
Cette page n'est
pas à jour. Je m'en excuse
La guerre civile d'Espagne
n'est pas terminée
Les catholiques espagnols ont du soucis à se faire.
Prenons un fait qui peut paraître anodin, mais qui
peut illustrer le climat qui s'installe en Espagne :
Deux conseillers municipaux de Madrid ont été inculpés.
L'une pour un délit contre les droits fondamentaux de liberté
religieuse et l'autre pour offenses humiliantes aux victimes d'attentats.
. Les deux sont membres du parti politique Podemos.
Guillermo Zapata, conseiller municipal à la Culture -donc avec
un QI élevé- déjà connu pour ses provocations
antisémites comme celle-ci : Comment fait-on entrer cinq cents
juifs dans un taxi ? Et la réponse démontrant une intelligence
supérieure : En les réduisant en cendres !
Il fut inculpé pour cette phrase concernant Irène
Villa: Han tenido que cerrar el cementerio de Alcàsser para
que no vaya Irene Villa a por repuestos" (Il a fallu fermer
le cimetière d'Alcàsser pour ne pas qu'Irène Villa
aille y chercher des pièces de rechanges.)
Qui est Irène Villa ? Irène Villa est une journaliste, écrivain
et psychologue -presse écrite et radio- et skieuse paralympique.
A l'âge de 12 ans, elle et sa mère furent victimes d'un attentat
d'ETA. Elle y perdit les deux jambes et trois doigts de sa main gauche.)
Guillermo Zapata a bénéficié d'un non-lieu (Il ne
faut pas demander les opinions politiques du juge)
Rita Mestre porte-parole du Conseil Municipal, est inculpée
pour avoir participé à une manifestation pacifique contre
la présence d'une chapelle dans les locaux d'une université.
C'est du moins ce qu'elle dit.
Les caméras de surveillances la montrent avec des pancartes du
portrait de Benoit XVI croix gammée sur la poitrine, puis torse
nu à l'intérieur de la chapelle criant ces slogans :
Me cago en Dios............................................................Je
chie sur Dieu
Vaticano poder clitoriano ………………………….....Vatican
pouvoir clitorien.
Vamos a quemar la conferencia episcopal……………Nous
allons brûler la conférence épiscopale.
El papa no nos deja comernos las almejas……………Le
pape ne nous laisse pas nous manger les "moules"
Arderéis como en el 36……………………………….Vous
brûlerez comme en 36.
Sacar los rosarios de nuestros ovarios………………..Sortez
les rosaires de nos ovaires.
Menos rosarios y más bolas chinas…………………..Moins
de rosaires et plus de petites boules chinoises.
(Il faut dire qu'il a fallu allez voir sur Internet ce qu'étaient
les petites boules chinoises: Les boules chinoises sont des petites boules
que l'on s'introduit dans le vagin. A l'intérieur il y a d'autres
boules plus petites et le choc entre elles est sensé procurer du
plaisir aux femmes et une lubrification du vagin.)
Ensuite deux filles sembrassèrent sur la bouche en signe de provocation.
A l'heure où ces lignes sont écrites le verdict
n'a pas encore été rendu, mais parions qu'elle aussi sera
acquittée.
Et voici comment voient les chose ceux de Podemos
.................
Rita! sage comme une image devant le juge. Une martyre
brûlée par l'Eglise. Et sous la gravure ce commentaire: Torquemada
revient.
Comment voulez-vous que ces deux Espagne se rencontrent
un jour ?
Elections
décembre 2015
Résultats
en votes
P
P...................... 28, 70 %.......................sièges.....................123
Psoe.....................22,00 %........................"""".......................90
Ciudadanos.........13,90
%.........................""""......................42
Podemos.............12,70 %........................"""".......................40
En comù ..............3,70 %......................."""""......................12
Au
senat le PP a la majorité absolue avec 124 sièges, 47 au
Psoe et 16 à Podemos.
La
corruption atteint tous les partis politiques, banques, sports, syndicats,
associations, artistes, chanteurs etc. etc. y compris la famille royale.
Chaque jour apportant son nouveau scandale.
Les nouveaux partis Podemos et Ciudadanos ont émergés en
se présentant plus blancs que blanc. Mais déjà un
second de Podemos a été obligé de s'effacer : Travaillant
à l'Education Nationale, il aurait "omis de déclarer"
des revenus subtanstiels obtenus en donnant des conférences chez
Chavez . D'autre part, la loi espagnole interdit aux partis politiques
de recevoir des financements venant de l'étranger. Podemos aurait
reçu de grosses sommes de la part Chavez, puis de Maduro. On aurait
découvert recemment qu'il aurait reçu une autre grosse somme
venant d'Iran. On comprend que Chavez, puis son successeur aide un parti
frère, mais l'Iran ?
