRID. Des miliciens assassinent la religieuse Dolores Hinojosa et sept autres
religieuses salésiennes.
CASPE (Saragosse), 70 catholiques sont assassinés.
BARBASTRO (Huesca).- presque toutes les églises sont incendiées,
le président de l'Action catholique locale est fusillé.
TALAVERA DE LA REINA, quatre religieux sont fusillés sur les murs du
sanctuaire de la Vierge du Prado.
26 JUILLET
UTRERA (Séville) les miliciens tuent 14 personnes pour des raisons inconnues.
LERIDA, Antonio Cerdá âgé de 20 ans est assassiné en compagnie de trois autres religieux Claretiens.
ALCAZAR DE SAN JUAN (Ciudad Real) les miliciens fusillent plusieurs franciscains et trinitaires sur ordre du maire, malgré l'opposition des gardiens.
SIGÜENZA (Guadalajara).- des miliciens prennent plusieurs églises
et couvents d'assaut. Ils arrêtent de nombreux prêtres puis des
phalangistes à leurs domiciles. L'évêque Eustaquio Nieto
sera assassiné le 28 (juillet) après une parodie de jugement sous
les rires de ses "juges"
GRANADA, Manuel Martin curé de la paroisse de la Divina Pastora est assassiné
ainsi que le père Vicente Pinilla sur le parvis de l'église. Avant
de tuer le curé Manuel on lui avait enfoncé un crucifix dans la
mâchoire parce qu'il n'avait pas voulu cracher dessus.
PARACUELLOS DE JARAMA Assassiné aussi le curé Celestino Gallego.
27 JUILLET
LLIÇA D'AMUNT (Barcelone) on fusille le moine Modesto Vegas. Toujours à Barcelone, assassinés les frères Salésiens Felipe Hernandez, Zacarias Abadía et José Caselles,
CASPE (Saragosse) Antonio Guíu Giral est arrêté, promené dans les rues sans chaussures et à moitié nu. Puis on le traîna à l'aide de cordes jusqu'au mur du cimetière pour le cribler de balles sous les yeux de sa mère âgée de 80 ans à qui on obligea à regarder le spectacle du haut de son balcon. Ses tortionnaires criaient: "- pour la liberté et contre le fascisme"- Qui était les fascistes?
RONDA Andalousie 24 prisonniers sont tués sans aucune accusation, aucune charge.
VALENCE le curé Rafael Ramón Llin.
28 JUILLET
VALENCE Assassiné le salésien José Castell Camps. Une icône
de la Vierge de los Desamparados, dont le visage avait été défiguré
et brûlé est muré dans la bibliothèque municipale
de l'hôtel de ville de Valence par un inconnu (e). Il échappera
ainsi à sa destruction.
LERIDA, au passage des troupes de Durruti dans cette ville, le "célèbre"
anarchiste fait détruire la cathédrale, malgré les protestations
des habitants, et fait tuer tous les notables, officiers et sous-officiers qui
avaient été arrêtés.
MADRID, assassiné le prêtre Pedro Poveda Castroverde fondateur
de l'Institution Thérésienne d'Enseignement.
RONDA de nombreuses personnes sont encore jetées du haut de la falaise et ceux qui respirent encore sont achevés en bas.
CIUDAD REAL, 14 séminaristes du Sacré Cœur de Marie del Corazón de María sont transportés en train jusqu'à FERNAN CABALLERO (San Sebastian) où ils sont fusillés.
SIGÜENZA (Guadalajara). Assassiné l'évêque
Eustaquio Nieto Marin qui avait été arrêté le 26.
Les miliciens brûlèrent le cadavre, le jetèrent dans un
terrain vague et interdirent à quiconque de lui donner sépulture.
Les soldats "nacionales" trouvèrent ses restes calcinés
le 5 août.
Assassiné le père supérieur salésien, José
Calazanz Marquès 64 ans.
29 JUILLET
BARCELONE, assassinés les dominicains Jacinto Serrano Lopez, Ramón Peiró Victori, José-María Vidal Segú, Santiago Meseguer Burillo, Luis Urbano Lanaspa, Constantino Fernandez Alvarez Francisco Calvo Burillo, Francisco Monzón Romeo, Lucio Martínez Mancebo, Antonio López Couceiro, Felicísimo Díez González, Saturio Rey Robles, Tirso Manrique Melero, Gumersindo Soto Barrios, Lamberto de Nasvascués y de Juan, Manuel Albert Ginés, José María Muro Sanmiguel et Joaquín Prats Baltueña.
IBI (Alicante) assassiné Joaquín Vilanova Camallonga, Coadjuteur de Ibi
SIGÜENZA, assassinés 4 religieux.
30 JUILLET,
BARCELONE. Assassiné le Salésien Cid Pazo.
MADRID. Ángel García Roa, curé de Jerez de los Caballeros (Badajoz) est traîné dans une tchéca où il est torturé jusqu'à la mort.
ÚBEDA (Jaén). A la tombée de la nuit, la prison est prise d'assaut. Les 47 prisonniers"politiques" sont assassinés. Entre eux il y avait quelques militaires et des phalangistes, les autres n'avaient que leur foi en Dieu à se reprocher.
PARACUELLOS DEL JARAMA (Madrid). Assassiné le frère Augustin Julián Zarco Cuevas de l'Escorial. Il était chercheur et bibliothécaire.
CALAFELL (Barcelone). Assassinés 15 moines de San Juan de Dios, infirmiers dans un hôpital. Le frère Enrique Beltrán Llorca avait réussi à s'échapper, mais il fut rattraper et assassiné au bord de la mer.
MADRID, des miliciens du Front Populaire arrêtent deux écrivains et dramaturges Ramiro de Maeztu et José Luis Vázquez Dodero. Ils feront partie des 8 000 prisonniers assassinés quand Santiago Carrillo était conseiller de l'Ordre Public. Ils venaient de refuser de signer un manifeste de soutien au Front Populaire.
31 JUILLET
GRANOLLERS (Barcelone) Fusillés les moines Dionisio Vicente Ramos et
Francisco Remón Játiva.
PLAYA DE EL SALER (Valencia), Assassiné le frère salésien Jaime Buch Canals
CUENCA.- Assassinés deux curés rédemptoristes.
1 AOUT
.
DAIMIEL (Ciudad Real) , assassiné le prêtre José de Miguel
Arahal. Le député Ruiz Valdepeñas est assassiné
attaché à une noria
2 AOUT
MADRID, assassiné le prêtre Francisco Tomás Serer. Manuel González de Aledo est torturé jusqu'à la mort dans une tchéca.
BARBASTRO (Huesca), des miliciens se présentent à la prison avec une lettre indiquant "bon pour 20 hommes". 35 séminaristes, tout juste devenu prêtres et tous âgés de moins de 25 ans seront ainsi fusillés. On y ajoutera 8 laïcs engagés dans des associations confessionnelles. Pendant quelques jours, les miliciens les promenèrent dans les rues, les privèrent d'eau, firent des simulacres d'exécutions, puis introduirent des prostituées dans leurs cellules sans aucun résultat. Aucun d'eux ne renia sa foi ni manifesta la moindre faiblesse, bien au contraire ils attendaient la mort, contents de devenir martyrs pour le Christ.
GRAUS (Huesca), fusillés 28 prêtres au petit matin. 20 autres seront assassinés dans les jours 6, 9 et 22 août dans les sinistres "paseos" des matins à l'aube. Ils venaient d'endroits bien différents. Les autorités républicaines les avaient regroupés pour les fusiller.
3 AOUT
SALAMUS (Barcelone). Fusillés les moines Alfonso López
López et Miguel Remón Salvador.
VERGEL (Alicante), assassiné Salvador Ferrandis Seguí, curé
de PEDREGUER.
BARBASTRO (Huesca), assassiné 19 prisonniers entre lesquels se trouvaient
3 misionnaires. Assassiné aussi un gitan Ceferino Jiménez Malla
76 ans surnommé "Pelé" pour avoir osé les défendre.
Celui-ci était très croyant et il sera béatifié
en 1997.
JAEN, Etant donné le nombre de détentions faites par les miliciens, la cathédrale est réquisitionnée pour servir de prison. 800 personnes y seront emprisonnées. On chargera un train appelé plus tard le train de la mort parce que presque toutes les personnes seront assassinées. 200 dans un endroit appelé le puits de l'oncle Raimundo.
4 AOUT
BARCELONE, assassiné les salésiens José Batalla Parramón , José Rabasa Bentanachs (ce dernier avait 76 ans) et Gil Rodicio.
POBLA LLARGA (Valence), assassiné le curé Vicente Rubiols Castelló.
NAQUERA (Valence), assassiné Miguel Arnal Navarro, parcequ'il
était catholique.
5 AOUT
LERIDA, assassiné l'évêque Salvio Huix Miralpeix avec 22 autres personnes.
EL SALER, Valence, assassiné l'aumônier recteur de l'église de la Preciosísima Sangre Francisco Fontana Fuertes.
CUENCA, assassiné le procureur Marcelino Valentín Gamazo qui, en tant que procureur général de la République, avait été chargé de l'accusation de Largo Caballero pour son coup d'Etat socialiste d'octobre 1934. Dans la nuit cinq miliciens se présentèrent à son domicile et après le saccage de tous les objets religieux, le frappèrent presque à mort devant ses enfants, puis ils prirent ses fils plus âgés José-Antonio 21 ans, Javier 20 ans et Luis 17 ans et les fusillèrent tous les quatre.
6 AOUT
LA PEDRERA DE GANDIA (Valence) assassiné le second sacristain de la collégiale de Gandía Carlos López Vidal.
GETAFE (Madrid) Fusillé puis dynamité le monument au Sacré Cœur de Jésus au Cerro de los Angeles (Une photo qui a fait le tour de la terre) et saccagés tous les édifices religieux qui se trouvaient à proximité.
SAGUNTO (Valencia), assassiné le curé de Torres Torres Manuel Gallent Grancha 38 ans.
8 AOUT
Assassinées les religieuses María Luisa Girón, Carmen Gómez
et Clemencia Riba.
BARBASTRO (Huesca), Un des cas des plus horribles de ces débuts de guerre. Florentino Asensio Barroso, évêque administrateur de Barbastro détenu depuis le 23 juillet est traîné, insulté et ridiculisé de sa prison aux bureaux des anarchistes locaux où il est torturé. Puis, un des miliciens provoque le nommé "el enterrador" (le fossoyeur) appelé ainsi de par son métier –" tu ne voulais pas manger des couilles d'évêque? Eh bien c'est le moment !- L'enterrador sort son couteau sans hésiter, émascule brutalement Don Florentino Asensio et s'empare de ses parties sexuelles. Puis on oblige l'évêque à marcher jusqu'au mur du cimetière, le sang ruisselant sur les jambes et en proie à d'horribles souffrances. Là, ils le fusillent avec d'autres personnes, sans l'achever pour le laisser agoniser pendant de longues heures, mais après lui avoir enlevé ses dents en or. L'"enterrador" se promena ensuite dans tous les bars où il exhibait son trophée.
VALENCE, assassiné le curé de Santa Tecla de Játiva Antonio Silvestre Moya 33 ans.
ALJUCEN (Badajoz), La nuit, des paroissiens sont enfermés dans l'église. Ils y sont torturés, puis emmenés dans une salle de danse où on tirent des coups de fusils de chasse et on lance des grenades. 9 personnes sont tuées d'autres gravement blessées.
CUENCA. Assassiné l'évêque Cruz Laplana Laguna, son neveu et son secrétaire Fernando Español. Beaucoup de personnes seront assassinées les jours suivants sur le pont de la Sierra, au cimetière ou dans la pinède de Jabada. L'évêque fut fusillé sur le pont, mais un des miliciens voulait le tuer à coups de hache. Une fois l'évêque fusillé, il lui coupa les jambes avec la hache et brûla partiellement le corps.
MADRID, publication d'un décret arrêtant momentanément les sessions de Cortes pendant cette législature. Les sessions n'avaient aucun député de droite. Ils étaient tous, soit exilés, en prison ou morts.
MADRID, assassiné le juge Salvador Alarcón Horcas qui
avait entendu Azaña dans l'affaire d'importation illégale d'armes
pour leur coup d'Etat d'Octobre 1934.
VALENCIA, assassiné un journaliste, président de la Maison des
Ouvriers de San Vicente Ferrer et de la Confédération des Ouvriers
Catholiques du Levant
9 AOUT
IBIZA (Baléares) Les miliciens qui viennent de prendre l'île détruisent
la cathédrale, les églises des soeurs augustines, de Santo Domingo,
San Salvador, le collège de la Consolación et le séminaire.
VALL D'UXO (Castellón) assassiné l'évêque de SEGORBE Miguel Serra Sucarrats avec son frère Carlos Serra Sucarrats, prêtre et le vicaire général Marcelino Blasco Palomar et d'autres religieux
BARCELONE, assassinés 8 moines colombiens de l'ordre de San Juan de Dios à CIEMPOZUELOS qui fuyaient l'Espagne. Les autres membres de la communauté périrent fusillés à PARACUELLOS DEL JARAMA.
10 AOUT
Assassiné le frère capucin José María Garrigues
Hernández.
VALENCE, assassiné le frère salésien Juan Martorell Soria chargé de la paroisse des Salésiens de Valence.
EL SALER, (Valence) est assassiné sur la plage José Toledo Pellicer Coadjuteur de BAÑERES et avec lui les prêtres Tomás Peris, Baldomero Rubio Meliá, coadjuteur de GUADASSEQUIES et José Eugenio Serra, curé de CARPESA. José Toledo avait été arrêté plusieurs fois, mais relâché par la pression populaire.
