LES DIX COMMANDEMENTS.

Message à mon petit-fils Nath

Aujourd’hui parce que l’homme de notre société occidentale se croit fort la religion est méprisée, vilipendée, les chrétiens ridiculisés. Et pourtant il suffirait que tout le monde suivent les commandements de Dieu pour vivre dans une société  idéale.

Pas besoin de capitalisme, de communisme, socialisme ou autre régime dictatorial ou farfelu. Il suffit pour cela de les prendre un par un et de les étudier. C’est ce que je vais tenter de faire avec toi en les résumant  parce-que, quelque fois, ils sont plus longs. Ce sont les premiers les plus importants :

(1)Tu aimeras le seigneur ton Dieu par-dessous tout et tu ne feras aucune idole. Tu ne te prosterneras devant aucune autre image. Voilà un commandement fait pour que nous ayons un idéal commun, capable de nous réunir dans une immense fraternité. Ne se sent-ont pas bien entre personnes qui ont les mêmes aspirations, la même soif de perfection et d’absolu, et où on ne craint pas les coups bas et les trahisons ?

Et ton prochain comme toi-même. Toute la société rêvée est contenue dans ce paragraphe. Si nous suivions ce conseil, quel bonheur ! Plus besoin d’assurances de toutes sortes ;  pratiquement plus de guerre (exceptée la légitime défense) plus besoin de demander de préserver la nature puisque ça va de soi (as-tu vu un vrai chrétien laisser des détritus là où il a pique-niqué ?) ;  plus d’exploitation de l’homme par l’homme; plus de laissés pour compte etc. etc. Je pourrais énumérer tous les vices de notre société comme la maltraitance ou l’abandon des femmes, par exemple.

(2)Tu ne jureras pas au nom de Dieu. Tu ne mentiras pas. A part le sens littéral de ce commandement, facile à interpréter, il faut comprendre qu’il a une autre signification. Beaucoup de gens -et à beaucoup d’époques- se sont servi de Dieu et de la religion pour manipuler les gens. Mêmes les plus grands dictateurs ou les plus grands philosophes pour créer « leur doctrine » ont besoin d’une structure, d’une base, pour l’asseoir ou pour la combattre. Beaucoup se sont servi de la religion. C’est là que le chrétien doit reconnaître les vrais et les faux prophètes. Celui qui est sincère et celui qui ne l’est pas.

(3) Tu sanctifieras le jour du seigneur. Tu ne travailleras pas, ni toi ni ta fille, ni ton serviteur, ni les bêtes, ni l’immigré. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu'ils contiennent, mais il s'est reposé le septième jour. Là je ne trouve pas grand-chose à redire. Tout est dit.

Les autres commandements sont destinés à ceux qui ne veulent pas entendre la voix de la raison et de l’amour. Ce sont des interdictions

(4) Tu honoreras ton père et ta mère, afin d'avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu. Premièrement, tu remarqueras que Dieu ne demande pas aux parents d’aimer leurs enfants, puisque ça va tellement de soi. Si on observe  ce commandement finies les maisons de retraite –mouroirs où l’on met les vieux qui  dérangent nos petites habitudes de confort. (Rien ne doit déranger notre égoïsme). Fini les vieux parents maltraités, abandonnés à leur solitude et à leurs maladies. Ils finiraient leurs jours entourés d’amour.

(5) Tu ne tueras. Tu ne commettras pas de meurtre. Voilà pourquoi les chrétiens sont scandalisés par l’avortement. Ce n’est pas par ringardise. Ce ne sont pas des réactionnaires ou des fachos parce-qu’ils sont opposés à l’assassinat de 220 000  (chiffres officiels en France, des millions dans le monde) petits êtres qui n’ont rien demandés à personne. La femme, certes,  peut disposer de son corps à sa guise, mais le petit qu’elle porte ce n’est plus elle. C’est une autre personne que, si on la laisse en vie, deviendra adulte un jour.

(6) Tu ne commettras pas d'adultère. Combien la vie serait plus belle si tout le monde suivait aussi ce commandement. Combien de divorces  et de mésententes évités.

(7) Tu ne commettras pas de vol. Pas de commentaire particulier pour celui-ci, mais encore un point supplémentaire pour une  société parfaite.

(8) Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. Même chose.

(9 et 10) Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; ni sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni rien de ce qui lui appartient. Idem

Et voici pourquoi je cherche Dieu. L’homme m’a déçu, depuis ma plus tendre enfance. Deux choses principales m’ont dirigé vers Dieu : la torture et l’assassinat des trois prêtres dont je parle dans mon livre (Ce qui prouve qu’ils croyaient vraiment) et une fois où je me trouvais en danger de mort je me suis vu en train de prier. Plus tard  j’ai pensé : -pourquoi l’homme s’adresse-t-il  à Dieu uniquement quand il est faible et L’oublie quand il croit qu’il est fort ? A méditer.