Eh bien l'Iran dans les entrailles de son sous-sol d'énormes ressources
de gaz qu'il n'exploite pas encore
en plein rendement. L'Espagne n'achète pas de gaz à l'Iran.
Parions que si Podemos arrive au pouvoir, l'Espagne achètera du
gaz à l'Iran.
De même - regardez plus bas dans cette page- j'avais prévenu
que dans les meneurs des manifestations d'"indignados" il y
en aurait qui, bientôt, voudraient prendre la place des politiciens
au pouvoir. C'est chose faite. Regardez les dirigeants de Podemos !!!!!!!
Depuis les élections
de décembre, les espagnols assistent dégoûtés,
écoeurés, à une bataille acharnée de leurs
politiciens pour obtenir des alliances qui leur permettent d'arriver au
pouvoir. Aucun ne s'occupe du bien de leur pays, mais de leur réussite
personnelle.
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Corruption en Espagne:
Chaque jour apporte son lot de nouveaux scandales. Celui du gendre du
roi Juan-Carlos, (lire plus bas) n'est plus maintenant qu'un cas parmi
tant d'autres.
D'après 13tv le 28 janvier 2013, qui en donne un liste
impressionante, le montant des cas avérés et prouvés
à ce jour s'élèverait à la somme de 648 millions
d'euros.
Les espagnols sont au bord de la révolution.
29 mars
2012 jour de grève générale en Espagne.
A une question idiote il faudrait une réponse intelligente. Explication
:
Pendante les huit ans de pouvoir du socialiste de José-Luis Rodriguez
(que les gens s’obstine à appeler Zapatero)
son gouvernement a pris de nombreuses mesures impopulaires sans aucun
consensus et rien, motus et bouche cousue.
Prenons-en deux ou trois :
1) repousser la retraite à 67 ans (En france, Sarkozy a eu de nombreux
problèmes pour la mettre progressivement à 62 !)
2) gel des retraites.
3) baisses de 7 % des salaires des fonctionnaires etc..etc..
4) Il y a eu tant de cas de corruption d’élus, surtout en
Andalousie, tant de millions et millions détournés que les
espagnols auraient dû
envahir les rues et faire une révolution. Mais personne n’a
broncher. Les syndicats ont été muets comme des carpes et
les espagnols
ont avalé les couleuvres dans un silence inexpliqué et inexplicable.
A ne rien y comprendre !
Puis voilà que le nouveau gouvernement (qui trouve une situation
économique catastrophique, occultée souvent de 50 % par
les anciens
élus) veut prendre une réforme sur le travail destinée
à relancer l’économie, et voilà toute la gauche
dans la rue, criant au scandale.
Vous y comprenez quelque chose, vous ?
Voilà une explication et il y a de grandes chances que ce soit
la bonne !
L'histoire se repète: En 1933, la gauche perd les élections.
Le parti d'Azaña au pouvoir n'obtient que 8 sièges!
Alors les gauches n'admettent pas ce verdict des urnes. Bonjour la démocratie
! Elles et se lancent dans de violentes et interminables
grèves politiques, (il n'y avait aucune revendication salariale),
et finissent par obtenir de nouvelles élections au bout de deux
ans.
Le pouvoir de gré ou de force ! Une autre explication est le milliard
d'euros que les syndicats ont reçu comme subvention.
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La sortie d’un livre exhume
une nouvelle fois le corps de Federico García Lorca.
Enrique Amorim, amant de Garcia Lorca, écrivain et poète,
uruguayen et argentin, millionnaire et communiste,
marié, mais homosexuel, ami de Picasso et autres artistes aurait
emmené le corps de Lorca en Argentine ou en Uruguay.
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Le secrétaire
général du syndicat UGT (Union
Générale des Travailleurs) José
Ricardo Martinez touche un salaire de
2 300 euros mensuels comme technicien à la Renfe
(sncf espagnole). Un poste de travail qu’il n’occupe bien
sûr pas,
mais reçoit en plus 73 000 euros annuels
comme conseiller de la Caisse d’Epargne Caja
de Madrid et 108 000 autres
annuels pour assister aux Conseils d’Administration de sucursales
paralèlles comme la Fundación Carlos
Segovia.
Un syndicaliste qui se permet ensuite des harrangues à la tribune
de son syndicat contre la droite et son système capitaliste.