ALBERIQUE (Valence)., assassiné Salvador Estrugo Solves, aumonier de l'hôpital de Alberique .
POZUELO DE ALARCON (Madrid), assassinée toute une famille: Julio Fernández Carvajal, Gloria Bernabeu Pita, sa femme et leurs enfants Jesús María 18 ans et María del Carmen,21 ans.
11 AOUT
AGULLENT (Valence) assassiné Carlos Díaz Gandía, croyant,
père d'une petite fille de 8 mois. Est également assassiné
Rafael Alonso Gutiérrez, pour les mêmes raisons. Rafael était
père de 6 enfants. Depuis le 7, il avait subi des tortures horribles
entre autres être enterré vivant. Son dos n'était qu'une
plaie et il était couvert de bleus. Relâché, ses vêtements
collés dans les plaies, il avait été soigné en cachette
par le médecin García Marcos (qui sera assassiné pour cette
raison) La nuit du 11, ils furent assassinés en compagnie du carliste
José García Marcos. Les trois pardonnaient leurs bourreaux et
criaient le nom du Christ. Carlos agonisant fut recueilli par sa famille. Il
ne donna pas les noms de ses assassins et demanda à ses proches de les
pardonner. Carlos Diaz Gandia est aujourd'hui béatifié.
BENICASIM (Castellón), assassinés tous les moines du couvent Desierto de las Palmas.
CASTELLON, assassiné le séminariste de 23 ans Juan Ychazo Montes
MADRID, assassiné Pedro García López curé de MORATA DE TAJUÑA.
TORTOSA (Tarragona), assassinés l'employé municipal 59 años Juan José Arnau Serra et son fils étudiant Juan José Arnau Soler.
12 AOUT
MADRID, Trois cents prisonniers transférés par train sous la surveillance
de gardes civils sont pris en charge par les miliciens qui les massacrent tous.
Entre eux se trouvait l'évêque de JAEN Manuel Basulto Jiménez
et sa soeur qui est assassinée par une milicienne qui réclama
cet "honneur"
EL VEDAT DE TORRENTE (Valence), assassiné le Salésien Pedro Mesonero Rodríguez pour avoir refusé d'indiquer le refuge d'un prêtre.
PRAT DE COMPTE, assassiné le Salésien Miguel Domingo Cendra.
TARRAGONNE, assassiné l'évêque auxiliaire Manuel Borrás Ferré. Un autre des crimes horripilant: l'évêque avait été brûlé et on trouva un bras coupé plusieurs fois, ce qui laisse imaginer des souffrances longues et horribles. Il avait été arrêté en même temps que le cardinal Vidal y Barraquer. Le cardinal fut sauvé par Companys qui l'aida à sortir d'Espagne, mais rien ne fut fait pour sauver les prêtres non catalans (ou plutôt non catalanistes)
13 AOUT
Assassiné le capucins Modesto García Martí qui venait d'exercer
son ministère en Colombie.
14 AOUT
Assassiné le père capucin Luis Valls Matamales
EL SALER (Valence), assassiné sur la plage le curé de San Juan de Valence Félix Yuste Cava
GIJON (Asturies), des miliciens, en représailles à un bombardement, fusillent le chargement de trois camions de prisonniers qu'ils ont arrêté dans l'église de San José. Un médecin légiste identifiait les cadavres méconnaissables depuis quelques jours, quand les miliciens lui interdirent de continuer de peur qu'il fasse des photos et que celles-ci se retournent contre eux en cas de victoire des nationalistes. Elles auraient constitué la preuve de leur barbarie et la preuve qu'ils avaient volés leurs victimes puisque des cadavres avaient des doigts coupés pour retirer les bagues
16 AOUT
Assassiné le capucin Enrique de Almazora Enrique García Beltrán.
DENIA, assassiné le franciscain Plácido García Gilabert. Il s'était livré aux miliciens de peur que sa famille qui le cachait subisse des représailles. Il fut, comme c'était souvent le cas, émasculé.
PICASENT (Valencia) assassiné le père José María Sanchis Mompó
VINAROZ (Castellón), assassiné le carmélite du Couvent del Desierto de las Palmas, Miguel Artola Ávila. Il avait 61 ans. Tous les moines présents avaient été d'abord expulsés par le maire.
CORBERA (Valencia) Assassinée une femme très pieuse, Antonia Andrés Ull, mère au foyer, sans aucune raison apparente.
CERVERA DEL MAESTRE (Catellón), assassiné l'évêque coadjuteur, les miliciens l'avaient arrosé d'essence et mis le feu. Il avait 71 ans.
17 AOUT
MADRID, Felipe Emilio Sandoval, "anarchiste" depuis peu, assassine deux gardiens de prison qui, d'après lui, l'avaient mal traité quand il était en prison pour vol avant la guerre.
CERVERA DEL MAESTRE (Castellón) assassiné Felipe Cardona Ballester, curé de Cervera, 72 ans, malade, pour avoir refusé de crier: vive le communisme et la Fai. Son corps fut brûlé avec de l'essence.
18 AOUT
BARBASTRO (Huesca) assassinés 30 autres jeunes prêtres et 75 religieux
(clarétiens, bénédictins et d'autres amenés là
pour être fusillés.
HORNACHUELOS (Córdoba), assassinées 18 personnes qui se trouvaient en prison accusées de "catholiques": 4 paysans, deux instituteurs, 1 institutrice ( religieuse de 32 ans), 2 maçons, un étudiant, 1 mécanicien, 1 employé de mairie, 1 prêtre et 5 petits commerçants.
BORRIOL (Castellón) Assassiné le carmélite "descalzo"
(nus pieds) Miguel Renau Tomás du Couvent del Desierto de las Palmas.
ALBORAYA (Valence) assassinés les frères Joaquín y Domingo
Ferrer Lorente ingénieur et médecin respectivement de 28 et 30
ans
CATI (Alicante), Assassiné le prêtre Miguel Costa Peiró. Grand intellectuel et capitaine aumonier.
IBIZA (Baléares) Les miliciens qui d'abord avaient été vainqueurs, fuient maintenant. Alors ils décident de tuer les prisonniers politiques. Ils les enferment dans une salle et ouvrent le feu avec des mitrailleuses et lancent des grenades. 96 personnes meurent ainsi sans vraiment savoir ce qu'on leur reproche.
TALAVERA LA REAL (Badajoz), Les miliciens préparent l'incendie
de l'église avec 59 personnes à l'intérieur. L'arrivée
des troupes nationalistes déjoue leurs plans. Seules les personnes les
plus près de la porte sont tuées. Ils se vengeront en assassinant
22 autres qu'ils trouvèrent sur leur chemin ou qu'ils avaient enfermées
dans une chapelle.
MADRID, le journal La Gaceta Pública annonce que Gil Robles a été
destitué de sa place de professeur à l'Université de Salamanca.
Joaquín Entrambasaguas y Peña subit le même sort.
VALENCE. Assassiné le curé de San Juan, Francisco Yuste Cava et le religieux Félix Yuste Cava son frère.
PEÑISCOLA (Castellón), assassiné le frère Gabriel Albiol Plou. D'abord caché chez les parents d'un élève, puis dans famille à Madrid, il partit vers PEÑISCOLA, mais il fut arrêté le 12 août. Dans le fort del Castillo, il fut sauvagement torturé puis les miliciens l'assassinèrent en lui traversant le crâne avec une baïonnette sur la plage de Benicarló. Il avait 27 ans
CHELVA (Valence), Assassiné le prêtre Salvador Anglés Anglés qui avait eu son doctorat le 14 juillet. Il avait eu le tort d'aller visiter son oncle Joaquín Anglés archiprêtre de Chelva. Son oncle et 6 autres prêtres sont assassinés en même temps
ALSADELLA (Catellón), assassiné le carmélite Dionisio Bonfill Tatay pour avoir refusé de faire une apostasie. Avec lui, sur le même mur, est fusillé Domingo Cano Tarragó, curé de Sartella, qui avait refusé de signer un document dans lequel il renonçait à sa foi .
CARTAGENA (Murcia), assassiné un prêtre et d'autres personnes sur la route de Murcia
MOTRIL (Granada, assassiné le prêtre Vicente Soler avec 18 autres personnes.
ONDA (Castellón), assassiné Francisco Vivó Huget, 34 ans, Carmélite.
ALTURA (Castellón) assassiné le curé de Calles Vicente Gil Gil, 57 ans.
RIBARROJA DEL TURIA (Valence), assassiné le curé de Quart de Poblet Evaristo Perdido Grande.
BENICARLO (Castellón), assassiné le frère Ildefonso
Alberto Flors, administrateur de "la Escuela de Alcora - qu'il avait du
abandonner sous les menaces des communistes - et son frère Miguel.
ARTANA, assassiné le prêtre José Beltran Puig après
avoir été expulsé du couvent de Villaréal et s'être
réfugié chez ses parents.
NAVAJAS (Castellon), assassiné un carmélite handicapé à la suite d'une thrombose. Il ne parlait plus et il avait tout un côté paralysé. Les miliciens le sortirent de l'hôpital pour le tuer.
TOUJOURS LE 18,
RAFELBUÑOL (Valencia) assassiné le curé de Puebla de Farnals, Vicente María Izquierdo.
TARREGA, assassiné le salésien Jaime Bonet Nadal.
LERIDA, un "tribunal populaire" formé par des membres du Front Populaire et présidé par un cheminot appelé José Laroca se met en place. Ce tribunal juge d'une façon plus que sommaire et il n'y a pas d'avocat pour la défense. En quelques jours 145 peines de mort sont prononcées. Malgré son irrégularité il fonctionne jusqu'au 28 octobre. Il est alors remplacé par un tribunal populaire officiel, mais il est formé lui aussi uniquement de miliciens. 83 autres personnes seront condamnées à mort. La principale raison des peines de mort : être catholique pratiquant
CAMPO DE CRIPTANA (Ciudad Real) Une église et plusieurs chapelles sont saccagées en représailles à une défaite subie sur le front.
VALENCIA, assassiné le vicaire Francisco Ruiz Lliso. Assassiné le franciscain du couvent du St Esprit, Vicente Ambou Abad. (Les autres frères seront assassinés les jours suivants) Il mourut en pardonnant les miliciens qui le fusillaient.
19 AOUT
VALENCE assassinées les carmélites María Calaf
Miracle, Amparo Giner Sixta, Teresa Chambó y Palet, Águeda Hernández
Amorós, Nieves Crespo López, Ascensión Lloret Marcos, Purificación
Ximénez Ximénez, Elvira Torrentallé Paraire .
Toujours à VALENCE (province) à Llosa de Ranes, assassiné
l'abbé Francisco Ibáñez Ibáñez, supérieur
de la "Colegiata de Játiva
GANDIA, (Valence) assassiné le prêtre Tomás Sitjiar Fortiá. ), Assassiné l'instituteur de 34 ans Rafael Rodríguez Rodríguez.
ROCAFORT (Valencia), assassiné le prêtre Pedro Rives Gravet et sa sœur Pilar Rives Gravet.
PEÑISCOLA (Castellón), assassiné le curé de Peñíscola, Franciso Bellmunt Marzal. Il avait été expulsé et il était retourné chez ses parents. Le 19 il est arrêté et tué sur le chemin de retour à un lieu-dit appelé Raya.
20 AOUT
JATIVA (Valencia) assassinée María Climent Mateu femme très pieuse avec ses filles,.
CASTUERA (Badajoz) des miliciens et des asaltos commandés par
le capitaine Carlos Rodríguez Medina, font monter 24 personnes dans un
train. Arrivés à "El Quintillo", ils les font descendre,
leur tirent dans les jambes et une fois au sol, les arrosent d'essence et les
brûlent vifs.
VALLIBONA, assassiné le curé d'une école d'apprentissage
Matías Cardona Meseguer.
21 AOUT
LERIDA, fusillés au petit matin 74 prêtres et religieux sur le mur du cimetière.
QUINTANA DE LA SERENA (Badajoz), Bastonnés et fusillés ensuite plusieurs habitants de cette ville à cause de leur foi. Deux d'entre eux qui n'étaient pas encore morts furent achevés le lendemain
VALENCIA, assassinés les lieutenants Enrique Miguel Ros Selva et son frère Rafael, membres de la Confrérie du Saint Calice, chevalier de l'Ordre militaire de Malte. Ils avaient 27 et 23 ans respectivement
TORTOSA (Tarragona), assassiné l'aumônier Jorge Abad Pérez sur la route de Barcelone
LA JANA, Assassiné Juan Alambillaga Fenollosa, curé coadjuteur et régent de Puebla de Benifasá et économe de Canet. Il était revenu dans son village natal pour cause de persécution. IL avait 65 ans.
ONDA (Castellón), Assassiné le prêtre Vicente Canelles Gayá. En agonisant il disait:" je meurs pour l'honneur d'être prêtre. De ces pierres que j'arrose de mon sang Dieu fera surgir de nouveaux prêtres.
22 AOUT
MADRID, assaut de la "carcel modelo" par des miliciens principalement anarchistes qui libèrent les prisonniers de droit communs et assassinent de nombreux détenus politiques. Les jours suivants la tuerie continua les jours suivants. 8 000 personnes seront finalement assassinées et jetées dans des fosses communes à Paracuellos del Jarama et des villages des alentours
MALAGA,
Assassinées 46 personnes en représailles d'un bombardement sur
des réserves de pétrole de la Campsa. Elles avaient soi-disant
été prises au hasard.
CASTUERA (Badajoz)
Meurent carbonisées 24 personnes choisies par le Comité de Milices.
CIUDAD REAL,
Assassiné l'évêque de Ciudad Real, Narciso de Esténaga
Echeverría et un aumônier.