Faut-il préciser qu’il avait obtenu ces places
de complaisance du gouvernement socialiste
de José-Luis Rodriguez (Zapatero)?
Pas étonnant après qu'il n'ait pas eu envie de pousser ses
troupes à manifester contre les décisions du gouvernement
d'augmenter l'âge de la retraite à 67 ans, mais qu'il en
ait maintenant contre la réforme laborale de Mariano Rajoy.
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Le juge Garzon devant un tribunal spécial.
Le juge Garzon est jugé ces jours-ci pour avoir mis sous écoute
un grand nombre d'avocats qui avait
plus ou moins un lien avec "el caso Gurtel". Le juge d'instruction
(fiscal) estime que l'écoute des deux
avocats défendant deux personnes accusées de blanchiment
d'argent était justifiée, mais pas les autres.
De fait, Garzon ne risque pas grand-chose. Il est déjà difficile
à un de juger un des leurs. Puis, Garzon
a récusé tous les juges ne lui étant pas politiquement
favorables. Le cas Garzon
étant extrêmement politisé, aucun juge ne voudrait
passer pour un facho.
Premier Verdict. La droite se
félicite d'avoir une justice d'un Etat de droit et la gauche crie
au scandale!
09/02/2012. Verdict surprise: 11 ans d'inhabilitación (interdiction
d'exercer sa profession ). El "tribunal Supremo" a jugé
que
son attitude était digne d'un juge d'un état totalitaire
où l'on se croit tout permis.
Il est vrai que la carrière de Garzón est pleine d'actions
qui sortent de l'ordinaire, mais aussi des compétences dites "normales"
d'un juge. Le fait de s'être attaqué à Pinochet en
Amérique du Sud, à Berlusconi en Italie, s'être attaqué
aux crimes du franquisme
après avoir refusé d'enquêter sur la mort des 8000
prisonniers "politiques" de Torrejon de Ardoz, s'être
lancé en politique
au PSOE contre la droite, font de ce juge un personnage quelque peu farfelu,
mais surtout ambitieux. Devenir célèbre en choquant !
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Deuxième chef d'inculpation pour le juge Garzón.
Décidemment l'Espagne reste coupée en deux et on pourrait
dire de plus en plus. On peut le constater
en parcourant les pages Internet, qu'elles viennent de la presse ou de
simples particuliers. Alors que
la gauche crie au scandale et accuse "l'extrême droite"
et les "nostalgiques du franquisme" de
vouloir empêcher toute enquête sur le passé, et présente
le juge Garzon comme une victime, la
droite l'accuse de partialité et même d'acharnement. Elle
met en avant les énormes subventions
accordées par le gouvernement Rodriguez Zapatero pour la recherche
des charniers de
victimes du franquisme, alors qu'il n'y a eu aucune recherche pour les
victimes des "républicains".
Ce procès accuse Garzon de partialité et de violer la loi
d'amnistie votée pendant la transition.
Notamment en demandant les fiches d'état civil de Franco, Mola,
Queipo de LLano et Yagüe.
Que dit la loi ? Juridiquement Garzon, en tant que juge, aurait dû
savoir qu'on ne peut enquêter sur
des morts pour la simple raison qu'étant morts, ils ne peuvent
pas se défendre. Ce travail revient aux
historiens. Mais ce procès est tellement politisé qu'il
ne peut rien en sortir de bon. Il ne sert qu'à exacerber les
passions et attiser la haine entre ces deux Espagne. Une énorme
responsabilité!
Le verdict des 11 années de suspension concerne-t-il
les écoutes illégales ou le délit de prévarication
( s'attaquer sciemment
à une résolution illégale) concernant les crimes
du franquisme. Ou les deux ? On ne sait plus très bien, mais le
verdict est là
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Troisième inculpation du juge Garzón.
Selon la presse espagnole, le juge doit répondre d’une troisième
inculpation. En effet, le juge aurait demandé
des sommes importantes, et en aurait reçu d’autres gracieusement,
pour promouvoir des sociétés pendant son
séjour à New-York où il donnait des cours. Ces sociétés
bancaires seraient El banco de Santander
et BBVA qui auraient "gratifié" le juge d’un total
de 2.5 millions de dollars (dont 1.3 million en espèces).
Au passage, des journalistes soulignent que le juge avait prononcé
des non-lieux à quelques dirigeants
de BBVA et attendait logiquement les retours d'ascenseurs. Que dira la
justice ? Je doute que celle-ci rende
le même verdict que s'il agissait d'un simple ouvrier
!