TOLEDO,
Des miliciens en colère par une bavure d'un avion républicain
qui avait lâcher ses bombes sur eux au lieu de sur l'Alcazar prirent 70
personnes sur une liste, ils les attachèrent deux par deux et les emmenèrent
aux extérieurs. Là, éclairés par les phares de voitures,
ils ouvrirent le feu avec des mitrailleuses. Les victimes récitaient
le chapelet. Entre eux moururent le sacristain de la cathédrale, le docteur
Polo Benito et Luis Moscardó, fils du général Moscardó,
défenseur de l'Alcazar, 11 moines et 10 prêtres.
MADRID,
La "Gaceta de Madrid " publie un décret dans lequel on destitue
le philosophe Miguel de Unamuno de sa charge de professeur à l'université
de Salamanca..
TORREBLANCA, assassiné le curé Diego Albert Sanz. Il était à Valence pour parfaire ses études. Au début de la guerre il s'était réfugié chez un ami médecin, mais il fut arrêté et fusillé à six heures du matin.
MONCOFAR (Castellón).assassiné le moine carmélite Manuel
Alcaraz Llop professeur de musique. Il fut mitraillé avec d'autres détenus,
mais encore en vie, des miliciens lui arrachèrent des côtes une
a une et une fois mort il fut dépecé à coups de hache.
Il avait 28 ans.
Est assassiné aussi le prêtre, conseiller du Syndicat Agricole
Catholique. Il mourut en pardonnant ses bourreaux.
VALL DE UXO (Castellón),
Assassiné le prêtre José Avellana Guinot. Hospitalisé,
il fut expulsé par les miliciens. Il se réfugia alors chez une
des soeurs où il fut arrêté le 11 août. Fusillé
avec d'autres, il resta quand même en vie et marcha plusieurs kilomètres,
mais il fut recueilli par un villageois qui l'emmena au siège local du
Front Populaire où on ordonna de le fusiller de nouveau. Dans le camion,
un milicien le torturait à l'aide d'un couteau, puis après sa
mort, il lui coupa les pieds et les mains.
BECHI (Castellón),
Assassiné le prêtre, Ramón Balleseer Granell, coadjuteur
de Villavieja. Expulsé du village, il était revenu en cachette,
mais les miliciens suivirent sa soeur qui lui apportait de la nourriture. Les
miliciens du village ne voulurent pas le tuer et en chargèrent d'autres
de le faire.
PUZOL (Valence)
Assassinée la soeur capucine Petra Mª Victoria Quintana Argos.
Silla (Valence), assassiné le père Juan García Méndez
Tabernes (Valence), assassinés les prêtres Constantino Carbonell
Sempere, Pedro Gelabert Amer et Ramón Grimaltos Monllor
Spécialement, les mois juillet à décembre des milliers et des milliers de "paseos" (promenades qui se terminaient en assassinats sur le bord d'une route) touchèrent les personnes pour leur condition de "catholiques" Vinrent ensuite les gens "riches" ou de droite puis les règlements de comptes.
PUEBLA DE VALLBONA (Valence),
Assassinés les prêtres Urbano Gil Sáez et Florentín
Pérez Romero.
SIRUELA (Badajoz) assassinés par des miliciens 11 habitants du village.
SONEJA (Castellón), assassiné l'agriculteur Victorino Almazón Ordaz, président de la Comunión Tradicionalista et sacristain de la paroisse. Le 23 août quelques miliciens arrêtent tous les prêtres du village. Le fils de Victorino était prêtre, mais comme le père refusa de dire où se cachait Aurelio, les miliciens l'emmenèrent en riant. Il disait: "de toutes façons le père est plus prêtre que le fils. Finalement, le père et le fils furent fusillés ensemble ainsi que 10 autres prêtres. Ils moururent dans les bras l'un de l'autre
24 AOUT,
Création par décret de jurys populaires qui pouvaient condamner aux plus lourdes peines qui allaient de la mort ou à la prison à vie dans des procès "simples".
SEGORBE (Castellón), assassiné le curé José
Marcos Calvo Guillamón, coadjuteur de Liria où il avait été
épargné même par les miliciens. Mais à Segorbe il
fut reconnu comme prêtre et assassiné. Il avait 71 ans.
25 AOUT
ESPLUGUES, assassiné le salésien Félix Vivet Trabal, 25 ans
TARRAGONA.- Fusillées 60 personnes choisies dans catholiques pratiquants.
MASAMAGRELL (Valencia) assassiné le vicaire de la paroisse de SANTA MARIA DE SAGUNTO, José Lerma Martínez.
CASTELLON, assassiné le prêtre Guillermo Beltrán Monferrer, après avoir été torturé pour qu'il avoue. Comme il n'avait rien à avouer, on s'acharna sur lui jusqu'à ce qu'il meure.
26 AOUT
BONIELLES (Asturies) La nuit l'église paroissiale est incendiée. Elle servait de prison et tous les détenus meurent brûlés vifs.
SOT DE FERRER (Valence) assassinés plusieurs membres du syndicat DRV de Sagunto et le chef local de la "Falange" Francisco Besols Pérez 20 ans.
OROPESA (Castellón) assassiné le prêtre de 42 ans, enseignant. Avant de mourir il fit cadeau de sa montre au milicien qui allait le tuer.
27 AOUT
Assassiné le capucin Alejandro Mas Ginestar.
PICASENT (Valence), assassiné le curé de Turís Fernando González Añón
BETERA (Valence), assassiné Ramón Martí Soriano gérant d'une école de formation professionnelle
LLOSA DE RANES (Valence), assassiné Antonio Vidal Micó,
curé de PATRAIX.
Peñíscola (Castellón), assassiné le prêtre
Manuel Calduch Rovira coadjuteur d'Alcalá de Chivert.
28 AOUT
Assassiné le capucin José Ample Alcaide professeur de
séminaire.
Assassiné le capucin José Ferrer Adell qui avait été
supérieur de plusieurs couvents
PATERNA (Valence). Assassiné le catholique Juan Bautista Faubel Cano.
MONCADA (Valence), assassiné un travailleur de la Yutera de Vinalesa, syndicaliste catholique et père de 6 enfants Arturo Ros Montalt (35 ans)
ORELLANA LA VIEJA, assassinés 31 habitants de Navalvillar de Pela.Toujours pour les mêmes raisons
TALARRUBIAS (Badajoz). Des "asaltos" et des miliciens sous les ordres de Carlos Rodríguez Medina sortent 29 détenus de la chapelle del Carmen et les fusillent. Ce Rodriguez Médina répétera cet horrible acte le 30 juillet à Villanueva de la Serena et le 12 août à Zalamea de la Serena sans qu'aucune autorité ne l'arrête et, encore moins, ne prennent aucune sanction à son encontre.
UTIEL (Valence), assassinés un paysan de 77 ans Nicasio Requena Villar, Antonio Ocio Gisbert et Cipriano Valero Iranzo prêtre de 49 ans.
MADRID, un décret du Front Populaire stipule que les personnes pourront être jugées en leur absence. Dans les faits cela équivaut à ce que leurs biens peuvent être confisqués. Avec ce décret on arriva à juger des gens qui avait déjà été assassinés.
MADRID, assassiné Luis Ceñal Lorente âgé de 15 ans et ses frères Carlos et José-Maria. Charges contre eux : Justo, un autre frère, avait été tué à l'intérieur de la caserne de la Montaña. Pour le Front Populaire cela signifiait qu'ils étaient forcément opposants.
29 AOUT
CASTELLON. Assassinés 56 marins d'un navire de guerre et avec eux José Pascual Viciano, président de la "Comunión Tradicionalista de Castellón" une association catholique. Jaime Rodríguez Agost ouvrier agricole et Ramón Agustí Martínez (secrétaire de l'association) pour les mêmes raisons, et les prêtres José López Asins et Guillermo Beltrán Monferrer ...
30 AOUT
BILBAO. Assassiné le curé Vicente Cabenes Badenas . Assassiné le capucin José Ferrer Adell
ALMERIA, assassinés l'évêque
de Guadix, Manuel Medina Olmos et l'évêque d'Almería, Diego
Ventaja Millán. Les deux avaient subi les pires vexations dans le bateau
– prison Astoy Mendi. Leurs corps furent brûlés avec de l'essence
et abandonnés dans un cours de ruisseau sec. Des paysans les trouvèrent
au bout de quelques jours et les enterrèrent.
AZUAGA (Badajoz) les miliciens lâchent 21 prisonniers attachés deux par deux, lancent ensuite une chasse à l'homme et les tirent comme des lapins. Les jours précédents, ils les avaient obligés à dire des blasphèmes en les torturant. Un juge eut la colonne vertébrale cassée par des coups; Plácido Alejandre Moreno reçut un coup de fusil en pleine face, on lui mit alors du fumier sur la blessure et on le laissa a demi enterré dans le cimetière, toujours vivant. Fernando Morillo, meunier de son état, avait été bastonné et mutilé avec des décharges électriques. José Moya fut égorgé. José Antonio Castillo fut tué à coup de bâtons, les autres périrent par des coups de fusils
SAN SEBASTIÁN DE LOS REYES (Madrid), Assassiné le curé Ramón Esteban Jorro.
31 AOUT
Assassiné le capucin José Bleda Grau.
JARACO (Valencia), assassiné le moine de 35 ans Juan Caballero
Ferrando et le prêtre José Soldevilla Montaner.
31 AOUT
SEPTEMBRE 1936.
1ER SEPTEMBRE
PATERNA (Valence) assassiné le prêtre Alfonso Sebastiá Viñals .
CARABANCHEL ALTO (Madrid), fusillés 12 religieux de San Juan de Dios dans l'hôpital même où ils travaillaient.
VALENCIA, assassiné deux habitants de Carlet, Juan Barés Primo, membre de l'action catholique et Enrique Luis Nogués président d'un syndicat agricole.
MADRID, assassiné l'aumônier du cimetière de l'Est, Norberto García Romero.
MADRID, La revue "el Mono Azul" dirigée par Rafael
Albertí est lancée. Elle s'attaque dés les premiers numéros
à l'Eglise Catholique avec une haine et une férocité qui
vous laissent perplexes et posent de nombreuses questions. Elle va jusqu'à
se moquer des prières que des prêtres font avant d'être fusillés
par les miliciens.
MADRID, assassinées trois religieuses "filles de la Charité"
de la Casa de la Mesericordia Dolores Caro, Andrea Calle et Concepción
Pérez devant des enfants de miliciens pour les "aguerrir".
Elles sont maintenant béatifiées et connues comme les martyrs
de Vallecas.
MADRID, plusieurs "guardias de asalto" sous les ordres d'un lieutenant et avec une autorisation de la préfecture de police, arrêtent plusieurs religieux de l'asile d'épileptiques et les fusillent à Charco Cabrera. Eux aussi sont béatifiés. Ils s'appelaient Cristino Roca, Proceso Ruiz Eutimio Aramendia, Canuto Feanco, Dositeo Rubio, Cesáreo Niño, Benjamín Cobos, Carmelo Gil, Cosme Brun, Cecilio López, Rufino Laceras y Faustino Villanueva.
2 SEPTEMBRE
TARRAGONA. Le journal "La Libertad" organe de la Esquerra Républicana
de Catalunya (ERC) affirme ce jour : Le Tribunal Populaire à rendu son
verdict aujourd'hui pour la première fois. Les prévenus sont au
nombre de cinq et il est nécessaire que le tribunal fasse justice et
la justice est la peine de mort. S'il ne le faisait pas, le peuple de Tarragone
saurait lui donnait la réplique. Et le verdict doit être la peine
de mort et seulement la mort. Les cinq personnes furent bien sûr toutes
fusillées.
ONTENIENTE, (Valence) assassiné le cultivateur José Coll Belda alors qu'il irriguait le champs de son père âgé.
3 SEPTEMBRE
SAN MARTIN DE LA VEGA (Madrid) assassiné le prêtre Ildefonso Monterrubio
García.
4 SEPTEMBRE
TEULADA (Alicante) assassiné le curé Francisco Sendra Ivars.
BECHI (Castellón) Des miliciens fusillent 26 personnes de Onda.
TOLEDO. Suivant les directives (verbales) du Président José Giral des miliciens s'approprient du "trésor de la cathédrale" dont la plus grosse partie disparaîtra on ne sait où.
6 SEPTEMBRE
CARCAGENTE assassiné par des miliciens républicains le constructeur catholique Pascual Torres Lloret père de quatre enfants, aujourd'hui béatifié, arrêté alors qu'il distribuait la communion de maison en maison chez d'autres catholiques.
GATA DE GORGOS (Alicante) assassiné le coadjuteur de Benisa,
Diego Llorca Llopis.
BARCELONE, assassinées les salésiennes Carmen Moreno Benítez
et Amparo Carbonell Muñoz.
ALMAZORA (Castellón), assassiné le prêtre de 67 ans Vicente
Albiol Bort.
7 SEPTEMBRE
ALCOY, assassiné Marino Blanes Giner. Il avait 9 enfants. Il avait commis une lourde faute : il avait fondé un centre de formation. Seulement ce Centre était catholique.
8 SEPTEMBRE
CASTELLON, assassiné à coups de baïonnette le franciscain Pascual Fortuño Almela. Recherché, il avait cherché refuge dans plusieurs maisons avant de finir chez sa soeur où il fut arrêté. A sa soeur il dira: que ce soit la volonté de Dieu. Et à sa mère: Ne pleure pas, maman, ce soir ton fils sera au ciel. Tous les autres frères du couvent "del Santo Espíritu del Monte furent assassinés.