Le tribunal a décidé
qu'il y avait prescription pour ce troisième délit. En effet
les faits ce seraient produits au mois de mai 2007
et la plainte a été déposée au mois de juin
2010. Un mois trop tard puisque la prescription étaient de trois
ans. Le juge Garzón
n'aura donc pas à rendre les 2.5 millions de dollars qu'il a reçu
des banques.
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El caso Urdangarin.
Un nouveau scandale -un de plus après le
milliard d'euros que le gouvernement Rodriguez
Zapatero a distribué aux syndicats sur trois ans pour avoir la
paix sociale- esclabousse cette fois
la maison Royale. Chaque jour apporte de nouvelles preuves d'énormes
détournements et évasions
fiscales vers Belice imputées cette fois au gendre du Roi Juan-Carlos
Urdangarin. Le détournement d'argent destiné à
des enfants handicapés atteindrait 500 millions
d'euros. Le plus gros scandale de toute l'Histoire touchant la
Royauté.
En Espagne il y a 648 cas de corruption en
cours d'instruction touchant la classe politique.
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Résultats des électtions générales
du 20 novembre 2011
PARTIS ......................................................VOTES ...........SIEGES
2011..........SIEGES 2008
PP (droite)..................................................10.830.693
.................186 ..........................154
PSOE (parti socialiste)... ............................6.973.880 .................110..........................
169
CiU (catalans)..............................................1.014.263
...................16............................ 10
IU (gauche unie)......................................... 1.680.810 ...................11
..............................2
AMAIUR (pro ETA legalisé par PSOE).......333.628 .....................7
UPyD (Divers droite)..................................1.140.242 .....................5..............................
1
PNV (parti nationaliste basque)....................323.517.....................
5.............................. 6
ERC............................................................... 256.393
.....................3...............................3
BNG ...............................................................183.279
.....................2 .............................2
CC-NC-PNC.................................................. 143.550 .....................2.............................
2
COMPROMÍS-Q ..........................................125.150 .....................1..............................0
FAC..................................................................
99.173..................... 1 .............................0
GBAI ................................................................42.411
.....................1..............................0
EQUO ............................................................215.776.....................
0
PACMA .........................................................101.557
.....................0 ..............................0
Eb ....................................................................97.706
......................0
PA....................................................................76.852
.......................0
PxC................................................................. 59.781
.......................0
P.R.C.............................................................. 43.903
.......................0
PUM+J ...........................................................27.098.......................
0 .............................0
P.C.P.E........................................................... 26.436........................0..............................
0
PIRATA......................................................... 25.180.......................
0
ANTICAPITALISTAS ..................................24.456 .......................0
UCE ................................................................16.148.......................
0
PH ...................................................................10.047
.......................0............................. 0
ESPAÑA 2000.................................................. 9.256
.......................0
RPS...................................................................
7.446....................... 0
SAIn..................................................................
6.646....................... 0
HARTOS.ORG ................................................3.803.......................
0
ANC................................................................. 3.172
.......................0
FE de las JONS (extr.droite)...........................2.901 ........................0.............................
0
C.D.L. ..............................................................2.839........................
0
PRAO ..............................................................2.483
........................0
UxV ..................................................................2.447
.......................0
P-LIB ...............................................................2.076
........................0
PCAL ...............................................................2.047
........................0
PREPAL ..........................................................2.007........................
0
POSI ................................................................1.993........................
0
D.N. .................................................................1.858
........................0 ..............................0
Caballas ..........................................................1.725.........................
0
On peut s'apercevoir qu'une réforme de la loi électorale
espagnole est nécessaire. Par exemple l'UPyD avec 1.140.242
voix n'a que 5 députés, alors que AMAIUR avec 333.628
voix en a 7
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Los indignados del 11 M (Les indignés du 11 mai)
Le 11 mai 2011 alors que la campagne électorale
était close et que les élections allaient avoir lieu
le dimanche 13 suivant, naît d’on ne sais où, un mouvement
spontané de ras-le-bol qui réunit quelques
dizaines de personnes sur une place de Madrid. Grâce (ou à
cause) d’Internet et des téléphones
portables, le "mouvement" croît rapidement, s’étend
aux autres villes d’Espagne, puis, tout aussi
rapidement traverse les frontières et s’installe dans beaucoup
d’autres états. Sa durée sera plus
ou moins longue suivant les pays ou les villes et reviendra sporadiquement
ça ou là. On l’appellera
tout de suite "los indignados del 11 M". En français
: Les indignés du 11 mai.