BUÑOL (Valence) assassinées les soeurs des "Ancianos Desamparados", Josefa de San Juan de Dios Ruano García et Dolores de Santa Eulalia Puig Bonany
9 SEPTEMBRE
SEGORBE (Castellón) assassiné le prêtre Andrés Clemente Tortajada. Il s'était réfugié chez ses parents et les aidait aux travaux.
11 SEPTEMBRE
GENOVES (Valencia) assassiné José María Segura Penadés, Coadjuteur de ONTENIENTE.
ALCIRA (Valencia), assassiné Pelufo Corts aumonier des soeurs "Hermanitas de los Ancianos Desamparados"
BECHI (Castellón), assassiné le curé de Onda, Joaquín Aguilar Vives. Il était coadjuteur de Ribarroja. Il mourut en prière
12 SEPTEMBRE
ALICANTE, fusillés 52 paysans de la Vega Baja del Segura condamnés par le tribunal populaire.
CASTUERA (Badajoz). Assassinées 31 personnes en représailles d'une défaite au front de Hornachos.
BENAGUACIL (Valencia). Assassiné le curé Fermín Gil Navarro. On l'avait tué à coups de bâtons et son crâne avait explosé laissant sortir sa masse encéphalique. Pour éviter une profanation il avait caché une vierge de Montiel de 13 cm trouvée en 1620 et qui n'a d'ailleurs jamais été retrouvée. L'actuelle de la paroisse n'est qu'une reproduction.
13 SEPTEMBRE
MURCIA. Des "Guardias de Asalto" fusillent 11 personnes qui avaient pourtant été acquittées par le Tribunal Populaire.
OROPESA (Castellón). Assassiné le moine du "Colegio de Sabadell", Manuel Begués Membrado, 33 ans.
BORRIOL (Catellón). Assassiné le curé Miguel Carbó Carbó, de Vistabella. Comme son église avait été fermée sur ordre du Front Populaire, il s'était réfugié dans son village natal, LA MATA. C'est là qu'il fut arrêté le 13 août. On regroupa quelques prêtres pour les tuer en même temps et ils furent achevés à coup de couteau. Un des miliciens raconta qu'ils avaient d'abord tiré dans les jambes pour qu'ils "jouissent" plus longtemps des "délices" de l'agonie
14 SEPTEMBRE
VILLARREAL (Castellón). Assassiné le prêtre et organiste José María Gayet Safont, 35 ans.
15 SEPTEMBRE
MADRID. Assassiné l'aumônier du Cerro de los Ángeles, Rafael Arranz Martínez.
16 SEPTEMBRE
TURIS (Valencia). Assassiné les prêtres Salvador Ferrer Cardet, José Manuel Ferrer Jordá et Pablo Martínez Robles.
17 SEPTEMBRE
CASTILLO DE VILLAMALEFA (Castellón). Assassiné le prêtre Juan Ventura Solsona, Archiprêtre de Villahermosa del Río.
MADRID, assassiné le prêtre Timoteo Valero Pérez entre beaucoup d'autres personnes et Cristóbal Colón Aguilera de la Cerda dernier descendant de Cristobal Colón.
CAMUÑAS (Ciudad Real). Assassinées en les jetant dans un puits d'une cinquantaine de mètres, une centaine de personnes d'Alcázar de San Juan. (Ce puits de mines servira à tuer d'autres centaines de victimes)
18 SEPTEMBRE
MONSERRAT (Valence) assassinés les prêtres Salvador Chuliá Ferranis, Vicente Jaunzarás Gómez, José María Llópez Mora, Vicente Gay Zarzo et Justo Lerma Martínez.
PEDRERA DE GANDIA (Valencia). Assassiné le prêtre Fernando García Sendra, curé de SAGRA. Lors de son exécution, il fut blessé, mais réussit à s'éloigner une fois ses exécuteurs partis. Dénoncé par un agriculteur, il fut cette fois-ci criblé de balles.
CASTELLÓN. Assassiné le prêtre Salvador Aguilella Roda
19 SEPTEMBRE
MADRID. Torturé et assassiné par une tchéca socialiste
de la rue du "Marquès de Riscal, le curé Andrés Manuel
López García de la Torre.
NULES (Castellón). Assassinés les piaristes Andrés Manuel
López García de la Torre, et Antonio Begués Boix. Le 15,
ils avaient été faire une cure pour personnes de leurs âge
(60 ans). Des miliciens les sortirent de l'établissement et les tuèrent.
20 SEPTEMBRE
MADRID. Des miliciens kidnappent les deux soeurs du Consul d'Urugay de 18 et
23 ans , très croyantes. Ils les violent et assassinent abandonnant leurs
corps dans le fossé de la route d'Andalousie. Le Gouvernement Front Populaire
tenta d'étouffer l'affaire, mais ne put éviter que ce Pays rompe
ses relations diplomatiques. Elles s'appelaient Consuelo y Dolores Aguiar Mella
Díaz et ce jour là, comme d'habitude, elles aidaient les religieuses
à servir des repas aux madrilènes nécessiteux. . Le brassard
signalant leur nationalité ne leur avait servi à rien. Elles aussi,
ont été béatifiées.
ONTENIENTE, assassinée avec ses trois sœurs la catholique Crescencia Valls Espí
21 SEPTEMBRE
BENILLUP (Alicante) arrêtée Amalia Abad Casasempere parce qu'elle était d'Acción Católica. Elle sera assassinée le 26 après avoir être torturée et passé ses derniers jours en prison.
CORBERA (Valencia). Assassinée pour les mêmes raisons que Amalia, Mª Purificación Vidal Pastor.
MADRID. La "Gaceta de Madrid "publie un autre décret supprimant les postes de centaines d'instituteurs jugés trop catholiques.
22 SEPTEMBRE
BOLBAITE, assassiné Vicente Sicluna Hernández, curé de Navarrés, Valence. Très malade, approchant de la mort, il fut quand même tiré de son lit et assassiné. Son cadavre fut traîné dans les rues par des miliciens qui criaient et riaient
MONSERRAT (Valence) Assassiné Germán Gozalbo Andreu, de 23 ans qui avait célébré sa première messe un mois plus tôt. Avant de mourir il fut roué de coups dans les locaux de la CNT. Il fut fusillé en compagnie de deux autres prêtres. On peut constater une nouvelle fois que ces crimes n'étaient dirigés contre des personnes qui auraient pu avoir quelque chose à se reprocher, sinon aux prêtres ou aux catholiques en général par le simple fait d'être croyant et que, dans leur mentalités, il fallait s'en débarrasser à tout prix.
ALCIRA. Assassinée Josefina Moscardó Montalvá parce qu'elle était catholique
CUEVAS DE VINROMA. Assassiné Anastasio Ballester Nebot, Religieux de l'Orden del Carmen et curé depuis 1916.
23 SEPTEMBRE.
Assassinée les carmelites Mª Josefa del Río y Messa et Niceta Plaja Jofra
ALICANTE, assassiné Vicente Balleseter Far, aumônier des "Agustinas de Javea".
PATERNA (Valencia). Assassinée Sofía Ximénez Ximénez
parce que catholique. Avec elle, les miliciens assassinèrent son fils,
handicapé mental et atteint de poliomyélite, sa sœur qui
était carmélite à Tarragone et sa fille adoptive María
Josefa.
SAGUNTO (Valencia). Assassiné le prêtre Eduardo Romero Martínez,
de 34 años aumônier de l'asile psychiatrique.
24 SEPTEMBRE.
ALCIRA (Valencia) Assassiné l'agriculteur catholique José Ramón Ferragud Girbés père de 8 enfants.
OLLERÍA (Valencia). Assassiné l'institutrice Encarnación
Gil Valls.
SUECA (Valencia). Assassiné Pascual Ferrer Botella, aumônier de
San Vicente de Algemesí.
Rotglá-Corbera (Valencia).assassiné José María Ferrándiz
Hernández, Archiprêtre d'Alcoy
MÁLAGA, Fusilléees 107 personnes dont 8 femmes.
TORRENTE (Valence) assassinée la religieuse Gracia Dolz Palma, de l'ordre de "la doctrina cristiana".
RAFELBUÑOL (Valence) assassiné le prêtre Vicente Valero Almudéber.
CASTELLON, assassiné le carmélite Pascual Amorós Arnal, spécialiste d'histoire régionale et auteur de nombreux articles dans des revues culturelles.
VALENCE (province) Assassiné le coadjuteur de Sueca, Vicente Benavent Ortells avec d'autres prêtres et des croyants.
25 SEPTEMBRE
BILBAO (Vizcaya), Des miliciens attaquent deux navires prison et tuent 30 personnes dans l'un et 35 dans l'autre.
TOTGLA-CORBERA (Alicante), assassiné l'archiprêtre de Alcoy, José-María Ferrandis Hernández.
26 SEPTEMBRE
MADRID, Assassiné le prêtre Manuel Legua Martí.
Assassiné le père Julio Esteve Flors,
Carlet (Valence), assassinées les religieuses Teresa Rosat Balasch et
Josefa Romero Clariana, soeurs de " la Doctrina Cristiana".
BENILLUP (Alicante). Assassinée Amalia Abad Casasempere. Veuve du capitaine Luis Maestre Vidal disparu en Afrique en 1924. Elle était militante de l'Action Catholique" Pendant quelques jours elle avait subi des traitements vexatoires avant d'être assassinée et abandonnée dans un fossé au bord de la route de Benilup. Elle avait 39 ans
PATERNA (Valence). Assassiné le prêtre Vicente Aviñó Catalá, curé de Manises. Le comité local le dépouilla de tous ses biens personnels et ceux de la paroisse. Depuis le 16, jour de son arrestation, on le forçait à boire de l'urine dans un seau et on le faisait marcher avec des énormes charges sur le dos. Il mourut en pardonnant ses assassins à voix haute et en criant vive l'Immaculée Conception.
27 SEPTEMBRE
SAGUNTO (Valencia) assassiné le supérieur de la Collégiale de San Bartolomé à Valence, José Fenollosa Alcayna . Avant de le tuer, les miliciens l'avaient totalement défiguré.
VENIFALLIN (Alicante), assassiné, parce qu'elle était catholique, María Jordá Botella.
OLIVA (Alicante), assassiné le prêtre Guillermo Catalá Bas. Depuis son arrestation le 2 août il avait subi de nombreuses tortures sous les rires moqueurs de ses tortionnaires. Pour le tuer les miliciens l'attachèrent à un camion et le traînèrent jusqu'à Alquería où il arriva avec des membres arrachés et complètement mutilé.
28 SEPTEMBRE
Assassiné le capucin Fidel de Puzol (Mariano Climent Sanchis).
GILET (Valencia), assassinée dans le cimetière, la missionnaire clarétienne María Fenollosa Alcaina.
TARRAGONE, assassinées 80 personnes en représailles de la perte de l'Alcazar de Tolède.
29 SEPTEMBRE
Assassiné le capucin Santiago Mestre Iborra.
VALENCIA. Assassinés les prêtres Pablo Bori Puig et Vicente Sales Genovés. Assassiné aussi le vicaire de 72 ans Vicente Riera Gimeno. L'église de San Agustín de Valencia où il exerçait son ministère fut dévastée par les miliciens.
PATERNA (Valencia). Assassiné le prêtre Darío Hernández Morató
CAUDETE (Albacete). Fusillés par des communistes de Onteniente (Valencia) 13 moines augustins qui furent livrés par le maire. 105 personnes seront assassinées dans cette ville avec la bénédiction du maire……
MASAMAGRELL (Valencia). Assassinés 10 traditionalistes (agriculteurs, maçons et 1 moine)
BORRIOL assassiné le curé Isidro Adell Ripollés, aujourd'hui béatifié.
CASTELLON, assassiné le frère José Tarín Sánchez qui était logé au couvent du Santo Espíritu del Monte (Valence).
30 SEPTEMBRE
ALHAMA DE GRANADA, assassinés José Muñoz Calvo, président de la "Jeunesse d'Action Catholique", deux prêtres et deux laïcs.
MADRID, des miliciens assassinent l'étudiant de 15 ans Vicente
Arnau Crespo.
OCTOBRE 1936
1ER OCTOBRE
SIGÜENZA (Guadalajara) Avant que les nationalistes rentrent dans la ville,
les miliciens tuent un moine
2 OCTOBRE
Assassiné le salésien Álvaro Sanjuan Canet
ORIHUELA, assassinés les frères Elías Carbonell Mollá y Juan Carbonell Mollá, coadjuteurs de Cocentaina (Alicante)
ROTGLA CORBERA, assassinée l'ouvrière catholique travaillant dans la confection -peut-être "denoncée" par le maire de son village natal CAUDETE où tant de personnes furent assassinées-. Elle était présidente d'un syndicat catholique féminin. Elle mourut en pardonnant ses assassins.
CASTELLON, des miliciens brûlent les archives du palais de justice et les régistres de propriétés, puis se dirigent vers la prison où ils relâchent les prisonniers de droit commun, mais tuent 52 personnes parce qu'elles étaient catholiques ou de droite.
VALENCE, assassiné Manuel Simó Marín, avocat de 68 ans, président de la Comunión Tradicionalista et fondateur du journal "La Voz de Valencia", membre d'Action catholique. Avec lui sont assassinés son frère José Simón Marín et le fils de celui-ci.
MADRID, assassiné l'étudiant de 16 ans Manuel Mazón Villaverde.
CASTELLON, assassiné par des miliciens de la Columna de Hierro
(colonne de fer) le prêtre José Pascual Bono Boix, qui meurent
en pardonnant ses assassins. Assassiné par les mêmes "combattants"
le prêtre Isidoro Bover Oliver, dénoncé par le maire de
Vinaroz son village natal.