Il est vraiment dommage qu’à ce mouvement spontané,
réunissant des jeunes, mais aussi des moins
jeunes, de personnes n’en pouvant plus des "systèmes"
ayant engendrés cette crise, viendront
s’ajouter un tas de parasites qui vont l’altérer et
nuire à son image. Viennent, en effet, s’y greffer,
des casseurs, des chômeurs professionnels, des pickpockets, des
excentriques, des farfelus, ceux qui
veulent en faire une récupération politicienne, ceux qui
voient là un moyen de faire la fiesta, etc.
etc. Et quand les "vrais indignés" regagneront leurs
domiciles, eux resteront, provocant la colère
des riverains et des commerçants prêts de la faillite. Si
bien que les journalistes nous enverront
souvent des images de barbus, de crasseux, d’autres couverts de
chaînes et de cuir avec des crêtes
violettes, rouges ou bleues ce qui donnera une image tronquée du
"mouvement" du départ. La langue
de bois du politiquement et socialement correct empêchera que l’on
puisse faire la différence
entre les vrais indignés, ceux dont leurs cris viennent du fond
du cœur, et ces professionnels du
chômage, exploiteurs de la société.
Entretien avec un "indignadísimo"
Nous sommes indignés et le mot ne traduit pas vraiment notre exaspération
-me dira un architecte
sans travail- nous sommes vraiment à bout. Nous n’avons plus
aucun espoir. Le communisme a été
un échec, le capitalisme individualiste et égoïste
tel qu’il est aujourd’hui n’est plus supportable. Avant,
une majorité travaillait pour une minorité de privilégiés.
Soit une pyramide du bas vers le haut.
Aujourd’hui la pyramide s’est inversée. Une minorité
doit nourrir une majorité et enrichir toutes
sortes de catégories de privilégiés : des professionnels
de la politique, des hauts fonctionnaires,
les banquiers, des planqués, les faux chômeurs, les faux
malades, une immigration chaque fois plus
nombreuse de gens qui pensent trouver le paradis et qui se retrouvent
dans une misère, différente,
mais misère quand même. La différence entre les riches
et les pauvres est chaque fois plus
grande. La politique est complètement pourrie. En Espagne, les
socialistes sont des incompétents.
Ils gouvernent à vue, improvisant à chaque difficulté,
mais sans oublier de s'en mettre plein les
poches en détournant l’argent du contribuable. Ils subventionnent
les syndicats pour qu’ils ferment
leurs gueules. Ils casent toute leur famille dans des supers emplois en
les inventant si nécessaire.
De l’autre côté, la droite exulte à chaque nouvelle
erreur du gouvernement Rodriguez Zapatero,
(Perez Rubalcaba maintenant) Et plus que l’Espagne va mal et plus
qu'elle est contente.
Elle espère ainsi prendre le pouvoir rapidement en dénigrant
l’adversaire. (Note de moi : je dirais
plutôt l’ennemi) Tous ces politiciens de merde, s’ils
voulaient vraiment sortir le pays du désastre,
auraient dû unir leurs efforts. Toutes les idées étaient
indispensables, mais non, c'est chacun pour
soi et la guerre pour le pouvoir.
Au lieu de ça, la retraite a été repoussée
à soixante sept ans avec 35 ans de cotisations minimum,
et les années de chômage ne compte pas ; le salaire des fonctionnaires
a été diminué en principe
de 7 %, mais bien plus dans la réalité. Les carburants ont
subi une augmentation vertigineuse,
l’automobiliste paye pour tout. La police distribue des contraventions
pour la moindre petite
infraction. Ce n’est pas de la prévention, c’est de
l’arnaque étatisé, organisé par un gouvernement
aux abois, envers le citoyen tranquille et bon père de famille.
Tant pis s’il n’arrive pas à boucler
les fins de mois ! Les familles qui n’arrivent pas à rembourser
les emprunts se font expulser de
chez eux. Leurs logements sont saisis et vendus par les banques à
des financiers à des prix
dérisoires, mais les malheureux doivent continuer à rembourser
leurs emprunts quand même.
On voit de plus de mobilisation citoyenne pour empêcher ce genre
d’expulsion ce qui montre
le degré d’exaspération des espagnols face à
ce qu’ils considèrent comme une injustice insupportable.
De nombreuses petites entreprises ferment chaque jour avec un effet domino.
En effet, le fabricant
qui n’arrive pas à avoir toutes les pièces nécessaires
pour ses montages doit fermer les portes à
son tour. Nous allons vers la faillite complète de notre pays –affirme-t-il,
d’un air désespéré-.