Assassiné le prêtre Pedro Tomás Carbó Adell adossé
au mur du cimetière. Il avait 25 ans. Est aussi assassiné le moine
Francisco Carceller Falindo. Devinant cette arrestation, il avait affirmé
:"si je suis tué, je mourrais pour Dieu et pour l'Espagne. Que Dieu
soit béni".
3 OCTOBRE
XERACO (Valencia) Assassiné le curé de Barx, Enrique
Morant Pellicer
Madrid, assassiné le prêtre Crescencio García Pobo .
Torturées dans la tchéca de Fomento, Dolores Falquina et García
de Pruneda agées de 25 ans qui confessèrent être membres
de l'Action Catholique et qui furent assassinées pour cette raison.
CEBREROS (Ávila), les miliciens vont chercher 65 personnes à
la prison et les assassinent. Leurs torts : être chrétiens, "bourgeois"
où de droite dans cet ordre.
CASTELLON, assassiné le séminariste Miguel Beltrán Masip.
Il était en vacances en juillet 1936 et refusa d'enlever sa soutane pour
passer inaperçu. Il fut arrêté pour cette raison. Il avait
essayé de fuir par les toits, mais les miliciens blessèrent sa
mère et il se rendît pour lui éviter la mort. Ses assassins,
membres de la "Colonne de Fer" étaient sensés lutter
pour la liberté et la démocratie!
4 OCTOBRE
PEDRERA DE GANDIA. Assassiné le franciscain Alfredo Pellicer Muñoz, après avoir été arrêté chez des parents où il se cachait. Les prêtres, moines et religieuses, dans la zone contrôlée par les "rouges" s'étaient terrés chez leurs parents, ou avaient fuit dans la zone "nationaliste"quand ils l'avaient pu, mais très peu d'entre eux échappèrent au massacre
MADRID, le domicain José Gafo est remis en liberté de
la prison "cárcel Modelo", mais les miliciens avaient un peloton
à la porte et dès qu'il apparaît à la porte, il est
lâchement abattu. Il avait sauvé sa vie de justesse pendant l'assaut
à son couvent et il s'était réfugié chez des amis
où il avait été arrêté.
GANDIA (Valencia), assassiné le vicaire de Catamarruch José Canet
Giner.
MADRID, La "Gaceta de Madrid" publie une liste de registres de propriété qui auraient souffert des dommages pour causes d"accidents" de guerre, alors qu'ils avaient été détruits par des miliciens et les propriétaires assassinés. Elle publie aussi un questionnaire que les fonctionnaires devaient remplir pour conserver leurs postes et essayer d'échapper à l'épuration républicaine.
VALENCIA, assassiné le prêtre Ángel Olmedo Guillot, 53 ans aumônier de l'asile des "petites soeurs des désamparés .
5 OCTOBRE
GELSA (Zaragoza) fusillés 30 personnes parce qu'elles étaient
de droite et catholiques.
JARACO (Valencia). Assassiné le curé Enrique Morant Pellic 28
ans, plusieurs autres personnes et l'aumônier Jaime Carbonell Planes,
38 ans.
7 OCTOBRE
BENAGUACIL (Valencia).assassiné le diacre José Llosa Balaguer
Sagunto (Valencia). Assassiné à 19 ans Emlio Alberich Pla. Les
frères Añó Domenech. Pedro et Santiago. Ils étaient
membres de "la Comunión Tradicionalista"
8 OCTOBRE
VALENCIA. Assassiné l'aumônier Manuel Arizo Olmos.
9 OCTOBRE
VALENCIA assassiné le prêtre coadjuteur José Pastor Bernabeu.
10 OCTOBRE
SOLLANA (Valencia) assassiné entre une dizaine de personnes, Társila Córdoba Belda présidente d'"Acción Católica".
11 OCTOBRE
BARCELONA. Assassiné Ludovico Ayet Canós, Frères des carmélites "Calzados".
12 OCTOBRE
Assassiné le capuccin Pedro Salcedo Puchades.
Assassiné la religieuse Guadalupe Ricart Olmos.
RIBARROJA DEL TURIA (Valencia). Assassiné le curé de Cheste don José González Huguet. Torturé par les miliciens de Cheste qui l'arrêtèrent à Ribarroja après une brève résistance du Comité local. Les miliciens le promenèrent dans les rues sous les insultes et les ricanements d'une partie de la population. Ils lui avaient déchiré ses vêtements et tailladé le corps à coups de coups de couteau. Puis on le torea comme s'il était un toro et on lui coupa les oreilles. Finalement il fut fusillé de 18 balles sur le bord de la route de Madrid.
13 OCTOBRE
Assassiné le salésien Ángel Ramos Velázquez.
QUINTANA DE LA SERENA (Badajoz), Des miliciens attaquent la prison et assassinent
tous les prisonniers pour se venger d'une défaite sur le front.
VALENCIA, assassiné le prêtre José Chover Madramany
qui avait été arrêté en même temps que les
prêtres José y Diego Albert. Les trois furent torturés au
point que José s'était évanoui. Mais lui fut assassiné
probablement sur la plage de 'EL SALER, mais son corps ne fut jamais retrouvé.
Tout le village demanda qu'on lui dédie une rue. Seulement il y a quelques
années on retira le nom de cette rue. Même après sa mort
dans des conditions horribles, la haine s'acharnait sur lui.
ALICANTE, Delfina Oliver Membrilla est lynchée sur le marché par
un groupe en proie à une hystérie collective. Est aussi assassiné
le président du cercle catholique, le prêtre José Planelles
Marco et autres personnes.
MADRID assassiné dans la tchéca de l'"agrupacion socialista"
l'aumônier Casimiro Velasco Casanueva.
14 OCTOBRE
PATERNA (Valencia) assassinée Ana Mª Aranda Riera parce qu'elle
était d'action catholique
15 OCTOBRE
LA NUCIA (Alicante) assassiné Ramón Esteban Bou Pascual, Curé de Planes
VALENCIA, assassiné le prêtre Narciso Basté Basté
LLOSA DE RANES (Valencia), assassinée la soeur "de la Caridad de la Comunidad del Hospital " Josefa Martínez Pérez, de 39 años.
PATERNA (Valencia), assassiné le curé de Godella Vicente Segrelles Company.
17 OCTOBRE
ALGEMESI (Valencia).assassinée Tarsila Córdoba Belda parce qu'elle
était membre d'action catholique.
18 OCTOBRE
CARTAGENA (Murcia). 49 personnes sont assassinées en représailles
d'une défaite sur le front.
QUART DE POBLET (Valencia), assassiné l'avocat Antonio Amorós Manglano commandant d'infanterie en retraite très engagé dans des associations catholiques.
19 OCTOBRE
OCAÑA (Toledo), 300 miliciens exigent du directeur d'un centre de rééducation que leur soient livrés tous les détenus. Ces détenus avaient remplacé les jeunes et ils étaient là pour des raisons politiques. Malgré son opposition ils prennent 152 personnes et les fusillent devant le mur du cimetière. Le lendemain ils les enterrèrent dans des fosses communes alors que certains étaient encore en vie.
20 OCTOBRE
CASTELLON, assassiné le carmélite "descalzo" Eliseo Juan Molina.
22 OCTOBRE
BENIMACLET (Valencia)assassinés les frères de La Salle, Álvaro
Ibáñez Lázaro, Pedro Lorente Vicente, et Leonardo Olivera
Buera.
25 OCTOBRE
Assassinées l'Augustine "descalza", Josefa Masiá Ferragut
et les carmélites "descalzas" Vicenta Masiá Ferragut
, Joaquina Masiá Ferragut et María Felicidad Masiá Ferragut.
Assassinées parce qu'elles étaient religieuses. Elles ont été
béatifiées le 11/3/2001.
ALCIRA, assassinée à 83 ans avec ses quatre filles citées ci-dessus, Mª Teresa Ferradud Roig, mère des quatre augustines béatifiées
NULES (Castellón), assassiné José Vicente Arambul Gil, curé de Vall de Uxó. Il avait 75 ans.
27 OCTOBRE
PATERNA (Valencia), assassiné le franciscain Salvador Mollar
Ventura. Sauvagement torturé.
PUERTO DE SOMIEDO (Asturias). Des membres du Front Populaire arrêtent
les infirmières, Olga Pérez Núñez , Octavia Iglesias
Blanco et Pilar Gullón Iturriaga. Sans plus de ménagement le commandant
républicain Genaro Arias Herrero, (que l'on appelait aussi "el Patas")
les condamnent à mort, mais il a encore mieux à faire: il décide
qu'elles devront passer la nuit avec eux. Dans la "maison du peuple"
les infirmières sont violées et torturées jusqu'à
l'aube. Le matins les pauvres femmes sont fusillées par des miliciennes
volontaires qui les déshabillèrent ensuite et se partagèrent
les vêtements.
28 OCTOBRE
VALENCIA. Assassiné Antonio Penichet Delgado, prêtre coadjuteur
de l'église del Salvador.
Madrid, dans la tchéca du " Fomento" les miliciens assassinent
Miguel Talavera Sevilla parce qu'il voulait être séminariste.
Le 29 OCTOBRE
ALCIRA (Valence) assassiné Salvador Damián Enguix Garés,
vétérinaire catholique père de six enfants.
GILET, assassiné par des miliciens José Ruiz Bruixola, curé
de San Nicolás de Valence.
31 OCTOBRE
MADRID, assassinés 31 prisonniers que l'on avait sortis d'une prison
politique, et entre eux se trouvaient les intellectuels Ramiro de Maeztu et
Ramiro Ledesma Ramos. Ramiro de Maeztu put se confesser avec le père
José María Fernandez et devant le peloton qui allait le fusiller
il tînt ces propos : -"Vous ne savez certainement pas pourquoi vous
me fusillez, mais je sais que je meurs pour que vous et vos enfants soient meilleurs
que vous ne l'êtes.
NOVEMBRE 1936.
Les jours 7, 8, 9, 18, 24, 25, 26, 27, 28, 29 y 30 et 1 et 3 décembre,
assassinats de 8 000 prisonniers politiques qui iront finir dans des fosse communes
de PARACUELLOS DEL JARAMA, TORREJON DE ARDOZ et les villages des alentours de
Madrid. Ces assassinats de masse le furent sous le contrôle du dirigeant
socialiste, qui deviendra communiste, par la suite Santiago Carrillo, chef de
la junte de l'Orden Público. Les prisonniers, entre lesquels se trouvaient
de nombreux religieux, étaient "promenés" dans les rues
de Madrid, chargés dans des camions comme des bestiaux. Plus tard monsieur
Santiago dira qu'il n'était au courant de rien!! Il n'avait pas entendu
non plus les protestations que des diplomates étrangers lui firent. Des
prisonniers furent torturés jusqu'à la mort dans tchéca
communiste de la Guindalera qui était située dans la rue de Alonso
Heredia au n°9 , entre eux une femme, Delfina del Amo Portolés, qui
résista à la torture et n'avoua pas où se trouvaient cachés
son mari et son fils. Et le garde civil José Azcutia Camuñas a
qui on arriva à lui arracher un oeil au cours de la torture.
3 NOVEMBRE
CARLET, assassiné l'agriculteur membre de l'Action Catholique Andrés Primo Casp.
4 NOVEMBRE
EL SALER (Valence) assassiné sur la plage Carmen Viel Ferrando
parce qu'elle était catholique.
SILLA (Valence) assassiné le membre d'Action Catholique A. Vanaclocha
Calatayud.
VALENCE, assassiné le tonnelier Enrique Comes García qui se jeta sur un milicien qui lançait des blasphèmes. Il reçut une telle rouée de coups qu'il en mourut.
6 NOVEMBRE
Le Gouvernement de Madrid fuit à Valence. Certains membres se font prendre
et échappent de peu au lynchage pour lâcheté.
MADRID, assassiné Luis Collado Oliver, 14 ans.
7 NOVEMBRE
TORREJÓN DE ARDOZ et PARACUELLOS DEL JARAMA (Madrid). Les miliciens fusillent
Bernardino Trinidad Gil étudiant, 16 ans et 550 prisonniers après
les avoir dépouillés de leurs biens.
MADRID (Vallecas), assassinées sept religieuses de la Visitación
de Santa María.
8 NOVEMBRE
TORREJÓN DE ARDOZ - PARACUELLOS DEL JARAMA (Madrid).- Exécution
de 414 personnes sous les ordres de la "Délégación
de Orden Público".
VALENCE, assassiné Luis Campos Górriz, avocat dirigeant national du mouvement d'Action Catholique, fondateur du "Centro de Estudios Superiores" et de la "Escuela de Formación Social para Obreros", (Centre d'Etudes Supérieures et Ecole de Formation Sociale pour Ouvriers)
9 NOVEMBRE
MADRID assassinés dans la tchéca communiste du 6 rue Méjico,
l'adolescent de 16 ans Anselmo Parrondo Rodríguez et son père
Anselmo Parrondo González.
CASTELLON, assassiné le prêtre de la "Purísima Sangre", tué à 34 ans d'une balle dans la nuque.
11 NOVEMBRE
TARRAGONE Les miliciens prennent d'assaut les bateaux prison et fusillent 25
religieux entre autres personnes.
ROTGLA et CORBERA (Barcelone), assassiné le prêtre José Boronat Payá.
12 NOVEMBRE
ALCUDIA DE CARLET assassinés après avoir été torturé
le cultivateur catholique José Medes Ferris avec ses frères Julián,
Vicente Medes Ferris. Assassiné aussi Alejo Carbonell Alcover membre
d'" Acción Católica . Il avait 78 ans).
13 NOVEMBRE
SIMAT DE VALLDIGNA (Valencia) assassiné l'employé de bureau catholique
Juan Gonga Martínez. Il n'avait pas pu être prêtre pour des
raisons de santé.
14 NOVEMBRE
PORTICHOL (Valencia), assassinée la missionnaire clarétiènne
Patrocinio Giner Gomis
Le 16 NOVEMBRE
RAFELBUÑOL (Valence) Miguel Pérez Martínez prêtre
coadjuteur de Paterna est assassiné. Il avait 34 ans
VALENCE, assassiné Ramón Andreu Gonzálbez, journaliste, licencié en Droit. Il avait dirigé Libertas, organisme d'étudiants catholiques auteur d'articles historiques dont sur le monastère de San Miguel de los Reyes.
18 NOVEMBRE
LA PEDRERA DE GANDIA assassinés Fernando García Sendra, Curé
de Sagra et José García Mas, aumônier du Ecce-Homo de Pego
MAHON (île de Menorca, Baléares) des miliciens républicains entrent dans le bateau prison Atlante et exécutent 80 détenus, entre lesquels de nombreux prêtres après les avoir appelés sur des listes nominatives
19 NOVEMBRE
GARRAF, assassinés les moines salésiens Eliseo García García
et Alejandro Planas Saurí
20 NOVEMBRE
ALICANTE, José Antonio fondateur de la Phalange est fusillé sur
ordre du Tribunal Populaire.
Paterna (Valencia) assassinées 17 religieuses de la Doctrina Cristiana
de Mislata qui avaient refusé de s'enfuir du couvent. Après le
18 juillet elles avaient rejoint la maison mère. Elles furent arrêtées
pur leur condition de religieuses. Elles furent fusillées pendant la
nuit, entre elles Isabel Ferrer Ferrer 84 ans, Francisca Lloret Martí,
Dolores Llimona Planes, Catalina Calpe Ibáez o Gertrudis Suria Brusola.
Le 22 NOVEMBRE
PATERNA (Valence) Assassinés les frères de la Salle Francisco
Lahoz Moliner et Julián Torrijo Sánchez.
23 NOVEMBRE
MADRID, les miliciens républicains, sous les ordres de Wenceslao Carrillo
(le père de Santiago) prennent d'assaut des véhicules de l'ambassade
d'Allemagne située Paseo de la Castellana, numéro 4, pour arrêter
des personnes qui s'y étaient réfugiées. Ils rompaient
ainsi le droit international.
VALENCE, assassiné le salésien José Otín Aquilué
, très apprécié à Alcoy. .
24 NOVEMBRE
PATERNA (Valence), assassinées les 11 carmélites, Daria Campillo
Paniagua, Paula Isla Alonso, Consuelo Cuñado González, Erundina
Colino Vega, Feliciana de Uribe Y Orbe, Candida Cayuso González, Clara
Ezcurra Urutia, Concepción Odriozola Zabalia, Justa Maiza Goicoechea,
Concepción Rodríguez Fernández, Francisca de Amezua Ibaibarriaga.
VALENCE, assassiné Francisco Borrás Román, religieux de la "Orden Hospitalaria", il avait 75 ans.
25 NOVEMBRE
VALENCE, assassinées 12 religieuses de la "maison de la Miséricorde"
29 NOVEMBRE,
PATERNA (Valence) assassinés le curé Alfredo Simón Colomina
et aussi le prêtre Eleuterio Catalá Tomás par des miliciens
qui s'étaient installé dans le séminaire.
VALENCE, assassinés par des miliciens du Front Populaire les
frères Eduardo, Luis, Enrique et Concepción Feliu Ferrando. Ainsi
que la femme et le fils de Eduardo, le mari de Concepcion Luis Garcia Bagueña,
puis leurs employés Miguela Ballester, Luis Coloma et Juan Faust pour
avoir hébergé le moine Alfredo Simón Colomina assassiné
parce qu'il était catholique.
30 NOVEMBRE
BENIFAIRO DE VALLDIGNA, assassinée parce qu'elle était membre
d'"Action Catholique" Mª Olvido Noguera Albelda .
LOSCOS (Zaragoza) Cirilo Planas Millán, catholique pratiquant
est arrêté et torturé. On se moque de sa piété
et on lui fait une parodie d'enterrement avec des chants religieux. Le comité
local du Front Populaire fit même un banquet pour "célébrer"
sa capture. Au dessert les miliciens voulurent l'obliger à boire dans
un calice. Comme il refusa, ils lui versèrent le contenu sur la tête
et l'emmenèrent au cimetière où ils le fusillèrent
seulement le 2 décembre
ELCHE (Alicante), Assassiné dans le cimetière aussi, Juan de Dios
Ponce y Pozo, administrateur apostolique du Diocèse de Orihuela avec
9 autres prêtres. Ils avaient été arrêtés un
par un dans ce but.
DECEMBRE 1936.
1 DECEMBRE,
BARCELONE, dépécé par des syndicalistes de la CNT, un autre syndicaliste Ramón Sales Amenós, toujours pour les mêmes raisons : croire en Dieu
2 DECEMBRE,
PLENAS (Zaragoza), fusillé le catholique Cirilo Planas Millán.
3 DECEMBRE,
BARCELONE, Arrêté chez l'orfèvre catholique Antonio Tort,
l'évêque Manuel Irurita Almandoz est assassiné dans le cimetière
de Montcada. et, comme l'évêque était déja mort,
on tua Antonio avec deux autres membres de la famille pour l'avoir hébergé
et un prêtre.
Toujours à BARCELONE, assassiné le franciscain de 26 ans Antonio
Climent García.
4 DECEMBRE,
madame Inés Benítez Jaén de 68 ans, très pieuse, est arrachée de son domicile et emmenée par des miliciens et on ne la retrouvera jamais
6 DECEMBRE,
VALENCIA, assassinée Luisa María Frías Cañizares,
professeur catholique de l'Université de Valence.
GUADALAJARA. Une foule de miliciens prend d'assault la prison où sont enfermés des prisonniers politique et tuent 277 personnes.
8 DECEMBRE
PATERNA assassiné José Maria Zabal Blasco, le cheminot catholique 38 ans père de trois enfants.
ALBOCACER, assassiné Manuel Colom Colom, médecin de 31 ans accusé d'avoir accueilli chez lui son ami José Balado Renau, un prêtre qu'il avait réussi à faire fuir pour échapper à la mort.
9 DECEMBRE,
PATERNA Valence. Assassinés après avoir souffert en prison, les
salésiens Antonio Martín Hernández, Recaredo de los Ríos
Fabregat, Julián Rodríguez Sánchez, José Giménez
López et Agustín García Calvo.
10 DECEMBRE,
VALLES, assassiné le chanoine Gonzalo Viñes Masip.
VALENCE, assassiné, entre autres, le curé Julio Cabanes Andrés président du conseil d'administration du Collège Impérial d'Enfants Orphelins de San Vicente Ferrer.
JÁTIVA Valence, assassiné
Crispín Merenciano Salvador, chanoine de la Colegiata de Játiva.
Des miliciens anarchistes commandés par le commandant Antonio Verardini
Díez, ancien escroc, ouvrent une fausse ambassade de Siam pour pouvoir
arrêter les pauvres gens terrorisés qui pourraient y chercher refuge.
PICADERO DE PATERNA (Valence). Assassinéle curé Vicente Aracil Barra. Il était aumonier de la Colegiale. Il avait été incarcéré dans la "Cárcel Modelo" et n'en sortit que se faire fusiller. Il avait 52 ans.
23 DECEMBRE
CASTELLAR (Valence) assassiné Pablo Meléndez Gonzalo avocat et
journaliste catholique, directeur de la "Voz de Valencia", député,
conseiller municipal, et président de l'association diocésaine
d'Action Catholique. Un de ses 10 enfants fut assassiné avec lui.
24 DECEMBRE
CREVILLENTE (Alicante), assassiné le prêtre Fernando Bonet García.
27 DECEMBRE
SANTANDER dans le bateau prison "Alfonso Pérez" assassiné
entre autres, l'universitaire catholique de 22 ans José María
Corbín Ferrer. Les miliciens lançaient des grenades par les écoutilles
dans les cabines cellules ou tiraient sur les prisonniers.
29. DECEMBRE
PATERNA (Valencia) assassiné, entre autres, l'archiprêtre de ENGUERA
José Aparicio Sanz. Isabel Albiñana et son mari sont assassinés
aussi.
VALENCE Les pères Juan Bautista Ferreres et Boluda meurent à conséquence
des tortures.
31 DECEMBRE
VALENCE. Assassiné don José Caplliure Puchades bénéficiaire
de l'église San Valero Valence assassiné le curé de 58
anss Vicente Navarro Gamón.
___________________________________________________________________________
Novembre 1936.
Les jours 7, 8, 9, 18, 24, 25, 26, 27, 28, 29 y 30 et 1 et 3 décembre,
assassinats de 8 000 prisonniers politiques qui iront finir dans des fosse communes
de Paracuellos del Jarama, Torrejón de Ardoz et les villages des alentours
de Madrid. Ces assassinats de masse le furent sous le contrôl du dirigeant
socialiste, qui deviendra communiste, par la suite Santiago Carrillo, chef de
la junte de l'Orden Público. Les prisonniers, entre lesquels se trouvaient
de nombreux religieux, étaient "promenés" dans les rues
de Madrid, chargés dans des camions comme des bestiaux. Plus tard monsieur
Santiago dira qu'il n'était au courant de rien!! Il n'avait pas entendu
non plus les protestations que des diplomates étrangers lui firent. Des
prisonniers furent torturés jusqu'à la mort dans tchéca
communiste de la Guindalera qui était située dans la rue de Alonso
Hérédia au n°9 , entre eux une femme, Delfina del Amo Portolés,
qui résista à la torture et n'avoua pas où se trouvaient
cachés son mari et son fils. Et le garde civil José Azcutia Camuñas
a qui on arriva à lui arracher un oeil au cours de la torture
Le 3, Carlet, assassiné l'agriculteur membre
de l'Action Catholique Andrés Primo Casp.
Le 4, à El Saler (Valence) assassiné
sur la plage Carmen Viel Ferrando parce qu'elle était catholique.
Silla (Valence) assassiné le membre d'Action Catholique A. Vanaclocha
Calatayud.
Valence, assassiné le tonnelier Enrique Comes García qui se jeta
sur un milicien qui lançait des blasphèmes. Il reçut une
telle rouée de coups qu'il en mourut.
Le 6, Le Gouvernement de Madrid fuit à Valence.
Certains membres se font prendre et échappent de peu au lynchage pour
lâcheté.
Madrid, assassiné Luis Collado Oliver, 14 ans.
Le 7, Torrejón de Ardoz et Paracuellos
del Jarama (Madrid). Les miliciens fusillent 550 prisonniers après les
avoir dépouillés de leurs biens. Entre eux Bernardino Trinidad
Gil étudiant, 16 ans.
Madrid (Vallecas), assassinées sept religieuses de la Visitación
de Santa María.
Le 8.- Torrejón de Ardoz - Paracuellos del
Jarama (Madrid).- Exécution de 414 personnes sous les ordres de la "Délégación
de Orden Público".
Valence, assassiné Luis Campos Górriz, avocat dirigeant national
du mouvement d'Action Catholique, fondateur du "Centro de Estudios Superiores"
et de la "Escuela de Formación Social para Obreros", (Centre
d'Etudes Supérieures et Ecole de Formation Sociale pour Ouvriers)
Le 9 à Madrid assassinés dans la
tchéca communiste du 6 rue Méjico, l'adolescent de 16 ans Anselmo
Parrondo Rodríguez et son père Anselmo Parrondo González.
Castellón, assassiné le prêtre de la "Purísima
Sangre", tué à 34 ans d'une balle dans la nuque.
Le 11, Tarragone Les miliciens prennent d'assaut
les bateaux prison et fusillent 25 religieux entre autres personnes.
Rotglá et Corbera (Barcelone), assassiné le prêtre José
Boronat Payá.
Le 12, Alcudia de Carlet assassinés
après avoir été torturé le cultivateur catholique
José Medes Ferris avec ses frères Julián, Vicente Medes
Ferris. Assassiné aussi Alejo Carbonell Alcover membre d'" Acción
Católica . Il avait 78 ans).
Le 13.- Simat de Valldigna (Valencia) assassiné
l'employé de bureau catholique Juan Gonga Martínez. Il n'avait
pas pu être prêtre pour des raisons de santé.
Le 14 Portichol (Valencia), assassinée la
missionnaire claretiènne Patrocinio Giner Gomis
Le 16, Rafelbuñol (Valence) Miguel
Pérez Martínez prêtre coadjuteur de Paterna est assassiné.
Il avait 34 ans
Valence, assassiné Ramón Andreu Gonzálbez, journaliste,
licencié en Droit. Il avait dirigé Libertas organisme d'étudiants
catholiques auteur d'articles historiques dont sur le monastère de San
Miguel de los Reyes.
Le 18, La Pedrera de Gandia assassinés Fernando
García Sendra, Curé de Sagra et José García Mas,
aumônier du Ecce-Homo de Pego
Mahón (île de Menorca, Baleares) des miliciens républicains
entrent dans le bateau prison Atlante et exécutent 80 détenus,
entre lesquels de nombreux prêtres après les avoir appelés
sur des listes nominatives
Le 19 à Garraf, assassinés les moines
salésiens Eliseo García García et Alejandro Planas Saurí
le 20, assasinée la carmélite Milagros
Alicante, José Antonio fondateur de la Phalange est fusillé sur
ordre du Tribunal Populaire.