Face à cela, qu’ont fait des gouvernements de différentes
"Autonomies" ? Pour diminuer les
chiffres officiels du chômage (Note de moi : presque 5 millions
de chômeurs, 21 % de la population
active. Chiffres juin 2011) ils ont embauché 247 000 fonctionnaires
supplémentaires, surtout dans
les régions les plus touchées. A quoi serviront ces nouveaux
fonctionnaires ? –il me fait la question
et la réponse- : A augmenter la pression fiscale sur une population
déjà exaspérée, surtout qu’une
bonne partie a été embauchée dans la police.
Chaque "Autonomie" (note de moi : toutes ?) a créer ses
propres ambassades dans différents pays
comme s’il s’agissait d’un Etat souverain. Avec un total
de 170 ont écrit plusieurs journaux.
Ce qui entraîne un coût insupportable pour l’Espagne
d’aujourd’hui en acquisition ou construction
et maintenant en fonctionnement, car chaque ambassade a ses propres fonctionnaires
de toutes
catégories. Autre cause de surcoût pour l’Espagne :
le train de vie et les "besoins" de ses
Autonomies. Chacune voulant être privilégiée par rapport
aux autres ou ne voulant pas être lésées,
elles réclament toutes le maximum du gouvernement central. C’est
ainsi que nous voyons ça et là
des travaux gigantesques qui ne correspondent pas du tout à ces
temps de crise.
Et il conclut : -"C’est de cet état de choses qu’est
parti ce Mouvement des Indignés. Toutes ces
personnes qui sont venues s’y ajouter, ont doit les considérer
comme anecdotiques. Il existe bien
une indignation, une exaspération profonde de l’espagnol
moyen qui réfléchit, contre cette société
qui ne sait plus où elle va et ne pense qu’à en tirer
profit sur le dos des autres. Je ne pense pas qu’il
s’arrête là"-.
Je ne le pense pas non plus. La presse joue un rôle
dont les conséquences ne sont pas mesurables.
Nous avons l’expérience de mai 68. Certains "leaders"
sont encore là à des postes clés. La presse en
a fait des "héros", des révolutionnaires en quelque
sorte, même si en réalité, il ne s’agissait
que de
"grandes gueules". Chaque époque veut sa guerre ou sa
révolution. Certains dans los indignados
commencent à se prendre au sérieux. Ils veulent imposer
leurs idées et parler, non pas d’égal à égal
avec les élus, mais leur
donner des leçons. Bientôt ils voudront leur prendre la place.
On en reparlera !

Bientôt ils voudront prendre leurs places
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Elections municipales et régionales. Le PSOE vient
de perdre les élections municipales et régionales
ce 22 mai 2011. Peu de villes restent à gauche. La PP, parti de
droite, ne les a pas gagnées, c'est le
Psoe qui les a perdues. José-Luis Rodriguez Zapatero y est d'ailleurs
pour beaucoup.
La "mémoire historique" les charniers
franquistes jetés à la figure du PP, les agissements du
juge
Garzon, le terrorisme intellectuel -tous ceux qui ne votent pas à
gauche sont des "fachas"-, la démolition
de l'héritage catholique, rien n'y a fait.
le secret de l'isoloir facilite beaucoup les choses. Puissions-nous en
tirer des enseignements !
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Nouvelle attaque de la gauche athée contre les
catholiques en Espagne.
Après le mariage des gays, les baptêmes civils,
les communions civiles, des organisations athées, proche
du gouvernement socialiste de José-Luis Rodriguez Zapatero, veulent
organiser des processions athées
pendant la Semaine Sainte. Des affrontements violents sont à craindre.
Janvier-Février 2011: Accord gouvernement-syndicats
Le gouvernement de Rodriguez-Zapatero a signé
un accord sur le recul de l'âge de la retraite avec
les principaux syndicats. A vrai dire le grand public n'a pas encore compris.
Et aux questions posées
par journalistes et les téléspectateurs, le ministre en
charge répondait d'une façon si vague qu'en fait
personne n'y comprenait grand-chose. La retraite est passée officiellement
à 67 ans, mais avec un
minimum d'années de cotisations. Les années de chômage
ne rentrent pas en ligne de compte. La
retraite sera calculée, non pas sur les meilleures années
comme en France, sinon sur les dix dernières
années. Le salaires des fonctionnaires a subi une baisse de 5 %
(Certains disent 7 %) et la rumeur dit
qu'il devrait en subir aune autre dans les prochains mois.
Les syndicats ont signé avec de très larges sourires et
ont posé pour la photo toutes les mains unies :
président, ministres et syndicalistes. Les déclarations
après ces accords nous font voir qu'ils ont été
signés avec un large consensus.