Paterna (Valencia) assassinées 17 religieuses de la Doctrina Cristiana
de Mislata qui avaient refusé de s'enfuir du couvent. Après le
18 juillet elles avaient rejoint la maison mère. Elles furent arrêtées
pur leur condition de religieuses. Elles furent fusillées pendant la
nuit, entre elles Isabel Ferrer Ferrer 84 ans, Francisca Lloret Martí,
Dolores Llimona Planes, Catalina Calpe Ibáez o Gertrudis Suria Brusola.
Le 22 à Paterna (Valence) Assassinés
les frères de la Salle Francisco Lahoz Moliner et Julián Torrijo
Sánchez.
Le 23 Madrid, les miliciens républicains,
sous les ordres de Wenceslao Carrillo (le père de Santiago) prennent
d'assaut des véhicules de l'ambassade d'Allemagne située Paseo
de la Castellana, numéro 4, pour arrêter des personnes qui s'y
étaient réfugiées. Ils rompaient ainsi le droit international.
Valence, assassiné le salésien José Otín Aquilué
, très apprécié à Alcoy. .
Le 24 Paterna (Valence), assassinées les 11 carmélites
Daria Campillo Paniagua, Paula Isla Alonso, Consuelo Cuñado González,
Erundina Colino Vega, Feliciana de Uribe Y Orbe, Candida Cayuso González,
Clara Ezcurra Urutia, Concepción Odriozola Zabalia, Justa Maiza Goicoechea,
Concepción Rodríguez Fernández, Francisca de Amezua Ibaibarriaga.
Valence, assassiné Francisco Borrás Román, religieux de
la "Orden Hospitalaria", il avait 75 ans.
Le 25 Valence, assassinées 12 religieuses de la "maison de
la Miséricorde"
Le 29, Paterna (Valence) assassinés le curé
Alfredo Simón Colomina et aussi le prêtre Eleuterio Catalá
Tomás par des miliciens qui s'étaient installé dans le
séminaire.
Valence, assassinés par des miliciens du Front Populaire les frères
Eduardo, Luis, Enrique et Concepción Feliu Ferrando. Ainsi que la femme
et le fils de Eduardo, le mari de Concepcion Luis Garcia Bagueña, puis
leurs employés Miguela Ballester, Luis Coloma et Juan Faust pour avoir
hébergé le moine Alfredo Simón Colomina assassiné
parce qu'il était catholique.
Le 30, Benifairó de Valldigna, assassinée
parce qu'elle était membre d'"Action Catholique" Mª Olvido
Noguera Albelda .
Loscos (Zaragoza) Cirilo Planas Millán, catholique pratiquant
est arrêté et torturé. On se moque de sa piété
et on lui fait une parodie d'enterrement avec des chants religieux. Le comité
local du Front Populaire fit même un banquet pour "célébrer"
sa capture. Au dessert les miliciens voulurent l'obliger à boire dans
un calice. Comme il refusa, ils lui versèrent le contenu sur la tête
et l'emmenèrent au cimetière où ils le fusillèrent
seulement le 2 décembre
Elche (Alicante), Assassiné dans le cimetière aussi Juan de Dios
Ponce y Pozo, administrateur apostolique du Diocèse de Orihuela avec
9 autres prêtres. Ils avaient été arrêtés un
par un dans ce but.
Diciembre 1936.
Le 1, Barcelona, dépécé par
des syndicalistes de la CNT, un autre syndicaliste Ramón Sales Amenós,
Le 2, Plenas (Zaragoza), fusillé le catholique
Cirilo Planas Millán.
Le 3, Barcelona, assassiné par des miliciens
l'orfèvre catholique Antonio Tort, qui avait été arrêté
parce qu'il avait caché chez lui l'évêque de Barcelone.
Ce même évêque Manuel Irurita Almandoz est assassiné
dans le cimetière de Moncada. Arrêté chez Antonio Tort et,
comme celui-ci était déja mort, on le tua avec deux autres membres
de la famille et un prêtre.
Toujours à Barcelone, assassiné le franciscain de 26 ans Antonio
Climent García.
Le 4, madame Inés Benítez Jaén
de 68 ans, très pieuse, est arrachée de son domicile et emmenée
par des miliciens et on ne la retrouvera jamais
Le 6, Valencia, assassinée Luisa María
Frías Cañizares, professeur catholique de l'Université
de Valence.
Guadalajara. Une foule de miliciens prend d'assault la prison où sont
enfermés des prisonniers politique et tuent 277 personnes.
Le 8 à Paterna assassiné José
Maria Zabal Blasco, le cheminot catholique 38 ans père de trois enfants.
Albocácer, assassiné Manuel Colom Colom, médecin de 31 ans accusé d'avoir accueilli chez lui son ami José Balado Renau, un prêtre qu'il avait réussi à faire fuir pour échapper à la mort.
Le 9, Paterna Valence. Assassinés
après avoir souffert en prison, les salésiens Antonio Martín
Hernández, Recaredo de los Ríos Fabregat, Julián Rodríguez
Sánchez, José Giménez López et Agustín García
Calvo.
Le 10, Vallés, assassiné le chanoine
Gonzalo Viñes Masip.
Valence, assassiné, entre autres, le curé Julio Cabanes Andrés
président du conseil d'administration du Collège Impérial
d'Enfants Orphelins de San Vicente Ferrer.
Játiva Valence, assassiné Crispín Merenciano Salvador,
chanoine de la Colegiata de Játiva.
Des miliciens anarchistes commandés par le commandant Antonio Verardini
Díez, ancien escroc, ouvrent une fausse ambassade de Siam pour pouvoir
arrêter les pauvres gens terrorisés qui pourraient y chercher refuge.
Picadero de Paterna (Valence). Assassinéle curé Vicente Aracil
Barra. Il était aumonier de la Colegiale. Il avait été
incarcéré dans la "Cárcel Modelo" et n'en sortit
que se faire fusiller. Il avait 52 ans.
Le 23 à Castellar (Valence) assassiné
Pablo Meléndez Gonzalo avocat et journaliste catholique, directeur de
la "Voz de Valencia", député, conseiller municipal,
et président de l'association diocésaine d'Action Catholique.
Un de ses 10 enfants fut assassiné avec lui.
Le 24, Crevillente (Alicante), assassiné
le prêtre Fernando Bonet García.
Le 27 à Santander dans le bateau prison
"Alfonso Pérez" assassiné entre autres, l'universitaire
catholique de 22 ans José María Corbín Ferrer. Les miliciens
lançaient des grenades par les écoutilles dans les cabines cellules
ou tiraient sur les prisonniers.
Le 29.- Paterna (Valencia) assassiné,
entre autres, l'archiprêtre de Enguera José Aparicio Sanz. Isabel
Albiñana et son mari sont assassinés aussi.
Valence Les pères Juan Bautista Ferreres et Boluda meurent à conséquence
des tortures.
Le 31.- Valencia. Assassiné don José
Caplliure Puchades bénéficiaire de l'église San Valero
Valence assassiné le curé de 58 anss Vicente Navarro Gamón.
___________________________________________________________________________
1937
Des milliers de personnes passèrent par les tchécas de Madrid.
Des milliers d'autres se réfugièrent dans les ambassades. Au début
de 1937, 8444 y avaient trouvé refuge, menacés à cause
de leurs convictions politiques, de leur niveau de fortune, mais aussi et surtout
à cause de leurs convictions religieuses. Il y avait aussi de nombreuses
profanations de tombes avec exposition des cercueils et des cadavres.
Le 4, Bilbao. A la suite d'un bombardement qui
avait fait 5 morts, les miliciens assassinent 224 prisonniers politiques. Ces
crimes auraient pu être évités, mais le conseiller de "orden
público" Telesforo Monzón laissa faire sans intervenir. Le
Président "catholique" du Gouvernement Basque, Aguirre n'accepta
la demande faite pour que celui-ci soit limogé.
Le 9 Valencia, assassiné le curé
de Albatat dels Sorells, de 65 ans, Vicente Rausell Roig.
Almusafes (Valencia). Assassiné Lucio Baixauli Giner, agriculteur parce
qu'il était membre d'un syndicat confessionnel agricole. Il avait 35
ans.
Le 15 à Chella (Valencia). Assassiné Manuel Herrándiz Granero, agriculteur de 75 ans.
Valence, assassinés des sympathisants du DRV : Asunción
Ríos Seguí, (membre du secrétariat de "Protección
y cultura" de la Femme au Travail), Carmen Llorens Valls et l'avocat Francisco
Alcántara Díaz
Le 17, Benillup (Alicante). Assassiné Remigio
Vicedo Sanfelipe, prêtre et historien (69 ans). Il avait sa résidence
à Alcoy.
le 24 à Alcira (Valencia). Assassiné
le prêtre Enrique Boix Lliso âgé de 36 ans
Le 28. Játiva (Valence) assassiné
le syndicaliste Rafael Piqueras González, 33 ans. Dans l'"interrogatoire"
on le tua à coups de bâtons et on jeta son cadavre par la fenêtre.
Le 29, Torrente (Valencia). Assassinée la
traditionaliste Carmen García Moyó, 48 ans
Le 30, Torrente (Valencia). Carmen García
Moyon catholique née à Nantes fut brûlée vive par
des miliciens pour la seule raison qu'elle était croyante. Elle fait
partie des martyrs de la sauvagerie et été béatifiée.
Le 31, Picasent (Valence) Assassinés les
frères Severino, Isabel, Antonio, Rafael et Luisa Montesinos Orduña
(cette dernière est béatifiée) et leur mère Concepción
Orduña Abargues. Toujours pour les mêmes raisons
Février 1937
Le 9, Pobla del Duc (Valence). Assassiné
le prêtre Salvador Mafé Chova (de 61 años).
Vinaroz (Castellón). Assassiné le moine Francisco Borrás
Romeu 78 ans. Il avait échappé à l'exécution à
Paracuellos del Jarama avec les autres frères hospitaliers de San Juan
de Dios. A Valence il avait essayé d'entrer en contact avec les frères
hospitaliers de la Malvarrosa et s'était fait arrêter.
Le 14, Manises (Valencia). assassinés Bautista
Miguel Garcerán (44 ans) membre d'Action Catholique, Vicente Vilar David
(42 ans), qui a été lui aussi béatifié. Il avait
fondé l'Ecole de céramique de Manises declarado beato por la Iglesia,
fundador de la Escuela de Cerámica de Manises. Il avait été
chassé de son poste de professeur parce qu'il était catholique
malgré une farouche opposition des ouvriers. Très tôt le
matin il fut emmené devant un tribunal "populaire" où
il continua d'affirmer qu'il était catholique ce qui rendit furieux les
miliciens qui l'assassinèrent immédiatement.
Le 15. Assassiné Joaquín Diago Piñón,
de 45 ans.
Le 18, Novelda (Alicante). Assassiné Francisco
Botella Pastor, 33 ans.
.
Valencia, assassiné l'instituteur Manuel Ramírez Gómez,
né à Villar del Arzobispo. Il avait 19 ans et ne correspondait
pas au profil de l'instituteur imaginé par la gauche.
Alcoy (Valencia). Assassiné deux curés. Le coadjuteur de San Mauro,
Remigio Esteve Abad et le prêtre Arturo Lloréns Peña. Ce
dernier avait été torturé en utilisant des marteaux, des
bâtons et des couteaux. Ses membres avaient été écrasés
et même dépécés, ses restes mis dans un sac puis
emmenés au Mas de Nuño où on les jeta dans une fosse remplie
de chaux vive pour les faire disparaître. Dans cette tchéca de
nombreuses personnes furent assassinées.
Mars 1937
Le 2, Villarreal (Castellón). Assassiné
l'agriculteur traditionaliste Vicente Ventura Ripollés.
Le 7. Sagunto (Valencia). Assassinés les
traditionalistes Josefina Enrique Planelles, Manuel Gil Viñes, Timoteo
Moliner Marzá et Bautista Granell Palomar.
Le 11. Assassinés le facteur Abdón
Bosch Ibañez, 29 ans et le cheminot Jacinto Gil Navarro, de 52 ans, membres
d'une association d'Adoration Nocturne. En 1934, ils s'étaient opposés
aux socialistes qui avaient voulu incendier leur église paroissiale.
Le 18. Liria (Valencia) assassinés
l’employée de maison Ángela Monfort Morales (34 ans) et
son patron Vicente Clemente Lamuela 60 ans).
Le19, Alicante. Assassinés les instituteurs
Rosa Serra Cremades et Aureliano Pérez Prats, 25 et 29 años respectivement.
Ils ne correspondait pas, non plus, au profil que les républicains attendaient
d’eux.
Le 23. Vistabella del Maestrazgo (Castellón).
Assassiné le prêtre Manuel Tenesa Palanques, 54 ans
Nules (Castellón). Assassiné le prêtre Vicente Arambul Gil.
Montjuich (Barcelone). Assassinée Carmen Tronchoní Sorrria 22
ans.
Avril 1937
Jaén.- entre le 2 et le 7, assassinat de
128 personnes.
Le 5.- assassinés le religieux
Manuel Fedia Fita et l’agriculteur José Esbrí Urañes,
toujours pour les raisons de croyance en Dieu.
Vinaroz (Castellón).Assassinat de l’instituteur de Alcanar, Heriberto
Timoneda Elvira.
Le 12, Cuevas Vinromá (Castellón).
Assassinée la religieuse capucine Isabel Calduch Rovira du Monastère
de Castellón, 55 ans. D’abord cachée chez son frère
Manuel, après l’assassinat de celui-ci par les miliciens, elle
s’enfuit chez son autre frère Francisco et c’est là
qu’elle fut arrêtée. Elle fut fusillée au cimetière
de Cuevas de Vinromá.
Benisanó (Valence). Assassiné le curé de Benaguacil, Ramón
Durá Cervera 71 ans et le berger Gregorio García Martí,
60 ans.
Le 21, Valence, assassiné le curé
de Bolbaite José María Mateu Benavent, 50 ans. On ne retrouva
pas son corps.
Mai 37
Le 3, Barcelone. Guerre entre partisans de différents
partis de gauche. Il y aura entre 300 et 400 morts.
Le 11, Puebla de Valverde, assassinée Ángeles
Gómez Dobal, mère au foyer.
Le 23, à Santa Magdalena de Pulpis
(Castellón), les habitants du village se révoltent et tuent les
membres de la CNT Tomás Bretó Vives, Vicente Aicart Lacruz, Vicente
Cervera Bou, Silvestre Moya Marín, José Bonet Bretó, Angel
Silvestre Segarra y Antonio Aixa Bayarri. Ils les tuent parce que ces personnes
avaient créé un Comité Révolutionnaire qui commettait
de nombreux assassinats. Source : La repression dans l’arrière
garde républicaine dans le pays valencien, 1936-1939)
Le 30, Albocácer (Castellón), assassinées
les mères au foyer de Villafranca del Cid, Carlota Tena Fabregat et Teodora
Celades García 47 et 60 ans respectivement
Le 22, Alcalá de Henares. Andrès
Nin est torturé par des miliciens communistes....Exception faite dans
cette page, cet homme n’était pas torturé pour des raisons
religieuses. Les membres du POUM seront assassinés par centaines, surtout
au mois de juillet
Juillet 1937
Le 7, Aspe (Alicante), assassinés les cordonniers
Ramón Calpena Cañizares 74 ans et son fils Luis Calpena Pastor
34 ans. Ils revenaient du camp de concentration de Totana.
Le 21, Federica Montseny signale dans un discours,
le crime horrible commis à Sardañola où on avait trouver
les cadavres de deux jeunes de la Jeunesse Anarchiste avec les yeux arrachés
et les langues coupées et se plaint qu’il n’y a pas eu de
poursuites malgré ses ordres. Ceci pour dire que si les miliciens agissaient
ainsi entre “amis”, cela laissent supposer le traitement que subissaient
les “ennemis” dans les “interrogatoires”. Et là
non plus, il n’y avait pas de poursuites.
Août 1937
le 5, Oliva (Alicante).Assassinée Elvira
Fuster Marco, mère au foyer, 27 ans qui mourut à l'hopital à
la suite des coups de feu reçus
Le 21, Borriol (Castellón) assassiné le prêtre Jesús Boira Sidro, 28 ans.
Le 26.- Quinto (Zaragoza). Dans une avance,
les républicains fusillent tous les militaires à partir du grade
de sous-officier.
Codo (Zaragoza). Même opération que la précédente,
sauf que 20 soldats furent fusillés aussi, dont l'un jeté par
dessus un balcon, et les corps brûlés dans le lieu-dit "el
tollo"
Septembre 1937
Le 6, Belchite. Dans une première avance
tous les blessés de l'hôpital sont assassinés.
Octobre 1937
Almusafes (Valencia). Assassiné Ramón Magraner Sudeña agriculteur
membre du DRV .
Novembre 1937.
Le 27.- Valencia. assassiné Daniel Ballester
transporteur, 58 ans
Le 8. Villavieja (Castellón). Assassiné
le religieux Vicente Machancoses Marco 41 ans
Madrid. Arrêté le prêtre Francisco Díaz Martín
qui célébrait une messe clandestine pour 7 autres personnes dans
un appartement privé.
Masamagrell (Valencia). assassiné José María Capella Ruiz.
1938
Janvier
Le 8, Teruel. A la prise de la ville, les républicains
font prisonnier l'évêque Anselmo Polanco Fontecha qui sera assassiné
le 7 février 1939 quand les derniers républicains fuyaient vers
la France
Le 11. Paterna Palma de Gandía (Valencia).-
Asesinado el labrador Juan Vitoria Calvo, de 23 años.
Día 17.- Cortes de Arenoso (Castellón).-
Asesinado el labrador Vicente Catalán Ibáñez.
Le 28, la police républicaine attaque l'ambassade
de Turquie (rue de Zurbano n° 21) pour arrêter les personnes qui s'y
étaient réfugiées. L'ambassadeur fut molesté aussi.
Mars 1938
Le 15. front de Huesca. Assassiné Juan Antonio
Magraner Albuixech, curé de Tous (Valence) Un an auparavant, des miliciens
avaient pris un seau et une hache pour lui couper la tête et l'emmener
la faire voir aux habitants de son village natal, mais des paroissiens s'étaient
interposés et lui avaient sauvé la vie. Engagé de force
dans la milice, il avait obtenu un poste d'instituteur et avait caché
son sacerdoce, mais il avait été reconnu et dénoncé.
Avril 1938
Le 5, Cinctorres (Castellón). Assassiné
Tomás Gasulla Mestre, un industriel de 35.
Le 23 Valencia, Assassiné Andrés
Martí Ortola dans la prisonrépublicaine de San Miguel de los Reyes
(Valencia). Il avait 30 ans. Il mourrait parce qu'l était moine dans
l'ordre des Franciscains.
Valencia, assassiné le traditionaliste Manuel
Casanova Casanova.
Alicante, Vicente Hostalet Llánez , meurt en prison à 19 ans parce
qu'il était président de l'Association d'Etudiants traditionalistes.
Le 26.- Montjuich (Barcelona) assassiné
le Salésien Julio Junyer Padern. Il avait été condamné
à mort le 23-03- 1938 par un "Tribunal d'Espionnage et Haute Trahison"
Mai 1938
Madrid : Concepción Edreira Ferreiro arrêtée et condamnée
pour avoir dit ironiquement que Negrín et Azaña étaient
amoureux l'un de l'autre .
Le 3, Salsadella (Castellón), Exécuté,
Fernando Monserrat Prats, président du groupement local du DRV quand
il essayer de passer à la zône nationaliste.
Le 7, Madrid, contre toutes les normes de Droit
International des "guardias de asaltos" (républicains) prennent
d'assaut les ambassades du Brésil, d'Allemagne, d'Italie, de Finlande
et du Pérou, les fouillant de fond en comble à la recherche de
réfugiés, mais les volant au passage.
Le 11, à Cantavieja, assassiné
Félix Folch Alcón agriculteur de 73 ans et membre du DRV.
Le 17, Castellfort (Castellón), assassiné
Alfredo Vives Folch 62 ans.
Le 23, El
Castellar (Teruel), Carlos Casaña Domenech, est mobilisé et envoyé
au front, mais là quelq'un le reconnaît comme membre de "l'Adoración
Nocturna" un groupe pratiquant l'adoration nocturne -comme son nom l'indique-
du Saint Sacrement
Juin 1938
Le 2, Ramón Martínez Arambirri, directeur
de la banque d'Espagne à Madrid est condamné à mort par
les tribunaux républicains parce qu'il avait dit devant l'ambassadeur
Tchécoslovaque qu'il ne savait pas ce qu'était devenu le contenu
des coffres-forts qui avaient été pillés.
Le 9, Vall d'Alba,
assassinés José María Claramonte Agut prêtre et les
agriculteurs traditionalistes Vicente et Enrique Morella Cantavella 23 et 21
ans respectivement).
Le 13, Castellón, les troupes républicaines
qui avaient fuit la ville reviennent et voient des milliers de personnes célébrant
leur départ et en tuent plus d'une centaine. Entre elles, Desiderio Alcón
Pascual, Andrés Castellet Goterris, Vicente Forcada Gómez, José
Segarra Mendes, Luis Algar Fernández, Juan Masmaneu Estupiña,
Ramón Peris Perales, Miguel Torres Puchol, Alfonso Moreno Moreno, Ramón
Peris Navarro, Manuel Gasulla Queral, Enrique Bel Marín, Manuel Forit
Cabeller. . Ils furent assassinés pour avoir changé le drapeau
républicain par le drapeau "national".
Le 17 Náquera (Valencia). Sur la route de
Serra à Náquera deux miliciens républicains torturent puis
tirent un coup de feu qui entre sous l'oeil gauche du curé Eugenio Laguarda
Palau. La balle traverse la gorge et va s'arrêter dans le poumon gauche.
Le prêtre est laissé pour mort. Des militaires le trouvent et le
transportent à l'hôpital, mais en chemin ils croisent les miliciens
qui l'avaient blessé et qui veulent l'achever. Le chef s'y oppose et
continue jusqu'à l'hôpital. Aujourd'hui encore il célèbre
sa messe journalière à Valence et on le connaissait comme le "curé
ressuscité"
Burriana (Castellón), assassiné Serafín Ríos Enrique,
34 ans.
Le 19 Burriana (Castellón), assassinés
les prêtres Nicolás Barber Aymérich et Pedro Barber Aymérich.
Valencia, Assassiné le prêtre Joaquín Daudí Llopis.
Nules (Castellón), assassiné Juan Bautista Moles Ferrandis
Le 21, Algar del Palancia (Castellón), assassinée
la famille d'agriculteurs traditionalistes de Nules, Juan Bautista Ripollés
Romero 65 ans et ses enfants Juan Bautista Ripollés Cubedo, Dolores Ripollés
Cubedo, Concepción Ripollés Cubedo. Et d'autres agriculteurs traditionalistes
Bautista González Lucas et sa soeur Soledad González Lucas, Amparo
Montagut Palmer et Rosa Herrero Marqués.
El Puig (Valence). Assassiné Joaquín Rodríguez 28 ans et
originaire de Catral (Alicante)
Le 28, Burriana (Castellón), assassinés Josefina Tejido Huerta
et Bautista Tejedor Chordá.
Algar del Palancia (Castellón), assassinés les agriculteurs traditionalistes
Manuel Huesa Romero et son frère Blas Huesa Romero 48 et 40 respectivemente).
Agosto 1938
Le 11, Barcelone. A Montjuich les républicains
assassinent 62 personnes.
Octubre 1938
Le 10 Vallanca (Valencia) Assasiné l'avocat Fernando Candela Ortells.
Diciembre 1938
Le 5, Penáguila (Alicante) assassiné
l'étudiant Rafael Santonja Bou, 18 ans
1939
Febrero 1939
Le 7, Pons de Molins (Gerona), fusillés
42 prisoniers entre eux l'évêque de Teruel Anselmo Polanco (fait
prisonnier en janvier 1938 ) son vicaire général Felipe Ripoll,
le vicaire de Albarracín Javier García Blasco, le colonel Rey
D'Hartcourt et le lieutenant colonel José Pérez Hoyo)
Dichos conceptos eran tan vagos que servían para expulsar de la administración
por el mero hecho de ser de derechas o católico, o sencillamente, ser
enemigo de un cargo público importante y afectó a trabajadores
de ayuntamientos, correos, telefónica, juzgados, bancos, guardia civil
y resto de organismos. Nadie que se escandalice de la depuración franquista
puede ni debe sentir lo mismo por esta acción republicana, salvo caer
en la pura hipocresía. El 21 de agosto de 1936 se aprobó un decreto
que permitía al Consejo de Ministros republicano cesar, es decir, depurar
aún en el caso de que no se pudiera decretar como enemigo del régimen
a una persona. Que fue ampliada aún más por un decreto de octubre
de 1936.
Bien que cela ne soit pas là le propos, le Front Populaire,
contrairement à ses ennemis, reste dans l’Histoire auréolé
d’une image démocratique, profondément humaniste et épris
de liberté qui souleva un énorme mouvement populaire. Un peuple
de gauche qui se sacrifia pour lutter contre le fascisme.
Reste à faire quelques remarques:
S’il est vrai que dans immense majorité, ceux que l’on appelait”los
rojos” furent sincères et sacrifièrent tout –leurs
situations, leurs biens et leurs vies- pour lutter contre ce qui deviendra très
vite le franquisme, ce ne fut pas le cas de tous leurs dirigeants.
Pour arriver au pouvoir, ces hommes réussirent à instiller dans
les veines d’une partie du peuple, une haine féroce contre tout
ce qu’il ce qu’ils considéraient faire obstacle à
leurs ambitions.
Une minorité, mais malheureusement tragiquement agissante, commirent
des crimes qui, par leur férocité, ne semblaient pas être
possible qu'ils soient commis par des hommes. On ne peut pas dire non plus par
des bêtes sauvages, car celles-ci tuent pour se nourrir, mais ces miliciens
tuaient pour le plaisir de tuer et assassinaient, dans la majorité des
cas, des victimes innocentes. Bien évidemment, en ne parlant que des
crimes hors faits de guerre
On ne peut pas, non plus, dire qu’ils agissaient par vengeance, pour se
venger des crimes commis dans l’autre zone : la plupart des crimes furent
perpétrés dans le premier mois de la guerre, alors que les généraux
rebelles n’occupaient qu’une partie infime du territoire espagnol.
On peut regretter qu’au cours du temps, les dictionnaires aient changé
leurs définitions du mot “fascisme”. Car avant, on pouvait
lire: fascisme, politique imposée au peuple par la force. Il désigne
maintenant la politique d’Hitler, Mussolini et Franco. Dommage, car on
pourrait l’appliquer à beaucoup d’autres politiques dans
le monde !
En novembre 1936, 6.775 personnes furent assassinées à Madrid
par miliciens des tchécas, 17 000 le seront durant la guerre. Les crimes
commis par le Front Populaire – hors combats de guerre sont évalués
par Hugh Thomas à près de 86 000 personnes. On les situent maintenant
près de 75 000. Une grande partie d’entre elles uniquement parce
qu’elles étaient croyantes
Fin des remarques
___________________________________________________________________________
Page en construction. A suivre..
Ceci n'est pas une liste exhaustive. Ne sont pris en compte que quelques cas
parmi tant et tant d'autres
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