En gros pourtant, ces accords prévoient un allongement moyen de
l'âge de la retraite de deux ans.
Ce qui le fait passé à 67 ans (Beaucoup plus suivant la
carrière et les années de chômage pour certains)
et une diminution -moyenne aussi- de 20 % pour l'ensemble des retraites.
Et un français dit :"mais chez nous il y aurait une révolution
! Comment se fait-il que les syndicats
espagnols ont signé - et signé l avec le sourire, cet d'accord
?"- Les mauvaises langues disent :
-"d'abord parce-que le gouvernement est un gouvernement de gauche
(au moins sur le papier)
et deuxièmement le gouvernement Rodriguez-Zapatero leur a octroyé
747 millions d'euros de
subventions!"-
Il est vrai qu'il y a de quoi faire taire quelques scrupules
!!!!!!!!
L'Espagne en novembre 2010
José-Luis Rodriguez vient d'ajouter de l'huile sur le feu. Des
gestes complètement inutiles et qui ne
mènent à rien de bon
1. Pendant la visite de Benoît XVI, il a quitté
ostensiblement l'Espagne pour une visite en Afghanistan
qui n'était pas nécessaire ni prévue.
2. Il a interdit les offices religieux dans la basilique
del Valle de los Caídos. Conséquence : des milliers de fidèles
ont assisté à une messe,
que le curé de la paroisse célébré en plein
air, devant l'entrée de la basilique malgré une pluie battante.
3. A Ceuta et Melilla, il a déplacé le
jour férié de l'Assomption pour que les musulmans célèbrent
le
jour du mouton qui tombe le même jour.
4. Et alors que les retraites ont été "gelées",
le salaire des fonctionnaires "baissé" de 5 à
7 %,
le budget pour les comités chargés de la "mémoire
historique" et les subventions aux syndicats ont
été considérablement augmentés. La tension
monte encore d'un cran entre les deux Espagne.
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L'espagne Avril 2010
L'Espagne est en pleine effervescence. Depuis déjà quelques
années, le gouvernement de José-Luis
Rodriguez a entrepris une mission dangereuse pour la paix. La "ley
de memoria histórica", a
réveillé toutes ces passions qui ne se sont jamais vraiment
éteintes en Espagne. Maintenant le juge
Baltazar Garzón en rajoute.
Il suffisait de regarder les manifestations de ce 25 avril (2010) pour
trembler en pensant à l'avenir de
l'Espagne. Dans les manifestations de soutien au juge, tous les partis
de gauche étaient là. Il y
avait quelques ministres et députés, les syndicats, les
intellectuels engagés comme Almodovar par
exemple, (l'homosexualité étant mieux accueillie par la
gauche que par la droite) Les gens faisant des
discours ou interrogés à la télévision se
disaient sans haine et sans rancune, mais le ton employé ne
cadrait avec les paroles, bien au contraire. Les nombreux drapeaux républicains
présents n'étaient
pas là pour rappeler des souvenirs, mais arborés comme une
revendication prête à exploser.
A quelques rues de là, la phalange manifestait elle aussi avec
ses drapeaux et ses flèches . On pouvait
lire sur les pancartes –nous revendiquons notre passé et
nous en sommes fiers-. Dans des villes, les
manifestations ont fini en bagarres suivies de charges plus que brutales
de la police. La tension devient
palpable chez les espagnols, mais personne n'ose en parler s'il n'est
pas sûr de son interlocuteur, cela
prouve que la guerre civile est là et bien là, toujours
présente dans les esprits.
Le consensus de la transition est rompu et, à mon humble avis,
la gauche joue avec le feu. Je me refuse
à croire qu'elle est dans le même état que les communistes
de l'époque, prêts à en découdre avec la droite
pour, enfin;
l'écraser à tout jamais.
Cette situation appelle une réflexion approfondie, froide, neutre,
scientifique, sans parti pris, ni esprit
partisan. Pour ma part je me suis posé quelques questions. Je n'ai
trouvé aucune réponse.
Prenons déjà le juge Garzón. Ce juge s'est découvert
une âme de justicier. Tout comme Don Quijote,
il veut défendre la veuve et l'orphelin. C'est bien et certain
disent même que c'est très bien, mais
alors pourquoi ne s'attaque-t-il qu'à un seul bord ? Fouiller dans
les "affaires" des politiques !
Certes, mais pourquoi seulement à ceux de droite ?. Déterrer
les victimes du franquisme ? bien
sûr, mais, et les autres ? S'en prendre aux dictateurs ? Bravo !
Mais il n'y a pas que Pinochet ou
Videla, il y a aussi des Castro ou des Chavez !
Franco fit assassiner des milliers de personnes et bien sûr qu'il
faut le rappeler, mais il y en eut
beaucoup dans l'autre camp ! Et pour ne prendre qu'un seul exemple on
peut citer les 8000 prisonniers
"politiques" qui furent assassinés dans les banlieues
de Madrid. Dans le bas des documents donnant
l'ordre de "transférer" les 8 000 prisonniers "politiques"
....aux fosses communes des villages
entourant la capitale, figurait la signature de Santiago Carrillo, chef
de la Sécurité à Madrid
en 1936. Pourquoi le juge Baltazar Garzon n'a-t-il pas jugé nécessaire
de faire une d'enquête sur lui?
Pourquoi n'a-t-il pas crier au scandale quand il fut fait docteur honoris
causa (!!) par le gouvernement
de Rodriguez ? Pourtant peut-être pas coupable, mais responsable
!
Il veut réhabiliter la mémoire de ceux qui luttèrent
pour la liberté, la justice. C'est bien et même
très bien ! Quoi de plus normal ? La répression franquiste
fut impitoyable à la fin de la guerre.
Les jugements sommaires et les dénonciations souvent douteuses,
mais pour être juste il faudrait
étudier cas par cas, car parmi ces justes, il y a aussi des assassins,
des ignobles assassins.
Prenons le cas des "Tchekas" qui assassinèrent à
tout va, sans jugement, souvent sans aucune
raison, d'autres à la suite de dénonciations douteuses,
là aussi. 17 000 personnes furent
assassinées rien qu'a Madrid. A Barcelone, Simone Weil raconte
qu'une moyenne de 50 personnes
était assassinées chaque jour, sur la côte près
de Sitges ou au château ce Montjuich. Valencia,
fut aussi une ville sinistrement meurtrière. Et on ne peut énumérer
ici toutes les atrocités commises.
A côté, c'est vrai, d'autres personnes étaient là
pour défendre leur idéal, pour lutter pour la justice et
la liberté, mais on ne peut tout de même pas mélanger
les uns avec les autres.
Ce juge Baltazar Garzón parait quand même un grand peu partial
!
Autre question : pourquoi le gouvernement de Rodriguez a-t-il ressenti
le besoin de déterrer les morts ?
Pour les honorer, pour ne pas que le pays les oublie et pour que cela
ne puisse pas se reproduire
–entendait-on ce 25 avril. Il est impossible que ceux qui disent
cela soient de bonne foi. La vraie
démocratie ne voudrait-elle pas que, si on déterre les morts,
on les déterre tous. Ceux qui ont
été assassinés par la "droite", mais aussi
ceux qui le furent par la gauche. Cette loi de "memoria
histórica" n'est-elle pas faite pour culpabiliser la droite,
même si elle n'a plus rien à voir avec
le franquisme ?
Autre question. N'est-elle pas faite, cette loi, pour ramener vers elle
ces jeunes qui sont nés après
la guerre et qui n'en avait jamais entendu parler ? La façon dont
elle présente les choses est tout
à fait partiale. Jamais, elle ne prononce le moindre petit mot,
ni, montre le moindre petit remord
pour les atrocités commises au nom de la "liberté",
alors que sa liberté à elle étouffait celle des autres.
Autre question: La situation économique de l'Espagne est catastrophique,
tout juste devant la Grèce,
tout ce tapage n'est-il pas fait pour détourner l'attention de
l'électeur ?
Un autre tapage, on pourrait dire matraquage –car c'est un vrai
matraquage- tous les moyens sont bons pour s'attaquer à l'Eglise
catholique devient, lui aussi, suspect. N'est-ce pas, là aussi,
une façon de culpabiliser "l'ennemi" pour attirer les
électeurs à soi ?
Beaucoup de questions, pas de réponses !
Bien que cela n'ait rien a voir avec ce qui précède. Je
voulais présenter un "fait divers" que les
télévisions espagnoles nous ont passé et repassé
ce mois d'"avril 2010. Une agression d'une
violence inouïe, prise par les caméras de surveillance du
métro. On y voit un jeune agresser
un autre usager qui était assis tranquillement. On est saisi d'horreur
en voyant la scène tellement
les coups, de pîeds et de poings sont violents et sans que l'autre
soit en mesure de se défendre.
Les télés nous ont expliqué quils étaient
d'idéologies différentes et qu' ils avaient eu des différents
par internet.
Avant même qu'on nous dise de quel bord était l'agresseur,
j'en étais sûr et j'en aurais donner
ma main à couper. Je vous laisse le soin de le deviner. |